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Groupe DIAC - Rapport Financier Annuel
31 décembre 2021
DIAC
RAPPORT FINANCIER ANNUEL
31 décembre 2021
Groupe DIAC - Rapport Financier Annuel
31 décembre 2021
SOMMAIRE
AꢀESTATION DU RAPPORT FINANCIER ANNUEL ......................................................................................... 3
RAPPORT DE GESTION ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• 5
RAPPORT GÉNÉRAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS .............................28  
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDES •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••36  
RAPPORT GÉNÉRAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES STATUTAIRES ......................... 98  
ÉTATS FINANCIERS STATUTAIRES ............................................................................................................. 105
HONORAIRES DES COMMISSAIRES AUX COMPTES ....................................................................................146
Groupe DIAC - Rapport Financier Annuel
31 décembre 2021
DIAC
ATTESTATION DU RAPPORT FINANCIER
ANNUEL
31 décembre 2021
3
Groupe DIAC - Rapport financier annuel
31 décembre 2021
Attestation de la personne physique responsable du rapport
financier annuel
J'atteste, à ma connaissance, quꢋ les comptes sont établis conꢀrmémenꢁ aux normes comptables
applicablꢋs eꢉ donnent une ꢄmage fidèle du paꢉrꢄmoine, de la siꢉuaꢉion fꢂnanciꢅre et du résultat de
la sꢈciéꢉé eꢉ dꢋ l'ensemble des enꢉreprꢄses comprꢄses dans la consolidation. Le rapport de gestion
ci-joinꢉ présente un ꢉableau fꢂdꢅle de l'évoluꢉion des affaires, des résultats eꢉ de la situatꢄon
fꢂnꢃcꢄꢅrꢆ de la socꢄété et de l'ꢋnsemblꢋ des entreprisꢋs comprises dans la consolꢄdation ainsꢄ
qu'une description des prꢄncipaux risquꢋs eꢉ ꢄncꢋrtꢄtudes auxquels elles sont conꢇꢈnꢉꢊꢋsꢌ Le
rapport de gꢋstion inclus dans lꢋ présenꢉ rapport nancier ne conꢉient pas tꢈutes les informaꢁions
visées par le code de commerce. Cꢋlles-ci seronꢉ incluses dans le rapport de gesꢉion qui sꢋra
présenté à l'assemblée générale des actionnaires.
Le 24 mars 2022
Le Direcꢉeur Général
T. PALAN� \\
------  
-�--  
4
Groupe DIAC - Rapport Financier Annuel
31 décembre 2021
DIAC
RAPPORT DE GESTION
31 décembre 2021
5
RAPPORT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DE DIAC
A L'ASSEMBLEE GENERALE MIXTE DU 20 MAI 2022
Mesdames, Messieurs,
Nous vous avons réunis en Assemblée Générale Mixte en application des statuts et des dispositions du
Code de commerce.
A titre ordinaire, il vous sera rendu compte de l’activité de la Société au cours de l’exercice écoulé, avant
de soumettre à votre approbation les comptes sociaux et les comptes consolidés arrêtés au 31 décembre
2021, et de vous demander de vous prononcer sur l’affectation du résultat.
Vous aurez également à vous prononcer sur la modification des statuts de la Société qui aura pour objet
d’élargir l’objet social conformément à l’agrément d’extension de l’activité octroyée par la Banque
Centrale Européenne en date du 13 décembre 2021.
SITUATION DE LA SOCIETE ET SON ACTIVITE AU COURS DE L’EXERCICE ECOULE
GROUPE DIAC - ACTIVITE COMMERCIALE
Les immatriculations
Le marché automobile toutes marques est en hausse de +1.9% par rapport à fin décembre 2020, avec
2,09 millions de véhicules vendus.
Dans ce contexte, Renault atteint un volume de 395.306 immatriculations, pour une part de marché
VP+VU en baisse de -2,4pts à 18,9%.
Les ventes de Dacia représentent 126.404 immatriculations, en hausse de +28,5% par rapport à l’année
dernière. La part de marché s’établit à 6%, en hausse de +1,3pt.
Enfin, 34.273 véhicules Nissan ont été immatriculés, en baisse de -12,3% par rapport à l’année dernière.
La part de marché de la marque est de 1,6%.
L’activité du Groupe DIAC
Le Groupe Diac a réalisé 407.879 nouveaux dossiers, contre 426.634 en 2020. La performance
commerciale du Groupe Diac est en baisse en 2021, la pénétration VN toutes marques s’établissant à
52,8% (-2.1 pts par rapport à 2020).
La marge acquise complète s’établit à 507,6 Meur.
. En VN Renault,
Les volumes financés s’inscrivent à 212.039 dossiers, en baisse de -12,4% par rapport à 2020. Le taux
de pénétration sur immatriculations Renault s’établit à 53,6%, en baisse de -1,7 pt par rapport à 2020.
DIAC (102.812 dossiers contre 124.846 en décembre 2020)
La performance de Diac s’inscrit en baisse par rapport à l’an passé. Cependant, le taux de pénétration
sur les particuliers augmente de +5,0 pts passant de 69,2% à 74,2%.
DIAC S.A.
Etablissement de crédit et intermédiaire d’assurances, au capital de 415 100 500 EUR.
Siège social : 14, avenue du Pavé Neuf – 93168 Noisy-le-Grand cedex
SIREN 702 002 221 RCS Bobigny – N° TVA : FR02 702002221 – Code APE 6492Z – N° ORIAS : 07 004 966 – www.orias.fr
Confidential C
Rapport de Gestion Diac
AGM du 20.05.2022 - Page 2/22
DIAC LOCATION (109 227 dossiers contre 117 103 en décembre 2020)
La baisse de volumes sur l’activité entreprise est principalement sur le segment du Overlease (-5 086
dossiers).
. En VN + VO Nissan, les financements sont en nette baisse avec 22 806 dossiers réglés, en lien avec
la baisse des immatriculations Nissan.
. L’activité VO Renault est en hausse par rapport à 2020 avec 96 850 dossiers réglés en 2021.
. L’activité Dacia est en hausse. Le taux d’intervention VN est en baisse de -5,3 pts passant de 56,4%
en 2020 à 51,1% en 2021 avec un nombre de dossiers réglés VN+VO en hausse en 2021 par rapport
à 2020.
Les nouveaux financements s’élèvent à 5,72 Geur contre 5,76 Geur en 2020 (soit -0,6%).
. Les financements aux réseaux (activité COGERA) affichent un encours productif moyen de 2,83
Geur (hors affacturage), en baisse de -16 % par rapport à fin 2020.
GROUPE DIAC – ACTIVITE FINANCIERE
Le résultat avant impôts du groupe DIAC s’établit à fin décembre 2021 à 209,5 Meur, en hausse de
+80,9 Meur par rapport à 2020. Cette hausse s’explique par :
. Une marge brute hors services en croissance de +17,3 Meur :
L’effet positif de la croissance des encours clientèle et de la baisse des couts de refinancement sous
l’effet de la baisse de la grille de tarification facturée par RCI Holding à ses filiales est partiellement
compensé par la correction d’une erreur méthodologique des avoirs à établir sur Diac Location (Impact
de -27,7Meur, dont -4,7Meur passés en résultat sur 2021 et 16Meur impactant les capitaux propres à
l’ouverture) et l’augmentation de la rémunération des titres de participations de Diac (-4,2Meur de
charges complémentaire).
. Une amélioration de +2,2 Meur de la marge sur services :
Cette progression s’explique par la croissance des commissions d’assurances perçues (+6,9Meur)
corrélée à l’évolution du portefeuille assuré ainsi que par la croissance des participations bénéficiaires
liée au retrait de la sinistralité en 2020, et est partiellement compensé par le retrait de la marge sur
entretien et autres services, l’année 2020 ayant bénéficié de sous-consommation.
. Des autres produits et charges bancaires en baisse de -6,2 Meur :
Cette variation s’explique principalement par la provision constituée l’an passé au titre des contrats
terminés non cédés (4,1Meur). Cependant, différents éléments sont à signaler cette année :
-
-
Une dotation de 13,1Meur au titre des indemnités de résiliations contentieuses sur Diac
Le passage en résultat de 9,8Meur de prime de volumes perçue de Renault au titre l’activité de
Diac Location
. Des coûts de distribution en progression de -32,9 Meur :
Cette évolution s’explique par :
Une augmentation des coûts de distribution étalés de -12,9Meur, en lien avec la progression
du chiffre d’affaire et de l’encours ces dernières années,
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AGM du 20.05.2022 - Page 3/22
Une hausse des coûts de distribution non étalables, liée principalement à l’accord de marge :
la baisse de la grille de refinancement s’est traduite par la réalisation de marges supérieures
aux marges cibles, et donc au reversement à Renault de cet excédent (-16Meur vs 2020)
. Un coût du risque en évolution favorable de +99,6 Meur :
Cette évolution du cout du risque s’explique ainsi :
Clientèle : un cout du risque favorable de +83,0 Meur :
o Baisse des expositions en 2021 vs une croissance en 2020
o Baisse des PD en 2021 vs une augmentation en 2020
o Amélioration des LGD en 2021 vs une détérioration en 2020
o Une moindre dotation de provisions sectorielles
o Une moindre dotation de provisions individuelles
o Une réduction de la provision FWL statistique
o La constitution d’une provision sur les NPL
: +20,1 Meur :
: +18,0 Meur
: +11,4 Meur,
: +15,4 Meur
: +13,0 Meur
: +2,4 Meur
: -2,7Meur
o La dotation d’un complément de provision sur les fraudes à 100% : -3,8Meur
Financement réseaux : un cout du risque favorable de +16,5 Meur :
o Une diminution de la provision Forward Looking de +10,8 Meur,
o La diminution du cout du risque de 3,4 Meur sur le B1 s’explique par la baisse de
l’encours combiné à la baisse du taux de couverture de celui-ci, suite au passage au
Nouveau Défaut,
o L’amélioration du cout du risque B2 de 0,9 Meur résulte sur 2021 d’une légère hausse
de l’encours, compensé par le retrait du niveau de couverture, et de la dotation en 2020
d’une expertise sur le groupe Leroux.
o La baisse du cout du risque B3 de 1,3 Meur s’explique par le retrait de l’encours B3
. Des frais de fonctionnement en progression de -8,8 Meur qui s’expliquent principalement
par une reprise de l’activité totale vs 2020. A noter notamment :
o Une augmentation des frais de personnel de -2,9 Meur
o Une hausse des impôts et taxes de -1,5 Meur,
o Enfin, des frais administratifs qui progressent de -4,9Meur,
. Un écart favorable sur les Autres Produits et Charges Exceptionnels de +9,8 M€ liés à
un complément de provision sur le coût prévisionnel de la Dispense d’Activité intervenu en
2020 et non présent en 2021.
Les effectifs (y compris RNGM et hors DA, dispense d’activité) s’inscrivent à 1540 CDI/CDD inscrits
à fin décembre 2021 contre 1522 à fin décembre 2020.
EVENEMENTS POST-CLOTURE
Aucun évènement important n’est intervenu entre la date de clôture de l’exercice et la date à laquelle ce
rapport de gestion a été réalisé.
Toutefois, nous vous précisons que fin février 2022, la Fédération de Russie a lancé une action militaire
en Ukraine. Cette opération militaire a conduit à des réactions de la communauté internationale en
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AGM du 20.05.2022 - Page 4/22
particulier en matière de sanctions économiques à l’encontre de la Russie dont les répercussions sur
l’économie mondiale ne sont pas encore totalement connues à ce jour.
Au 31 décembre 2021, DIAS S.A. ne détient aucune exposition directe sur des contreparties russes,
ukrainiennes ou biélorusses.
PERSPECTIVES 2022
Malgré le contexte sanitaire, le marché toutes marques est attendu en croissance sur l’année 2022.
L’Alliance devrait ainsi constater une augmentation de ses immatriculations, dont le groupe DIAC
devrait bénéficier.
PROCEDURES DE CONTROLE INTERNE ET DE GESTION DES RISQUES
RELATIVES A L’ELABORATION ET AU TRAITEMENT DE L’INFORMATION
COMPTABLE ET FINANCIERE
Le groupe RCI Banque est doté d’un système global de contrôle interne qui vise à recenser, analyser,
piloter et contrôler les principaux risques identifiables au regard des objectifs de la société (cf. partie «
Les Risques » du rapport annuel RCI). Le comité contrôle interne groupe a validé le cadre général de ce
dispositif décrit dans la charte de contrôle interne applicable à l’ensemble des sociétés françaises et
étrangères dont RCI Banque détient le contrôle effectif.
Cette charte définit le dispositif applicable à l’ensemble du groupe et précise notamment :
le dispositif général de pilotage du contrôle interne ;
les dispositifs locaux des filiales, succursales et joint-venture ;
les dispositifs spécifiques des différents domaines fonctionnels.
Le directeur de la gestion des risques et le directeur du contrôle interne présentent chaque année au
comité d’audit et des comptes du conseil d’administration de RCI Banque les résultats des contrôles
permanents, notamment comptables, et les évolutions des dispositifs connexes ; ce dernier évalue le
système de contrôle interne et demande le cas échéant des actions d’amélioration.
Le groupe RCI Banque élabore des comptes consolidés à partir d’un outil de consolidation unique,
structuré selon un plan de rubriques de consolidation commun à toutes les entités. L’outil de
consolidation produit les reportings comptables et de gestion au travers d’une saisie unique des données,
garantissant l’homogénéité des informations contenues dans les états financiers et dans les différents
tableaux de bords internes.
Le groupe DIAC fait partie de RCI Banque. Le groupe DIAC applique les mêmes processus, les mêmes
procédures et utilise les mêmes outils que le groupe RCI Banque.
1- LES PRINCIPES D’ÉLABORATION DES COMPTES
La société consolidante RCI Banque définit, anime et assure la supervision de l’élaboration de
l’information financière et comptable. La responsabilité de l’établissement des comptes sociaux et des
comptes retraités pour la consolidation échoit aux Directeurs administratifs et financiers des filiales,
sous l’autorité des présidents et Directeurs généraux de ces mêmes filiales.
À tous les niveaux du groupe, les grands principes qui prévalent et qui sont mis en œuvre pour
l’élaboration des comptes sont les suivants :
Rapport de Gestion Diac
AGM du 20.05.2022 - Page 5/22
le traitement de l’exhaustivité des transactions ;
le respect des principes comptables applicables au groupe. Ainsi, un ensemble de documents
de référence définit les normes communes de présentation et d’évaluation du groupe et les
schémas comptables. Ces documents, mis à la disposition de toutes les entités, concourent à
l’homogénéité de l’information financière remontée ;
la revue périodique des actifs, passifs et engagements de hors-bilan (créances, emprunts,
instruments dérivés, disponibilités…) au travers de procédures de rapprochement de la
comptabilité avec les systèmes opérationnels, de justification des comptes et d’inventaires.
En outre, l’organisation groupe d’évaluation du dispositif de contrôle interne et de gestion
des risques opérationnels décrits ci-avant s’appliquent au processus d’élaboration de
l’information financière et comptable.
Une démarche d’harmonisation comptable a été mise en place. Un guide des bonnes pratiques
comptables ainsi que sept procédures comptables cadre ont été rédigés à l’attention des filiales ou
succursales ; les procédures ont été transposées localement (Arrêtés comptables, Reportings, Saisies
manuelles, Contrôle des alimentations automatiques de la comptabilité, Nouveaux schémas comptables,
Archivage, Vérification de la réalisation des contrôles de 1er niveau du chef comptable).
La bonne articulation du reporting financier avec les systèmes opérationnels du groupe constitue la clé
de voûte de l’élaboration de l’information financière et comptable. Le volume d’informations à traiter,
la qualité requise pour les données traitées et le délai de remontée (J + 4), imposent de s’appuyer sur
des systèmes d’information performants et contrôlés.
2- LES SYSTÈMES D’INFORMATION ET L’ORGANISATION
2.1 L’UTILISATION D’UN PROGICIEL INTÉGRÉ
Le groupe RCI Banque a choisi de mettre en place un outil comptable intégré (Entreprise Ressource
Planning ou ERP) reconnu sur le marché. L’utilisation d’un tel progiciel intégré, très structuré, permet
d’exploiter sa propre logique de contrôle interne et d’assurer la cohérence et la fiabilité de l’information
traitée. Notamment, la définition et le suivi des profils utilisateurs contribuent au respect des règles de
séparation des tâches.
Ce progiciel, associé à un interpréteur comptable groupe, a fait l’objet d’une conception permettant, au
travers de l’utilisation de ses différents modules, d’intégrer les spécificités des activités du groupe.
La fiabilité de l’information comptable et financière est essentiellement favorisée par la maîtrise et la
standardisation des transactions élémentaires traitées par des systèmes opérationnels suivant un
référentiel groupe. Ces transactions élémentaires alimentent, par interfaces, l’interpréteur comptable
groupe, qui lui-même transmet la traduction comptable des événements de gestion ou des données
d’inventaire à l’ERP.
La maintenance centralisée du système comptable (interpréteur comptable et ERP) au sein d’une équipe
d’experts fonctionnels et techniques permet de renforcer la maîtrise de la production comptable.
2.2 LES SYSTÈMES OPÉRATIONNELS ET LE CONTRÔLE
Rapport de Gestion Diac
AGM du 20.05.2022 - Page 6/22
Les premiers actes de contrôle sont opérés au niveau des systèmes opérationnels majeurs pour les
opérations de financement, de service et de refinancement sous la responsabilité des grands métiers
(acceptation, recouvrement/contentieux, services, refinancement).
C’est ainsi que les outils d’acceptation, de gestion des contrats de financements et de services, de gestion
des relations clients et fournisseurs, d’administration du refinancement, de suivi des commandes d’achat
et de gestion des effectifs portent leurs propres logiques de contrôle. Ils s’inscrivent dans le cadre de
procédures opérationnelles qui contribuent à la maîtrise des transactions physiques et financières, dans
le respect des procédures d’autorisation et de délégation en vigueur dans le groupe.
Une attention particulière est apportée par les équipes comptables au contrôle des transferts
d’opérations entre les systèmes opérationnels non intégrés et les systèmes comptables.
Ainsi par exemple, au niveau du groupe :
en liaison avec les systèmes de gestion des financements, des services, des comptes clients
et fournisseurs etdu refinancement, le contrôle de l’égalité est assuré par comparaison des
flux et des soldes comptables avec les mouvements et les stocks d’opérations de gestion.
Les écarts mis en évidence sont analysés et suivis ;
en liaison avec les systèmes d’achats et de suivi des investissements, les factures d’achats
sont contrôlées par rapport aux commandes et la comptabilisation des immobilisations
est réalisée.
La tenue des comptes s’effectue selon les normes groupe avec un plan de compte opérationnel unique
(plan de comptes groupe enrichi en fonction des besoins spécifiques des pays). Cependant, des
comptabilisations selon les normes locales sont possibles et permettent de produire simultanément une
comptabilité aux normes groupe et aux normes locales.
L’intégralité des données de l’information financière nécessaire à l’élaboration des comptes consolidés
du groupe RCI Banque est collectée et gérée par un outil unique. Le processus de contrôle intégré dans
cet outil et sa maintenance effectuée par une cellule dédiée assurent la justesse et la cohérence des
données des filiales.
2.3 LE RÔLE DES ÉQUIPES COMPTABLES ET DE GESTION
Les équipes comptables des filiales secondées par les fonctions centrales opèrent une analyse des
comptes et expliquent les évolutions des données financières d’une période à l’autre. Ce travail d’analyse
se fait en liaison avec celui des contrôleurs de gestion locaux et centraux qui analysent les performances
par comparaison avec les données budgétaires et les reprévisions. Si l’analyse des écarts ou tout autre
processus de vérification révèle une faiblesse dans la qualité de l’information émanant des systèmes
opérationnels ou comptables liés, des plans d’action sont mis en œuvre avec la participation active des
opérationnels et de la fonction finance pour enrayer les causes de ces anomalies.
2.4 LE RÔLE DU CONTRÔLE INTERNE COMPTABLE ET CENTRAL
En complément du dispositif existant (contrôle interne, audit RCI Banque, etc.) et dans l’optique d’un
processus permanent de fiabilisation de l’information financière, le service de contrôle interne
comptable et central, rattaché au département du Contrôle Interne, assure des missions d’évaluation de
la qualité du contrôle interne comptable. L’objectif du service est de contrôler régulièrement les
Rapport de Gestion Diac
AGM du 20.05.2022 - Page 7/22
comptabilités des filiales consolidées. Ce dispositif permet ainsi d’améliorer la connaissance et
l’application des principes comptables groupe au sein des filiales.
2.5 L’ANIMATION DE LA FONCTION COMPTABLE
Un service dédié à l’animation de la fonction comptable s’assure des conditions d’élaboration et de
justification des comptes par la remontée d’indicateurs permettant de suivre plus spécifiquement les
principaux points comptables critiques. Ces indicateurs sont renseignés par le responsable financier de
chaque filiale quatre fois par an.
De plus, chaque année, les directions financières des différentes entités évaluent leurs dispositifs de
maîtrise des risques comptables et financiers par rapport à la politique de gestion du groupe. Cette
évaluation s’inscrit dans la démarche globale d’évaluation des risques du groupe RCI Banque.
L’ensemble de ces informations en provenance des filiales fait l’objet, en central, d’analyses et de
contrôles.
Par ailleurs, l’avancement des plans d’action (liés aux missions de contrôle comptable) et les
insuffisances constatées dans les dispositifs de maîtrise des risques comptables font l’objet d’un suivi.
2.6 LA PUBLICATION DES COMPTES
Le groupe publie des informations semestrielles au 30 juin et annuelles au 31 décembre. Ces arrêtés
sont anticipés par la réalisation de préclôtures assurées deux fois par an : au 31 mai pour l’arrêté de juin
et au 31 octobre pour celui de décembre.
Des réunions de synthèse sont organisées entre la direction du groupe (principalement avec la direction
financière) et les commissaires aux comptes.
Le groupe RCI Banque établit ses comptes consolidés en conformité avec le référentiel IFRS publié par
l’IASB (International Accounting Standards Board) et dont le règlement d’adoption est paru au Journal
officiel de l’Union européenne à la date d’arrêté des comptes.
Rapport de Gestion Diac
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DIAC – COMPTE DE RESULTAT FINANCIER (A FIN DECEMBRE 2021)
DIAC-COG
2021 réel
DIAC-COG
2020 réel
Écarts
Cumul à fin Décembre
Actif Productif moyen (APM)
10 718 595
432 461
11 005 697
435 460
-287 101
-3 %
-2 999
Produits financiers
4,03%
3,96%
+0,08 pt
Coût de refinancement
Marge Brute Financière (MBF)
-102 157
-123 761
+21 604
-0,95%
-1,12%
+0,17 pt
330 304
311 699
+18 605
3,08%
2,83%
+0,25 pt
Autres produits de la MBHS
Produits nets des placements
Marge Brute Hors Service (MBHS)
25 968
26 595
-627
0,24%
0,24%
+0,00 pt
-6 253
-1 003
-5 250
-0,06%
-0,01%
-0,05 pt
350 019
337 291
+12 728
3,27%
3,06%
+0,20 pt
Marge sur services
123 003
115 764
+7 239
1,15%
1,05%
+0,10 pt
Autres du PNB
-13 019
-2 010
-11 009
-0,12%
-0,02%
-0,10 pt
CDD étalés
-198 914
-182 693
-16 221
-1,86%
-1,66%
-0,20 pt
CDD non étalables
-7 299
-897
-6 402
-0,07%
-0,01%
-0,06 pt
Total CDD
-206 213
-183 590
-22 623
-1,92%
-1,67%
-0,26 pt
Produit Net Bancaire (PNB)
Coût du risque
253 790
267 455
-13 665
2,37%
2,43%
-0,06 pt
-17 658
-55 368
+37 710
-0,16%
-0,50%
+0,34 pt
Frais de fonctionnement
Autres Produits et Charges Exceptionnels (APCE)
Résultat Avant Impôt (RAI)
-107 972
-100 884
-7 088
-1,01%
-0,92%
-0,09 pt
0
-7 471
+7 471
0,00%
-0,07%
+0,07 pt
128 160
103 732
+24 428
1,20%
0,94%
+0,25 pt
retraitement location financière
retrait APCE
-10 800
0
-2 429
7 471
-8 371
-7 471
Marge Opérationnelle (MOP)
117 360
108 774
+8 586
1,09%
0,99%
+0,11 pt
Impôts
Résultat Net (RN)
-57 761
70 399
20 190
123 922
-77 951
-53 523
0,66%
1,13%
-0,47 pt
Rapport de Gestion Diac
AGM du 20.05.2022 - Page 9/22
DIAC – COMPTE DE RESULTAT SOCIAL (A FIN DECEMBRE 2021)
COMPTE DE RESULTAT
En milliers d'euros
Notes
12/2021
136 631
12/2020
150 189
22
23
24
24
25
26
26
27
27
28
29
Intérêts et produits assimilés
Intérêts et charges assimilées
(124 059)
2 244 744
(2 074 833)
172 216
19 783
(143 730)
2 179 320
(1 961 539)
131 451
9 737
Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées
Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées
Revenus des titres à revenu variable
Commissions (Produits)
Commissions (Charges)
(1 444)
(635)
Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation
Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilées
Autres produits d'exploitation
4 296
3 013
247
178 875
(34 652)
168 047
(27 977)
Autres charges d'exploitation
PRODUIT NET BANCAIRE
521 804
507 876
30
31
Charges générales d'exploitation
(347 047)
(5 806)
(307 532)
(6 022)
Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations
incorporelles et corporelles
RES ULTAT BRUT D'EXPLOITATION
168 951
(158 628)
10 323
194 322
(89 119)
105 203
Coût du risque
RES ULTAT D'EXPLOITATION
RES ULTAT COURANT AVANT IMPOT
Impôts sur les bénéfices
10 323
(33 309)
(22 986)
105 203
(91)
32
RES ULTAT NET
105 112
Rapport de Gestion Diac
AGM du 20.05.2022 - Page 10/22
AFFECTATION DU RESULTAT
Nous vous proposons d'affecter le résultat de l’exercice de la façon suivante :
Résultat net de l'exercice 2021
Report à nouveau antérieur
Décision IAS 19
Solde disponible
Dividendes
-22 986 008,04 EUR
544 174,05 EUR
6 677 000,00 EUR
-15 764 833,99 EUR
0,00 EUR
Solde du compte report à nouveau 2021
-15 764 833,99 EUR
Il est proposé de ne pas distribuer de dividende au titre de l’exercice 2021.
RAPPEL DES DIVIDENDES DISTRIBUES
Les dividendes versés au titre des trois précédents exercices de DIAC S.A ont été :
- Au titre de l’exercice 2018, il n’y a pas eu de dividende distribué.
- Au titre de l’exercice 2019, il n’y a pas eu de dividende distribué.
- Au titre de l’exercice 2020, un dividende de 0,71 EUR par action a été distribué
PARTICIPATION
Nous vous précisons que les résultats de l'exercice donnent lieu à l'application des dispositions
concernant la participation des salariés aux fruits de l'expansion, conformément à l'Ordonnance du
17 août 1967 et aux accords d'entreprise.
ACTIONNARIAT
Conformément à l'article L.233-13 du Code de Commerce, nous vous informons qu’à la date de clôture
de cet exercice :
-
-
le capital de DIAC S.A est détenu à 99,99 % par RCI Banque S.A
DIAC S.A. détient 99.99% de DIAC LOCATION S.A, société de location longue durée et de
gestion de parcs aux entreprises.
DECLARATION CONSOLIDEE DE PERFORMANCE EXTRA-FINANCIERE
Conformément à l'article L225-102-1 du Code de commerce, les informations relatives aux
conséquences sociales et environnementales de l’activité de la Société, font l’objet d’une déclaration
consolidée de performance extra-financière au niveau de Renault S.A, société mère du Groupe
Rapport de Gestion Diac
AGM du 20.05.2022 - Page 11/22
INFORMATIONS SUR LES DELAIS DE PAIEMENT
Conformément à l’article D 441-6 du Code de commerce, nous vous présentons dans le tableau ci-
dessous la décomposition, au 31 décembre 2021, du nombre et montant total hors taxe des factures
reçues non réglées pour les fournisseurs, et des factures émises non réglées pour les clients.
Ces informations n'incluent pas les opérations bancaires et opérations connexes car ces opérations
n'entrent pas dans le périmètre des informations à produire.
DIAC – Dettes Fournisseurs
Article D.441 I. 1° : Factures reçues non réglées au 31/12/2021
dont le terme est échu (TTC)
(En milliers d’euros)
91
jours et
plus
Total (1
jour et
plus)
Hors
échéance
1 à 30
jours
31 à 60
jours
61 à 90
jours
Total
Dettes Fournisseurs
83
858
4 925
9
18
19
4 971
5 054
Dettes sur Créditeurs divers
Fournisseurs factures non parvenue
10 264
570
56
2560
13 450
14 308
53 134
53 134
54 075
15 189
579
74
2579
18 421
72 496
DIAC –Dettes Fournisseurs
Article D.441 -II : Factures reçues ayant connu un retard de paiement au
cours de l'exercice 2021
(En milliers d’euros)
91
jours et
plus
Total (1
jour et
plus)
Sans
retard
1 à 30
jours
31 à 60
jours
61 à 90
jours
Total
A) Tranche de retard de paiement
Nombre cumulé des factures
concernées
304 609
4 214 897
99,99%
5
5
304 614
4 215 029
100%
Montant cumulé des factures
concernées TTC
132
132
Pourcentage du montant total des
factures émises dans l'année TTC
0,01%
0,01%
B) Factures exclues du (A) relatives à des dettes litigieuses ou non comptabilisées
Nombre de factures exclues
Montant total des factures exclues TTC
C) Délai de paiement de référence utilisé (contractuel ou délai légal - article L.441-6 ou article L.443-1 du code de
commerce)
Délai de paiement utilisé pour le calcul
30 jours
des intérêts de retard
Rapport de Gestion Diac
AGM du 20.05.2022 - Page 12/22
DIAC – Créances clients
Article D.441 I. 2° : Factures émises non réglées au 31/12/2021
dont le terme est échu (TTC)
(En milliers d’euros)
91
jours et
plus
Total (1
jour et
plus)
Hors
échéance
1 à 30
jours
31 à 60
jours
61 à 90
jours
Total
Débiteurs divers
940
17 358
130
7299
9 511
34 298
35 238
Créances rattachées sur débiteurs
divers
140 182
140 182
141 122
17 358
130
7 299
9 511
34 298 175 420
DIAC – Créances clients
Article D.441 -II : Factures émises ayant connu un retard de
paiement au cours de l'exercice 2021
(En milliers d’euros)
91
jours et
plus
Total (1
jour et
plus)
Sans
retard
1 à 30
jours
31 à 60
jours
61 à 90
jours
Total
A) Tranche de retard de paiement
Nombre cumulé de factures
concernées
329 109
1 149 899
98,61%
69
213
230
852
330
4 462
13 825
1,19%
5 091
16 183
1,39%
334 200
Montant cumulé des factures
concernées TTC
1 166
082
1 293
0,11%
Pourcentage du montant total des
factures reçues dans l'année TTC
0,02%
0,07%
100%
B) Factures exclues du (A) relatives à des créances litigieuses ou non comptabilisées
Nombre de factures exclues
Montant total des factures exclues TTC
C) Délai de paiement de référence utilisé (contractuel ou délai légal - article L.441-6 ou article L.443-1 du code de
commerce)
Délai de paiement utilisé pour le calcul
des intérêts de retard
30 jours
Ces informations n'incluent pas les opérations bancaires et opérations connexes car ces
opérations n'entrent pas dans le périmètre des informations à produire.
Rapport de Gestion Diac
AGM du 20.05.2022 - Page 13/22
Après avoir pris connaissance des documents comptables qui vous sont présentés et des commentaires
dont ils sont assortis, ainsi que des rapports de vos Commissaires aux comptes, vous aurez à statuer sur
les questions inscrites à l'ordre du jour :
A titre ordinaire :
-
-
-
-
-
Approbation des comptes annuels 2021
Approbation des comptes consolidé 2021
Affectation du résultat et détermination du dividende
Absence de conventions réglementées
Quitus aux administrateurs de leur gestion pour l’exercice écoulé
A titre extraordinaire :
-
Modification des statuts
A titre ordinaire :
-
Pouvoirs en vue des formalités
Le Conseil d'Administration
Rapport de Gestion Diac
AGM du 20.05.2022 - Page 14/22
ANNEXE
Tableaux des résultats des 5 derniers exercices
Années
2017
2018
2019
2020
2021
Capital en fin d'exercice (en keur)
Capital social
560 956
647 266
659 334
415 101
415 101
Nombre d'actions ordinaires émises
36 784 000
59 932 000
96 535 000 96 535 000 96 535 000
Opérations et résultats de l'exercice (en keur)
Produit net bancaire
173 884
856 009
134 815
186 357
507 876
521 804
Bénéfice avant impôts, dotations aux amortissements et
provisions
1 140 813
1 408 815 1 937 890
2 045 460
Impôts sur les
bénéfices
Bénéfice après impôts, dotations aux amortissements et
provisions
31
(250)
16
(91)
(33 309)
(22 986)
(163 773)
(238 312)
(244 390)
105 112
68 540
Résultat distribué
Résultats par action (en Euro)
Bénéfice après impôts mais avant dotations aux amort. et
provisions
Bénéfice après impôts, dotations aux amortissements et
provisions
20,07
20,84
(0,24)
1,09
0,71
Résultat distribué par action
Personnel
Effectif moyen de l'exercice
Masse salariale de l'exercice
Avantages sociaux de l'exercice
1 382
83 952
46 298
1 454
88 609
49 531
1 450
97 315
48 700
1 448
99 406
53 279
1 460
104 591
45 749
Rapport de Gestion Diac
AGM du 20.05.2022 - Page 15/22
ANNEXE : LES RISQUES FINANCIERS
La gestion des risques financiers du groupe DIAC est appréhendée dans le cadre de la gestion globale
des risques assurée par le groupe RCI Banque. A ce titre, la holding RCI Banque S.A. réalise des
opérations sur instruments financiers pour l’essentiel, liées à sa fonction de centrale de refinancement
du groupe RCI Banque.
Refinancement et gestion de bilan
La Direction Financements et Trésorerie assure le refinancement des entités du groupe éligibles au
refinancement centralisé. Elle emprunte les ressources nécessaires à la continuité de l’activité
commerciale (émission d’obligations et de titres de créances négociables, titrisations, emprunts
interbancaires…), procède aux équilibrages actif-passif et aux ajustements de trésorerie des sociétés du
groupe, tout en gérant et minimisant l’exposition aux risques financiers par l’utilisation des swaps de
taux d’intérêt et de change ainsi que d’opérations de change au comptant et à terme.
Les principes de politique financière s’étendent à l’ensemble des filiales consolidées du groupe RCI
Banque et sont adaptés et déclinés au sein des filiales dont le refinancement n’est pas centralisé.
Les opérations sur instruments financiers réalisées par la holding RCI Banque sont, pour l’essentiel,
liées à sa fonction de centrale de refinancement du groupe.
L’ORGANISATION DU CONTRÔLE DES RISQUES DE MARC
Le dispositif spécifique de contrôle des risques de marché s’inscrit dans le cadre du dispositif global de
contrôle interne du groupe RCI Banque, selon des normes validées par le Conseil d’administration de
RCI Banque. La gestion des risques de marché (risque global de taux, de liquidité et de change) et le
respect des limites qui s’y rapportent sont assurés, pour l’ensemble du périmètre groupe RCI Banque,
par la Direction Financements et Trésorerie de RCI Banque. Le système des limites qui encadre le
dispositif est validé par l’actionnaire et périodiquement actualisé. Le Service des Risques Financiers,
rattaché au Département Risques et Réglementation Bancaire (Direction de la Gestion des Risques),
assure la production d’un reporting quotidien et la surveillance de l’exposition du groupe aux risques
financiers.
Une liste des produits autorisés, validée par le Directeur Général de RCI Banque, précise les instruments
de change et de taux ainsi que la nature des devises susceptibles d’être utilisées au titre de la gestion des
risques de marché.
LA GESTION DES RISQUES GLOBAUX DE TAUX D’INTÉRÊT, DE CHANGE, DE
CONTREPARTIE ET DE LIQUIDITÉ
Rapport de Gestion Diac
AGM du 20.05.2022 - Page 16/22
LE RISQUE DE TAUX
Le risque global de taux d’intérêt représente l’impact d’une variation potentielle des taux sur la valeur
économique et les revenus futurs.
L’objectif du groupe RCI Banque est de limiter au maximum ce risque.
Deux indicateurs de suivi sont utilisés en interne pour le risque de taux :
-
La sensibilité actualisée (economic value - EV), qui consiste à mesurer à un instant t l’impact
d’une variation des taux d’intérêt sur la valeur de marché des flux du bilan d’une entité. La valeur de
marché est déterminée par l’actualisation des flux futurs aux taux de marché à l’instant t. Cette mesure
sert à fixer les limites applicables aux entités de gestion du groupe.
-
La marge nette d’intérêt qui consiste à mesurer un gain ou une perte, selon une vision compte
de résultat. Il est présenté comme la différence de revenu d’intérêts futurs sur un horizon défini. La
particularité de la sensibilité en vision MNI, comparativement à la vision actuarielle de la sensibilité, est
la linéarisation de l’impact des nouvelles opérations.
Pour tenir compte de la difficulté à ajuster exactement la structure des emprunts avec celle des prêts,
une souplesse limitée est admise dans la couverture du risque de taux par chaque filiale.
Cette souplesse se traduit par l’attribution d’une limite en sensibilité pour chaque filiale validée par le
comité financier, déclinaison individuelle de la limite globale définie par le Conseil d’Administration de
RCI Banque.
Limite centrale de refinancement :
Limite des filiales de financement des ventes :
Non Alloués :
32 M€
29,5 M€
8,5 M€
Total limite de sensibilité en M€ accordé
par le Conseil d’administration sur avis du Comité des Risques de RCI Banque :
70M€
Conformément aux évolutions réglementaires (EBA/GL/2018/12), RCI Banque mesure également la
sensibilité de la marge nette d’intérêts (MNI) et la sensibilité de la valeur économique des Fonds Propres
(EVE).
Les calculs sont basés sur des échéanciers (gap) actif et passif moyens mensuels qui intègrent les
opérations à taux fixe et les opérations à taux variable jusqu’à leur prochaine date de révision.
Les échéancements des encours sont déterminés en tenant compte des caractéristiques contractuelles
des opérations et des résultats de la modélisation des comportements historiques de la clientèle
(remboursements anticipés, etc.), complétés d’hypothèses sur certains agrégats (fonds propres, etc.).
Rapport de Gestion Diac
AGM du 20.05.2022 - Page 17/22
Le calcul de sensibilité est effectué quotidiennement par devise et par entité de gestion (centrale de
refinancement, filiales de financement des ventes françaises et étrangères) et permet une gestion globale
du risque de taux sur le périmètre consolidé groupe RCI Banque. Le suivi est réalisé par le Service des
Risques Financiers, qui est rattaché au Département Risques et Réglementation Bancaire (Direction de
la Gestion des Risques).
La situation de chaque entité au regard de sa limite est vérifiée chaque jour, et des directives de
couverture immédiate sont données aux filiales si la situation l’impose.
Le résultat des contrôles fait l’objet d’un reporting mensuel au comité financier qui vérifie la conformité
des positions avec la stratégie financière du groupe ainsi qu’avec les notes de procédure en vigueur.
Au 31 Décembre 2021, la sensibilité globale au risque de taux de RCI Banque s’est maintenue en dessous
de la limite fixée par le groupe (70 M€).
La sensibilité en valeur absolue du groupe DIAC au risque de taux (variation uniforme de la courbe de
taux de +100bps) constatée au 31 Décembre 2021 est de + 0.369 millions d'euros, en dessous de la
limite de 4,45 millions d'euros.
Au 31 Décembre 2021, une hausse des taux de 100bps en valeur relative de la sensibilité de la MNI
aurait un impact positif de -210K€ sur DIAC, un impact négatif de -170 K€ sur Diac Location et un
impact positif de 5 K€ sur l’activité carte de la société DIAC.
La somme des valeurs absolues des sensibilités à la MNI des filiales du groupe DIAC s'élève à + 385
K€.
L’ANALYSE DU RISQUE STRUCTUREL DE TAUX FAIT RESSORTIR LES POINTS
SUIVANTS :
FILIALES DE FINANCEMENT DE VENTES
La quasi-totalité des prêts accordés à la clientèle par les filiales de financement des ventes est effectuée
à taux fixe pour des durées comprises entre un et soixante-douze mois.
Ces prêts sont couverts par des ressources à taux fixe de même structure. Ils sont adossés en macro-
couverture et ne génèrent qu’un risque de taux résiduel.
Dans les filiales où la ressource est à taux variable, le risque de taux est couvert grâce à des swaps de
taux d’intérêt de macro-couverture.
CENTRALE DE REFINANCEMENT
L’activité principale de RCI Holding est d’assurer le refinancement des filiales commerciales du groupe.
Les encours des filiales de financement des ventes sont adossés à des ressources à taux fixe, pour
certaines micro-couvertes par des swaps de taux d’intérêt, et à des ressources à taux variable.
Rapport de Gestion Diac
AGM du 20.05.2022 - Page 18/22
Des opérations de macro-couverture réalisées sous la forme de swaps de taux d’intérêt, permettent de
maintenir la sensibilité du holding de refinancement sous la limite définie par le Groupe (32 M€).
Ces swaps sont valorisés en juste valeur par les réserves conformément à la norme IFRS 9. Ces
opérations de macro-couverture couvrent des ressources à taux variables et / ou des ressources à taux
fixe variabilisées par la microcouverture de swaps.
Des tests sont réalisés mensuellement afin de vérifier :
- l’efficacité de la couverture des ressources à taux fixe par les swaps d’intérêts les micro-couvrant ;
- la pertinence des opérations de macro-couverture, en confrontant celles-ci aux ressources à taux
variable / à taux fixe variabilisées
Ces données sont calculées sur la base de scenarios simplifiés, en partant de l’hypothèse que toutes les
positions courent jusqu’à leur maturité et qu’elles ne sont pas réajustées pour tenir compte des nouvelles
conditions de marché.
La sensibilité des réserves à une variation des taux d’intérêts exposée ci-dessus ne saurait aucunement
être représentative d’un impact sur les résultats futurs.
LE RISQUE DE LIQUIDITE
RCI Banque porte une grande attention à la diversification de ses sources d’accès à la liquidité.
A cette fin, RCI Banque s’impose des normes internes strictes.
Le pilotage du risque de liquidité de RCI Banque repose sur les éléments suivants :
La liquidité statique
Cet indicateur mesure l’écart entre le passif et l’actif à une date donnée sans hypothèses de
renouvellement de passif ou d’actif. Il matérialise des impasses ou « gaps » de liquidité statique. La
politique du groupe est de refinancer ses actifs par des passifs d’une durée supérieure, maintenant ainsi
des gaps de liquidité statique positifs sur l’ensemble des pôles du bilan.
La réserve de liquidité
La réserve de liquidité correspond aux sources de liquidité d’urgence utilisables par RCI Banque en cas
de besoin. Elle se compose d’actifs hautement liquides, High Quality Liquid Assets (HQLA) tels que
définis par le comité de Bâle pour le calcul du ratio de liquidité LCR, d’actifs financiers non reconnus
comme HQLA par le comité de Bâle, de lignes bancaires bilatérales confirmées et de collatéral
mobilisable auprès de la Banque Centrale Européenne (BCE) et non déjà compté en HQLA ou actifs
financiers. Au sein du périmètre de refinancement centralisé et pour les entités en refinancement local
matérielles, des niveaux minimum et adéquat de réserve de liquidité sont définis semestriellement par le
Comité Financier.
Rapport de Gestion Diac
AGM du 20.05.2022 - Page 19/22
Scénarios de stress
Le Comité Financier est informé chaque mois de l’horizon pendant lequel l’entreprise peut assurer la
continuité de son activité en utilisant sa réserve de liquidité dans divers scénarios de stress. Les scénarios
de stress comprennent des hypothèses de fuite des dépôts, de perte d’accès à de nouveaux financements,
d’indisponibilité partielle de certains éléments de la réserve de liquidité ainsi que des prévisions de
production de nouveaux crédits. Les hypothèses de fuite des dépôts stressées sont très conservatrices
et font l’objet de backtestings réguliers.
LE RISQUE DE CHANGE
Depuis mai 2009, RCI Banque a été autorisée par l’ACPR à exclure les actifs durables et structurels de
sa position de change compte tenu du respect des conditions de l’article 331 de l’arrêté du 20 février
2007.
En conséquence, la position de change se situant en dessous du seuil de 2 % des fonds propres défini
à l’article 293-2 de l’arrêté du 20 février 2007, RCI Banque ne calcule plus d’exigences en fonds propres
au titre du risque de change.
RCI Banque encadre néanmoins par des limites sa position de change transactionnelle qui provient des
cash-flows libellés dans des devises autres que la devise patrimoniale.
RCI Banque encadre néanmoins sa position de change transactionnelle.
CENTRALE DE REFINANCEMENT
Très faible historiquement, la position de change de RCI Banque S.A., centrale de refinancement, s’est
maintenue en dessous de 4 M€ tout au long de l’année.
Aucune position n’est admise dans le cadre de la gestion du refinancement : la salle des marchés assure
à cet égard, la couverture systématique de la totalité des flux concernés.
Des positions résiduelles et temporaires en devises, liées aux décalages de flux inhérents à la gestion
d’une trésorerie multidevises, peuvent toutefois subsister. Ces positions éventuelles font l’objet d’un
suivi quotidien et obéissent au même souci de couverture.
Toute autre opération de change (notamment au titre de l’anticipation de la couverture des dividendes
prévisionnels) ne peut être initiée que sur décision du directeur de la Direction Financements et
Trésorerie.
-
FILIALES DE FINANCEMENT DE VENTES
Les filiales de financement des ventes ont l’obligation de se refinancer dans leur propre devise et ne
sont donc pas exposées.
Rapport de Gestion Diac
AGM du 20.05.2022 - Page 20/22
Par exception, des limites sont allouées aux filiales où les activités de financement des ventes ou le
refinancement sont multidevises, ainsi qu’à celles étant autorisées à placer une partie de leurs excédents
de trésorerie dans une devise autre que leur devise patrimoniale.
La limite globale du groupe RCI Banque accordée par le Président du Comité d’Administration sur avis
du Président du Comité des Risques du Conseil est de 35 M€.
Au 31 Décembre 2021, la position de change transactionnelle consolidée du groupe RCI Banque est à
4,2 M€.
LE RISQUE DE CONTREPARTIE
Le risque de contrepartie bancaire chez RCI Banque résulte de diverses opérations de marché réalisées
par les entités du groupe dans le cadre de leurs activités quotidiennes (placements des excédents de
trésorerie, opérations de couverture de taux ou de change, investissements en actifs liquides…).
Les opérations sont réalisées auprès d’établissements bancaires de premier ordre et dont le risque est
encadré par des limites définies par RCI Banque, puis validées par Renault dans le cadre de la
consolidation des risques de contrepartie au niveau du groupe.
La calibration des limites s’appuie sur une méthode interne basée sur le niveau des fonds propres, la
notation « long terme » par les agences de notation et l’appréciation qualitative de la contrepartie.
Ces limites sont suivies quotidiennement. L’ensemble des résultats des contrôles est communiqué
mensuellement au comité financier RCI Banque et intégré au suivi consolidé du risque de contrepartie
du Groupe Renault.
De plus, pour satisfaire aux exigences règlementaires résultant de la mise en application du ratio de
liquidité à 30 jours « Liquidity Coverage Ratio » (LCR), RCI Banque a constitué un portefeuille
d’investissements en actifs liquides. Ces derniers sont encadrés par des limites en montant et en durée
définies pour chaque émetteur.
RCI Banque a également investi dans des fonds monétaires, des titres de dettes d’entreprises et un fonds
composé de titres de créances émises par des agences européennes, des états et des émetteurs
supranationaux. Chacun de ces investissements fait l’objet d’une limite spécifique validée en comité
financier et revue au moins une fois par an.
Des accords ponctuels sont aussi donnés aux filiales de financement des ventes afin qu’elles puissent
investir dans des bons du Trésor ou de la Banque Centrale des pays dans lesquelles elles résident.
Ces limites font également l’objet d’un suivi quotidien et sont remontées mensuellement au comité
financier RCI Banque.
Rapport de Gestion Diac
AGM du 20.05.2022 - Page 21/22
S’agissant des entités financières, le risque prend en compte l’exposition cash (dépôts et intérêts courus)
ainsi que l’exposition sur instruments dérives calculé par la méthode forfaitaire interne telle que présenté
ci-après lorsqu’il n’existe pas de dispositif de mitigation du risque par échange de collatéral.
Méthode forfaitaire :
L’exposition au risque de contrepartie est mesurée en utilisant des coefficients de pondération qui
dépendent du type d’instruments et de la durée de l’opération.
Durée résiduelle Coefficient Taux
Durée initiale
Coefficient Change
(en % du nominal)
(en % du
nominal)
Entre 0 et 1 an
Entre 1 et 2 ans
Entre 2 et 3 ans
Entre 3 et 4 ans
Entre 4 et 5 ans
Entre 5 et 6 ans
Entre 6 et 7 ans
Entre 7 et 8 ans
Entre 8 et 9 ans
Entre 9 et 10 ans
2%
5%
Entre 0 et 1 an
Entre 1 et 2 ans
Entre 2 et 3 ans
Entre 3 et 4 ans
Entre 4 et 5 ans
Entre 5 et 6 ans
Entre 6 et 7 ans
Entre 7 et 8 ans
Entre 8 et 9 ans
Entre 9 et 10 ans
6%
18%
22%
26%
30%
34%
38%
42%
46%
50%
8%
11%
14%
17%
20%
23%
26%
29%
Ces coefficients sont volontairement plus élevés que ceux prévus par la réglementation sur l’adéquation
des fonds propres, ce qui correspond à une approche délibérément prudente et conservatrice dans les
conditions actuelles du marché. Il n’est pas fait de compensation entre les risques liés aux positions se
neutralisant avec une même contrepartie.
Pour s’assurer du caractère conservateur de cette méthode, l’exposition sur dérivés est recalculée
périodiquement selon la méthode réglementaire « mark to market positif + add-on » présentée ci-
dessous :
Méthode « mark to market positif + add-on »:
Cette méthode est basée sur la méthode règlementaire dite des grands risques. L’exposition sur produits
dérivés (taux et change), est calculée comme la somme des pertes potentielles, calculées sur la base de
la valeur de remplacement des contrats réalisés avec la contrepartie sans compensation avec les gains
Rapport de Gestion Diac
AGM du 20.05.2022 - Page 22/22
potentiels, augmentée d’un « add-on» représentant le risque potentiel futur. Ce risque potentiel futur est
déterminé par la réglementation bancaire française (règlement (UE) n° 575/2013 du parlement
européen et du conseil du 26 juin 2013 article 274) comme suit :
Contrats sur taux
d'intérêts
(en % du nominal)
0%
Contrats sur taux de
change et sur l'or (en % du
Durée résiduelle
nominal)
1%
5%
7,50%
<= 1 an
1 an < durée <= 5 ans
> 5 ans
0,50%
1,50%
Selon la méthode forfaitaire, il s’élève à 201 millions d’euros au 31 Décembre 2021, contre 239 millions
d’euros au 31 décembre 2020. Selon la méthode « mark to market positif + add on », l’équivalent risque
de contrepartie s’élève à 27 millions d’euros au 31 Décembre 2021, contre 18 millions d’euros au 31
Décembre 2020. Ces montants ne concernent que des établissements de crédit. Ils ont été déterminés
sans prendre en compte les accords de compensation conformément à la méthodologie décrite ci-
dessus.
Groupe DIAC - Rapport Financier Annuel
31 décembre 2021
DIAC
RAPPORT GENERAL
DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
SUR LES COMPTES CONSOLIDES
31 décembre 2021
28
Tour EXALTIS - 61, rue Henri Regnault
92400 Courbevoie
Tour EQHO - 2 Avenue Gambetta - CS 60055
92066 Paris la Défense Cedex
France
Tél : +33 (0) 1 49 97 60 00
France
Tél : +33 (0) 1 55 68 86 66
DIAC S.A.
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes
consolidés
Exercice clos le 31 décembre 2021
Mazars
KPMG S.A.
Société Anonyme d’Expertise Comptable et de Commissariat aux
Comptes à Directoire et Conseil de Surveillance
61, rue Henri Regnault – 92400 Courbevoie
Capital social de 8 320 000 euros – RCS Nanterre N° 784 824 153
Société Anonyme d’Expertise Comptable et de Commissariat aux
Comptes
Tour EQHO - 2 Avenue Gambetta - CS 60055 - 92066 Paris la
Défense Cedex
Capital social de 5 407 100 euros – RCS Nanterre n° 775 726 417
DIAC S.A.
Société Anonyme au capital de 415 100 500 euros
14 Avenue du Pavé Neuf, 93160 Noisy-le-Grand
RCS : Bobigny 702 002 221
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés
Exercice clos le 31 décembre 2021
A l’assemblée générale de la société DIAC S.A.,
Opinion
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué
l’audit des comptes consolidés de la société DIAC S.A. relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2021,
tels qu’ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans
l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de
l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l'ensemble
constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité des comptes et
de l’audit.
Fondement de l’opinion
Référentiel d’audit
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous
estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre
opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie «
Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent
rapport.
Indépendance
Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le
code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la
période du 1er janvier 2021 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas
fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014.
Justification des appréciations - Points clés de l’audit
La crise mondiale liée à la pandémie de COVID-19 crée des conditions particulières pour la préparation
et l’audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés
Exercice clos le 31 décembre 2021
30
le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises,
particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs
perspectives d’avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail
à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les
modalités de mise en œuvre des audits.
C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L.823-9 et
R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre
connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre
jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice,
ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris
dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas
d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément.
Appréciation du risque de crédit et évaluation des dépréciations (buckets 1, 2 et 3)
Risque identifié DIAC S.A constitue des dépréciations pour couvrir les risques de pertes résultant
de l'incapacité de ses clients à faire face à leurs engagements financiers. En
conformité avec la norme IFRS 9 « Instruments financiers », DIAC S.A. calcule
des dépréciations sur pertes de crédit attendues sur les actifs sains (bucket 1),
sur les actifs dont le risque s’est dégradé depuis la comptabilisation initiale
(bucket 2) et sur les actifs défaillants (bucket 3).
Nous considérons que les dépréciations pour pertes attendues sur le
financement des ventes constituent un point clé de l’audit en raison de
l’importance du montant des crédits à la clientèle et au réseau de
concessionnaires à l’actif du bilan du groupe, de l’utilisation de nombreux
paramètres et hypothèses dans les modèles de calcul et du recours au jugement
par la direction pour l’estimation des pertes de crédit attendues.
Ces jugements sont plus importants compte tenu du contexte évolutif de la crise
Covid-19 qui a engendré des incertitudes sur l’économie mondiale pour les
prochaines années.
Les modalités d’estimation des impacts de l’évolution de la crise Covid-19 sont
décrites dans la note 2 « Faits marquants » des états financiers et ont
principalement consisté à constituer des dépréciations complémentaires sur les
segments de clientèle plus particulièrement touchés par la crise et à modifier les
pondérations des scénarios utilisés dans le calcul du « forward looking ».
Les dépréciations déterminées en application d’IFRS 9 sont détaillées dans la
note 4 des annexes aux comptes consolidés et s'élèvent au 31 décembre 2021
à 313 millions d'euros pour un encours de 15 784 millions d'euros de valeur brute.
Notre réponse
Avec l’appui de nos équipes spécialisées, nos travaux ont notamment consisté à
:
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés
Exercice clos le 31 décembre 2021
31  
Evaluer les contrôles clés relatifs à la gouvernance mise en place pour valider
les changements de paramètres et les hypothèses clés qui soutiennent le
calcul de dépréciations pour pertes de crédit attendues ;
Apprécier le processus de classification des actifs par catégorie et plus
particulièrement l’identification d’une hausse significative du risque de crédit ;
Tester l’efficacité du dispositif visant à s’assurer de l’exhaustivité et de la
qualité des données utilisées pour la détermination des dépréciations ;
Apprécier les méthodologies appliquées pour déterminer les paramètres
utilisés dans le modèle de dépréciation et leur correcte insertion
opérationnelle dans le système d’information ;
Examiner la documentation sous tendant les hypothèses prises pour la
détermination des dépréciations complémentaires constituées pour intégrer
les impacts de la crise Covid-19 ;
Apprécier les hypothèses utilisées dans la détermination des dépréciations
Forward Looking statistique, notamment la pondération des différents
scenarios retenue ;
Réaliser des procédures analytiques sur l'évolution des encours de crédits à
la clientèle et au réseau de concessionnaires, et des dépréciations afférentes
d'un exercice à l'autre ;
Examiner la conformité des informations publiées dans les notes de l’annexe
aux comptes consolidés au regard des règles comptables applicables.
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés
Exercice clos le 31 décembre 2021
32
Vérifications spécifiques
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en
France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations
relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d’administration.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes
consolidés.
Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires
Format de présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le
rapport financier annuel
Nous avons également procédé, conformément à la norme d’exercice professionnel sur les diligences
du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format
d’information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le
règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes
consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l'article L. 451-1-2
du code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du directeur général. S’agissant de
comptes consolidés, nos diligences comprennent la vérification de la conformité du balisage de ces
comptes au format défini par le règlement précité.
Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes consolidés destinés à
être inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format
d'information électronique unique européen.
Il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes consolidés qui seront effectivement inclus par
votre société dans le rapport financier annuel déposé auprès de l’AMF correspondent à ceux sur
lesquels nous avons réalisé nos travaux.
Désignation des commissaires aux comptes
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société DIAC S.A. par l’assemblée générale
du 22 mai 2014 pour le cabinet KPMG S.A. et du 29 avril 2020 pour le cabinet Mazars.
Au 31 décembre 2021, le cabinet KPMG S.A. était dans la 8ème année de sa mission sans interruption
et le cabinet Mazars dans la 2ème année de sa mission.
Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement
d’entreprise relatives aux comptes consolidés
Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément
au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle
interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas
d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.
Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la
société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations
nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité
d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés
Exercice clos le 31 décembre 2021
33
Il incombe au comité des comptes et de l’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information
financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que
le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au
traitement de l'information comptable et financière.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration.
Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes
consolidés
Objectif et démarche d’audit
Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance
raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies
significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois
garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de
systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou
résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement
s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions
économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.
Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des
comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en
France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit.
En outre :
il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies
significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre
des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et
appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative
provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une
erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les
fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ;
il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures
d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité
du contrôle interne ;
il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable
des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant
fournies dans les comptes consolidés ;
il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de
continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude
significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la
capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments
collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés
Exercice clos le 31 décembre 2021
34
événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à
l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les
informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces
informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec
réserve ou un refus de certifier ;
il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes
consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une
image fidèle ;
concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de
consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une
opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la
réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes.
Rapport au comité des comptes et de l’audit
Nous remettons au comité des comptes et de l’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des
travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos
travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du
contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration
et au traitement de l’information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité des comptes et de l’audit figurent les
risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des
comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous
appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au comité des comptes et de l’audit la déclaration prévue par l’article 6 du
règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France
telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et
dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous
entretenons avec le comité des comptes et de l'audit des risques pesant sur notre indépendance et des
mesures de sauvegarde appliquées.
Les Commissaires aux comptes,
Mazars
KPMG S.A.
Courbevoie, le 7avril 2022
Paris la Défense, le 7 avril 2022
Anne VEAUTE
Ulrich SARFATI
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés
Exercice clos le 31 décembre 2021
35
Groupe DIAC - Rapport Financier Annuel
31 décembre 2021
31 Décembre 2021  
36  
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
SOMMAIRE
BILAN ET COMPTE DE RESULTAT .......................................................................................................................38  
TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE CONSOLIDES .....................................................................................42
37
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
BILAN CONSOLIDE
12/2020
Retraité*
ACTIF - En millions d'euros
Notes
12/2021
Prêts et créances au coût amorti sur les établissements de crédit
Prêts et créances au coût amorti sur la clientèle
Actifs d'impôts courants
2
4 287
14 937
3
4 014
3 et 4
15 495
5
Actifs d'impôts différés
5
3
4
54
Créances fiscales hors impôts courants
Comptes de régularisation et actifs divers
Opérations de location opérationnelle
Immobilisations corporelles et incorporelles
5
5
30
419
534
18
364
619
21
3 et 4
6
TOTAL ACTIF
20 231
20 571
12/2020
Retraité*
PASSIF - En millions d'euros
Notes
12/2021
Dettes envers les établissements de crédit
Dettes envers la clientèle
Dettes représentées par un titre
Passifs d'impôts courants
Passifs d'impôts différés
7.1
7.2
7.3
9
12 300
82
12 867
76
4 175
4
3 980
1
9
495
3
441
3
Dettes fiscales hors impôts courants
Comptes de régularisation et passifs divers
Provisions
9
9
622
59
684
79
10
12
Dettes subordonnées
17
14
Capitaux propres
2 474
2 426
- Dont capitaux propres part du groupe
Capital souscrit et réserves liées
Réserves consolidées et autres
Gains ou pertes latents
2 474
415
2 426
415
1 952
(8)
1 882
(10)
Résultat de l'exercice
115
139
TOTAL PASSIF
20 231
20 571
* Les comptes 2020 ont fait l’objet d’un retraitement dont le détail est présenté en faits marquants de l’exercice.
38  
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE
12/2020
Retraité*
En millions d'euros
Notes
12/2021
Intérêts et produits assimilés
19
20
21
21
22
23
23
430
(197)
348
415
(195)
330
Intérêts et charges assimilées
Commissions (Produits)
Commissions (Charges)
(186)
(3)
(168)
1
Gains (pertes) nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat
Produits des autres activités
220
177
Charges des autres activités
(217)
(150)
PRODUIT NET BANCAIRE
395
410
Charges générales d'exploitation
24
25
(163)
(7)
(163)
(7)
Dotations aux amortissements et dépréciations des immobilisations
incorporelles et corporelles
RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION
225
(16)
209
240
(116)
124
Coût du risque
RESULTAT D'EXPLOITATION
Gains ou pertes nets sur autres actifs immobilisés
RESULTAT AVANT IMPOTS
Impôts sur les bénéfices
209
(94)
115
124
15
26
RESULTAT NET
139
Dont part des participations ne donnant pas le contrôle
Dont part des actionnaires de la société mère
115
139
Résultat net par action (1) et en euros
Résultat net dilué par action et en euros
1,19
1,19
1,44
1,44
(1) Résultat net - Part des actionnaires de la société mère rapportée au nombre d'actions
* Les comptes 2020 ont fait l’objet d’un retraitement dont le détail est présenté en faits marquants de l’exercice.
Le groupe DIAC S.A. applique IAS 33 et sur cette base considère que le résultat de base par action est calculé en divisant le
bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires par le nombre d’actions émises, ordinaires, en circulation pendant la période.
Le groupe n'a pas d'actions propres. Le résultat dilué par action reflète la dilution potentielle qui pourrait survenir en cas de
conversion des instruments dilutifs en actions ordinaires. Le groupe n’a pas émis d'instruments dilutifs en actions ordinaires.
39  
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
ETAT DE RESULTAT GLOBAL CONSOLIDE
12/2020
Retraité*
En millions d'euros
RESULTAT NET
12/2021
115
139
Réévaluation du passif net au titre des avantages postérieur à l’emploi
2
(1)
Total des éléments qui ne seront pas reclassés ultérieurement en résultat net
2
(1)
Autres éléments du résultat global
RESULTAT GLOBAL
2
(1)
117
138
Dont part des participations ne donnant pas le contrôle
Dont part des actionnaires de la société mère
117
138
* Les comptes 2020 ont fait l’objet d’un retraitement dont le détail est présenté en faits marquants de l’exercice.
40
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDES
Gains ou
pertes
conversion latents ou
différés
Réserves Réserves
liées au consolidée
Ecarts de
Résultat Capitaux Capitaux
Capital
(1)
Total
net
propres
propres
capital
s
capitaux
propres
consolidés
En millions d'euros
(Part des
(Part des
(Part des part.
actionnaires de actionnaires de ne donnant pas
la société mère) la société mère) le contrôle)
Capitaux propres au 31 décembre 2019*
Affectation du résultat de l'exercice précédent
Retraitement des capitaux propres d'ouverture*
Capitaux propres au 1 janvier 2020*
659
1 529
120
(9)
120
2 300
2 300
(120)
(12)
(12)
2 288
(1)
(12)
2 288
(1)
659
1 638
(9)
Réévaluation du passif net au titre des avantages
postérieurs à l'emploi.
(1)
Résultat de la période avant affectation
139
139
139
Résultat global de la période
(1)
139
138
138
Effet des augmentations de capital
(244)
244
Capitaux propres au 31 décembre 2020*
Affectation du résultat de l'exercice précédent
Capitaux propres au 1 janvier 2021
415
1 882
139
(10)
139
2 426
2 426
(139)
415
2 021
(10)
2 426
2 426
Réévaluation du passif net au titre des avantages
postérieurs à l'emploi.
2
2
2
Résultat de la période avant affectation
115
115
117
115
117
Résultat global de la période
2
115
Distribution de l'exercice (2)
(69)
(69)
(69)
Capitaux propres au 31 décembre 2021
415
1 952
(8)
115
2 474
2 474
(1)
(2)
En 31 décembre 2021, le capital social de DIAC S.A. de 415 100 500 euros est composé de 96 535 000 actions de 4,30 euros entièrement libérées et
détenues par RCI Banque SA.
Au 31 décembre 2021, DIAC S.A. a procédé au versement d’un dividende de 68 540 000 euros
* Les comptes 2020 ont fait l’objet d’un retraitement dont le détail est présenté en faits marquants de l’exercice.
41  
 
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE CONSOLIDES
12/2020
Retraité*
En millions d'euros
12/2021
115
Résultat net revenant aux actionnaires de la société mère
139
Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles
Dotations nettes aux provisions
7
(34)
53
7
85
Produits et charges d'impôts différés
(18)
(1)
Autres (portefeuille d'instruments dérivés en juste valeur par résultat)
4
Capacité d'autofinancement
145
212
Autres mouvements (créances et dettes rattachées, charges constatées d'avance)
(153)
126
Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net et autres ajustements
(123)
199
Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit
(987)
(147)
(840)
638
635
(1 793)
(1 644)
(149)
(337)
(369)
32
- Encaissements / décaissements liés aux créances sur établissements de crédit
- Encaissements / décaissements liés aux dettes sur établissements de crédit
Flux liés aux opérations avec la clientèle
- Encaissements / décaissements liés aux créances sur la clientèle
- Encaissements / décaissements liés aux dettes sur la clientèle
3
Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers
- Encaissements / décaissements liés aux dettes représentées par des titres
- Encaissements / décaissements liés aux valeurs à l'encaissement
Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles
273
201
1 921
1 825
96
72
(76)
(209)
Flux net de trésorerie généré par l'activité opérationnelle (A)
Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles
Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement (B)
(84)
(3)
129
(6)
(6)
(3)
Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires
(69)
- Dividendes versés
(69)
Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C)
(69)
(1)
Effet des var. des taux de change et de périmètre sur la trésorerie et équivalents (D)
Variation nette de la trésorerie et équivalents de trésorerie (A+ B+C+D)
2
(157)
125
Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture :
130
130
5
5
- Comptes (actif et passif) et prêts / emprunts à vue auprès des établissements de crédit
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture :
(27)
387
130
261
- Comptes actif et prêts à vue auprès des établissements de crédit
- Comptes passif et emprunts à vue auprès des établissements de crédit
(414)
(131)
Variation de la trésorerie nette
(157)
125
La ligne « Trésorerie et équivalents de trésorerie » est composé d’opérations au jour le jour et de dépôts à vue. Ces
éléments constitutifs sont présentés en notes 2 et 7.1.
* Les comptes 2020 ont fait l’objet d’un retraitement dont le détail est présenté en faits marquants de l’exercice.
42
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDES
DIAC S.A., société mère du groupe, est une société anonyme à conseil d’administration, au capital de 415 100 500
euros entièrement libéré, entreprise soumise à l’ensemble des dispositions législatives et réglementaires des
établissements de crédit et immatriculée au Registre du commerce et des sociétés de Bobigny sous le n° SIREN 702
002 221.
Le siège social de DIAC S.A. est situé au 14, avenue du Pavé-Neuf, 93168 Noisy-le-Grand, France.
DIAC S.A. a pour principale activité le financement des marques de l’Alliance.
Les états financiers consolidés annuels du groupe DIAC S.A. au 31 Décembre 2021 portent sur la Société et ses
filiales, et sur les intérêts du groupe dans les entreprises associées et les entités sous contrôle conjoint.
APPROBATION DES COMPTES - DISTRIBUTIONS
Les comptes consolidés du groupe DIAC, pour l’année 2021, seront arrêtés par le Conseil d’Administration du 25
Mars 2022 et seront présentés pour approbation à l’Assemblée Générale du 20 mai 2022.
Pour mémoire, les comptes consolidés du groupe DIAC, pour l’année 2020, ont été arrêtés par le Conseil
d’Administration du 18 mars 2021 et présentés pour approbation à l’Assemblée Générale Ordinaire du 20 mai 2021.
Les comptes consolidés sont exprimés en millions d’euros, sauf indication contraire.
FAITS MARQUANTS
-
Nouvelles émissions de Fonds communs de titrisation :
DIAC S.A. a mis en place un nouveau programme de titrisation privée (compartiment « Cars Alliance Auto Leases
France RV MASTER ») pour refinancer les valeurs résiduelles des contrats de Location avec Option d’Achat (LOA)
originés par DIAC S.A.. Celui-ci, actuellement utilisé pour un montant symbolique de 150 M€ de titres classe A et de
127,8 M€ pour les titres de classe B auto-souscrits par DIAC S.A..
Ce montant pourra être augmenté et représente une source de financement sécurisée potentielle et nouvelle pour
l’entreprise.
Crise sanitaire Covid-19 :
Si le contexte reste incertain et perturbé par l’évolution de la pandémie, il est sur l’année 2021 différent de celui subi
en 2020. Le télétravail est resté largement appliqué au sein du Groupe. L’année 2020 traduisait le plein effet de la
crise Covid-19, avec des mesures de confinement strictes.
En 2021, les effets de la crise Covid-19 sur l’économie s’atténuent progressivement, grâce aux plans de soutien menés
par les gouvernements et à des mesures de confinement moins restrictives grâce à l’accélération des campagnes de
vaccination. Cependant le contexte lié à la pandémie du COVID-19 a continué à légèrement perturber l’activité de
crédit.
Les entrées en recouvrement sont restées en moyenne à un niveau inférieur ou égal à ceux connus avant la crise
Covid-19 alors que les dispositifs de gestion du risque restaient dimensionnés de manière prudente. Les performances
au recouvrement se sont améliorées.
Une attention particulière a été portée sur les pratiques et ressources de recouvrement. En conséquence, il a été
organisé et planifié la fin des reports d’échéance dans tous les pays pour accompagner nos clients dans la poursuite du
paiement de leur échéances de crédit et les aider à traverser cette période difficile.
De plus, en matière de politique d’octroi de crédit, les dispositifs 2020 ont été dans la plupart des cas reconduits. Ils
ont visé à ajuster les critères d’acceptation de sorte à maintenir une qualité de crédit à la production compatible avec
les exigences en matière d’appétit au risque. Ainsi, des mesures ciblées sur des secteurs d’activité ont été prises pour
atténuer les effets de la crise et un grand nombre de nos systèmes d’acception (scores d’octroi, règles métiers, système
anti-fraude) a été revu pour davantage tenir compte de la situation.
43  
     
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
Enfin, à l’issue des deux derniers exercices marqués par la crise COVID-19, l’approche visant à systématiser
l’identification et le traitement des clients fragiles restera une démarche de fond.
A fin décembre 2021, il n’y a plus de moratoires « covid-19 », sur notre portefeuille Clientèle (hors concessionnaires)
et sur l’activité financement Réseaux (concessionnaires) le montant des expositions ayant fait l’objet d’un report
d’échéance non expirée est nul.
A noter : Le groupe DIAC n’est pas concerné par l’octroi de prêts garantis par l’État (PGE).
A fin 2021, l’encours de la clientèle particulier et entreprise classé en Bucket 3 atteint 363 M€ contre 288 M€ fin 2020
(cf. note 4). Cette hausse apparente est principalement résulte de l’application de la nouvelle définition qui impose le
paiement total des sommes dues pour arrêter le compteur d’impayés et prévoient le déclassement en Bucket 3 dès lors
que le débiteur présente un arriéré de plus de 90 jours.
A iso méthodologie (ancien défaut) les encours classés en bucket 3 seraient en baisse par rapport à fin 2020. Cette
évolution traduit l’orientation favorable des paramètres de risque et les bonnes performances au recouvrement
observées (baisse des entrées en recouvrement et défaut, récupérations au défaut, amélioration des LGD). La pénurie
mondiale de véhicules neufs, liée à la crise des semi-conducteurs, participe également favorablement à la performance
de revente des véhicules saisis.
Le contexte économique restant incertain, l’approche prudente retenue à fin 2020 et mi-2021 a été maintenue.
Reclassement de certaines créances au bucket 2 (créances dégradées depuis l’origination).
Il s’agit d’ajustement hors modèle, concernant principalement des expositions corporate hors réseau sur lesquelles une
revue individuelle est réalisée régulièrement.
Provisionnement complémentaire (ajustement hors modèle) des certaines créances lorsque des signes d’un
possible dégradation sont identifiés.
De la même manière qu’au 31 décembre 2020, l’estimation de la provision forward-looking a été complétée sur des
segments de clientèle jugés plus particulièrement impactés par la crise. En l’absence de retards de paiement
matérialisé, les segments concernés ont été maintenus dans leur bucket d’origine. Il s’agit de l’ensemble des
expositions Retail sur des clients opérant dans des secteurs d’activité particulièrement affectés par la crise mais pour
lesquels une analyse individuelle n’était pas envisageable. Les encours concernés s’élèvent à 1 412M€. Là aussi
l’ajustement réalisé a consisté à porter le taux de provisionnement au taux constaté sur les encours des mêmes
segments comptabilisés en bucket 2.
Au total, le taux de provisionnement des buckets 2 passe de 5,8% à 4,4 %, tandis que le taux de provisionnement du
bucket 3 passe de 56,9% à 51,8% entre fin 2020 et fin décembre 2021, la baisse du taux de couverture étant imputable
à la mise en œuvre de la Nouvelle Définition du Défaut. Le taux de couverture du B1 est stable à 0,4%, et la
contribution de l’ajustement forward looking sectoriel est également stable. Les ajustements complémentaires
contribuent respectivement à hauteur de 1,6% et 4,3% aux taux de couverture des buckets 2 et 3.
Coût du risque :
La norme IFRS 9 introduit dans le calcul des pertes attendues liées au risque de crédit (ECL) la notion de forward-
looking. À travers cette notion, de nouvelles exigences en termes de suivi et de mesure du risque de crédit sont
introduites avec le recours à des données prospectives, notamment de type macroéconomique. Les principes de calcul
des provisions pour risque de crédit sont décrits dans l’annexe aux comptes annuels 2021.
La charge du risque clientèle cumulée à fin décembre 2021 atteint 0,19% des actifs productifs moyens, contre 0,92% à
fin décembre 2020. Elle s’explique principalement par :
Des abandons nets des récupérations en baisse mesurée de -6,6% par rapport à l’exercice 2020, à 35,5 M€ ou
0,30% des encours moyens. Cette hausse traduit notamment la mise en place d’une politique d’abandons
(premiers abandons réalisés au cours de cet exercice).
Des ajustements d’expertise complémentaires de 0,08% des encours moyens clientèles, portés
essentiellement par a) des analyses de contreparties entreprises « au cas par cas » comme indiqué ci-dessus et
dans le cadre de la pratique courante de couverture des expositions corporate b) la couverture jusqu’à 100%
des expositions sur les fraudes financées détectées (impact de 3 bp) dans le contexte économique particulier
44  
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
traversé et c) la couverture, dans certains cas à l’aide de données externes, d’expositions ayant bénéficié de
moratoires « covid 19 » jusque récemment ou dont le profil s’avère plus risqué après plus de recul.
Sur le réseau de concessionnaires, le coût du risque s’établit à 0,24% de l’actif productif moyen soit une reprise de
provisions pour dépréciation de 6,8M€. A fin décembre 2020, le coût du risque réseau représentait une charge de
9,4M
L’ajustement « forward-looking » compris dans ces chiffres intègre une composante macro-économique et une
composante collective.
Sur la clientèle l’ajustement « forward looking » contribue par une charge de 5,7 M€ au coût du risque contre 23,5M€
en 2020 :
3,1M€ au titre de la mise à jour de la composante macro-économique / « statistique » dans laquelle la
pondération du scénario adverse a été augmenté compte tenu de perspectives économiques.
2,6M€ au titre de la provision collective sur les acteurs économiques dont les secteurs sont les plus touchés
par la crise du Covid.
Sur le réseau de concessionnaires, la mise à jour de l’ajustement « forward looking » a entrainé une reprise de 2,9 M€
sur l’exercice 2021.
Il est aussi à noter que les pertes en cas de défaut utilisées pour calibrer les provisions, qui avaient été négativement
impactées par la crise sanitaire sur l’année 2020, montrent des signes d’amélioration sur l’année 2021, avec le retour à
la normale des processus de recouvrement. La pénurie de véhicules neufs, liée à la crise des semi-conducteurs,
participe également favorablement à la performance de revente des véhicules saisis
La ventilation des opérations avec la clientèle et les provisions associées à chaque classe IFRS9 sont détaillées en
notes 4 et 25.
Hypothèses significatives pour les calculs de pertes attendues IFRS 9 :
Elles sont proches de celles retenues au cours de l’exercice 2020, auxquelles s’ajoutent l’effet défavorable prévisible
sur le montant des provisions de l’application de la nouvelle définition du défaut pour le périmètre traité en méthode
avancé.
-
Forward looking
La provision «forward looking » est composée d’une provision statistique et d’une provision d’expertise
sectorielle.
La provision statistique est basée sur 3 scénarios :
-
« Stability » : qui prévoit une stabilité pendant 3 ans des paramètres de provisions des pertes
attendues (ECL : Expected Credit Losses), sur la base des derniers paramètres de risque disponibles ;
« Baseline » : Scénario le plus optimiste qui utilise les paramètres des stress tests de la Banque
Centrale Européenne (BCE) de février 2021 et qui permet de stresser les PD et LGD, et donc les
ECL sur la France dans l’outil de provision de RCI banque;
-
-
« Adverse » : Scénario le moins optimiste, qui découle également des stress tests de la BCE pour la
partie retail et des données historiques internes pour l’activité réseau.
Les scénarios sont ensuite pondérés pour tenir compte des projections macro-économiques (PIB, Taux de
chômage…) et ainsi obtenir un forward looking statistique qui est obtenu par différence avec les provisions
comptables selon IFRS 9.
Depuis la crise du Covid-19, le forward looking intègre une provision sectorielle et est donc composé d’une
provision statistique + sectoriel, après retraitement dans la provision statistique des provisions sectorielles
pour ne pas avoir une double provision sur les encours.
-
Forward Looking - Approche sectorielle
Actualisation de l’approche sectorielle qui a conduit à ientifier de nouveaux segments, d'une part de nouveaux
segments ont été ajoutés suite à la note de l'INSEE et d'autres ont été retirés. D'autre part, le Forward Looking
45  
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
sectoriel regroupe dorénavant une nouvelle catégorie, les particuliers travaillant pour un employeur se situant
dans des secteurs à risque.
Les principaux secteurs d’activité touchés par la crise Covid-2019 (hôtellerie, restauration, transport de
passagers, etc.) ont fait l’objet d’une couverture additionnelle en appliquant le taux de couverture des encours
B2, aux expositions B1, comme à fin 2020. Les provisions au bilan de cet ajustement représentent 21 M€ à fin
décembre 2021 contre 18 M€ fin 2020.
-
Forward looking - Approche statistique.
Après une année 2020 marquée par la Covid-19 et ses incertitudes en termes d’impact macro-économiques,
l’année 2021 permet d’avoir davantage de recul sur les projections économiques à long terme. Par rapport aux
pondérations du 30 juin 2021, le groupe DIAC a ainsi décidé de maintenir la prépondérance du scénario «
stability ».
Suite à ces changements de pondérations, la provision de forward looking statistique s’établit à 28,1 MEUR
contre 27,9 MEUR en décembre 2020.
-
La provision statistique et sectorielle s’établie à 48,6 MEUR contre 45,9 MEUR en décembre 2020
Clientèle
Bucket 2
Réseau
Total
12/2021
En millions d'euros
Bucket 1
27,3
Bucket 3
5,6
Bucket 1
9,5
Bucket 2
Bucket 3
Groupe DIAC
5,8
0,4
0
0
48,6
Clientèle
Bucket 2
Réseau
Total
12/2020
En millions d'euros
Bucket 1
23,3
Bucket 3
2,1
Bucket 1
12,4
Bucket 2
Bucket 3
Groupe DIAC
7,6
0,5
45,9
-
Provisions d’expertise (ajustements complémentaires hors modèle)
Clients fragiles
Selon les modalités d’octroi de moratoires Covid-19 applicables, un complément de provision a été appliqué sur les
expositions en ayant bénéficié au cours de 2020-2021, que ces expositions aient été déclassées ou non en forbearance.
La méthode a consisté notamment à évaluer le risque sur ces portefeuilles à la vue de données externes et / ou avec un
recul suffisant sur le comportement des expositions depuis la sortie de moratoire.
Hors bénéfice de moratoires, des clients fragiles ont pu être identifiés le cas échéant à l’aide de données externe. Ils
ont donné lieu à une couverture complémentaire.
Fraudes
Dans le contexte incertain de l’exercice, la couverture des expositions identifiées comme fraudes a été renforcée en
2021 par une provision complémentaire de 3,8 M€.
-
Classements des actifs par bucket
En cas d’ajustement hors modèle faisant suite à une revue individuelle de contreparties corporate (hors réseau),
l’exposition saine est déclassée en B2. Les encours concernés par cette revue atteignent 278 M€ fin 2021, la provision
correspondante s’élève à 28 M€ fin 2021.
L'application de la forbearance ne doit pas conduire à un déclassement systématique d'un bucket à un autre (et
notamment du bucket 1 au bucket 2) mais il doit faire l’objet d’une analyse (sur base individuelle ou collective) des
contreparties pour déterminer celles qui subissent une véritable dégradation de leur risque de crédit sur la durée de vie
de l’actif de celles qui ne rencontrent que des « problèmes de liquidités temporaires ».
Dans le groupe DIAC cette analyse a été faite au cas par cas sans avoir recours à des déclassements systématiques (cf
4.1).
46  
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
Application de la nouvelle définition du défaut
L’EBA/GL/2016/07 « Guidelines on the application of the default définition » émis par l’Autorité Bancaire
Européenne (ABE) le 18/01/2017 a pour but de emplacer et harmoniser les pratiques des Etablissements de crédit
dans l’identification des encours en défaut en fournissant une clarification détaillée sur les différents motifs de défaut
(dont le comptage des jours en arriérés), les conditions du retour en non défaut et les process associés. Ce texte
s’applique à compter du 01/01/2021.
En complément, l’EBA/RTS/2016/06 « Final draft RTS on materiality threshold of past due credit obligations » ,
également produit par l’ABE et publié le 28/09/2016 , introduit une méthodologie unique pour le comptage des jours
en arriérés (Day Past Due counting) basée sur l’application de seuils de matérialité absolus et relatifs.
Dans son règlement UE 2018/1845 du 21/11/2018 , la BCE a fixé, pour les établissements de crédit de l’Union
Européenne considérés comme importants, :
le seuil absolu à 100 EUR pour les expositions sur la clientèle de détail et à 500 EUR pour les autres
expositions
le seuil relatif (rapport entre le montant total des arriérés d’un débiteur et le montant total des expositions
à l'égard de ce débiteur figurant au bilan de l'établissement) à 1%.
Par ailleurs, la BCE demande l’application des deux seuils de matérialité au plus tard le 01/01/2021.
DIAC a lancé son projet de mise en conformité à la nouvelle définition du défaut en 2018. Elle a fait le choix de
l’approche « One Step » qui consiste à appliquer la nouvelle définition du défaut et à procéder aux ajustements de ses
modèles internes de manière concomitante et ce à la fois pour le portefeuille Réseau et le portefeuille Clientèle.
Pour le calcul du ratio de solvabilité, la mission de la BCE relative au calibrage du Nouveau Défaut a été finalisée en
Décembre 2020.
Il est à noter que l’application du nouveau défaut ne change pas la méthodologie de provisionnement IFRS 9, ceci dit
voici les impacts sur le coût du risque retail à fin décembre 2021:
Les créances identifiées comme douteuses compte tenu de la nouvelle définition du défaut, restent couvertes selon des
méthodes de provisionnement inchangées
Les paramètres de provisionnement (PD, LGD) sont établis aujourd’hui selon les modalités applicables au nouveau
défaut (reconstitution des historiques de calcul, compteur de « day past due » adapté, etc.).
Réseau :
Le passage au nouveau défaut n’a eu d’impact sur le coût du risque qu’au travers de la mise à jour des PD et LGD.
Corrections d’erreurs
Au cours de l’exercice, le Groupe Diac a corrigé une erreur de calcul dans la détermination des avoirs à établir sur les
intérêts liés aux contrats clôturés de location financière. Cette correction a généré une perte globale avant impôt sur
exercice antérieurs de 23 M€, dont 5 M€ au titre de 2020 et 18 M€ sur les exercices antérieurs, présente dans l’agrégat
opération avec la clientèle de la Note 19.
Cette erreur a été imputée sur les capitaux propres d’ouverture de l’exercice 2020 à hauteur de 12 M€ après prise en
compte de 6 M€ d’impôts différés.
Cette erreur a été incorporée dans les états financiers du groupe Diac en colonne « Retraités 31/12/2020 » et dont les
principales variations sont exposées ci-après.
47  
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
D’une façon plus précise, les comptes retraités 2020, font apparaître les variations suivantes :
Publiés
31/12/2020 31/12/2020
Retraités
Variations
(2-1)
Retraité
Nature de la variation
N° Note
1/1/2020
15 242
-44
(1)
(2)
Prêts et créances au coût amorti sur la clientèle
(annulation du stock d’avoir à établir ancienne méthode)
Dettes envers la clientèle
(imputation du stock d’avoir à établir nouvelle méthode)
Passifs d'impôts différés
3.2
7.2
9
15 506
15 495
-11
-12
+7
-64
-76
-471
-448
- 441
(Constatation de l’économie d’impôt sur la correction)
Réserves consolidées
(Part de la correction après impôt sur les années 2019 et
antérieures)
Var Cap
- 1521
- 1 894
-1 882
+12
Résultat net de l’année
(Part de la correction après impôt sur l’année)
Var Cap
-116
-143
-139
4
Intérêts et produits assimilés
(impact de la correction sur les loyers)
Impôts sur les bénéfices
19
26
420
14
415
15
-5
1
(impact de la correction sur les impôts 2020)
Résultat net de l’année
-4
Les autres postes du bilan ou du compte de résultat 2020 non mentionnés ci-dessus ne sont pas impactés par ses
corrections.
Cette correction d’erreur s’impute de la même façon sur le résultat de base et le résultat dilué.
48  
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
REGLES ET METHODES COMPTABLES
En application du règlement n°1606/2002 adopté le 19 juillet 2002 par le Parlement européen et le Conseil européen,
les comptes consolidés du groupe DIAC de l’exercice 2021 sont préparés en conformité avec le référentiel IFRS
(International Financial Reporting Standards) publié par l’IASB (International Accounting Standards Board) au
31 décembre 2021 et tel qu’adopté dans l’Union européenne à la date de clôture des comptes.
A) Evolutions des principes comptables
Le groupe DIAC applique les normes et amendements parus au Journal Officiel de l’Union européenne d’application
obligatoire à compter du 1er janvier 2021.
Nouveaux textes d’application obligatoire au 1er janvier 2021
Amendements IFRS 9, IAS 39, IFRS 7,
IFRS 4 et IFRS 16
Réforme des taux d’intérêts – Phase 2
Contrats d’assurance – Prolongation de l’exemption provisoire
d’application d’IFRS 9 jusqu’aux exercices ouverts avant le 1er janvier
2023
Amendement IFRS 4
L’amendement des normes IFRS 9, IAS 39 et IFRS 7, IFRS 4 et IFRS 16 relatives aux instruments financiers, portant
sur la réforme des taux d’intérêts Phase 2, a été appliqué par anticipation par le Groupe dans ses comptes au 31
décembre 2020. Le groupe DIAC a adhéré en 2020 à l’« ISDA 2020 IBOR Fallbacks Protocol » et en 2021 à l’«
ISDA 2018 Benchmarks Supplement Protocol ».
Le Groupe considère ne pas avoir d’incertitude quant à l’avenir de l’indice Euribor depuis la validation de la
conformité de cet indice par l’European Banking Authority.
De ce fait, il n’existe plus aucune relation qualifiée de couverture de taux d’intérêt au sens d’IFRS9 qui inclurait un
indice concerné par la réforme des taux dans les comptes du Groupe DIAC au 31 Décembre 2021.
L’application des autres amendements à compter du 1er janvier 2021 est sans effet sur les états financiers du Groupe.
Nouveau texte en vigueur à compter du 1er avril 2021
L’IASB a publié en mars 2021 un amendement à IFRS 16 « Allègements de loyers liés à la pandémie Covid-19 au-
delà du 30 juin 2021 » entrant en vigueur au 1er avril 2021, qui prolonge la période d’application de l’amendement de
2020 relatif aux « Allègement de loyers liés à la pandémie Covid-19 ». Le Groupe n’a pas appliqué l’amendement
dans les comptes de l’exercice 2021, en cohérence avec la position retenue pour l’exercice 2020. Les allègements dont
a bénéficié le Groupe en 2021 n’ont pas d’impact significatif, comme en 2020.
Nouveaux textes non appliqués par anticipation par le Groupe
Amendement IAS 16
Amendement IFRS 3
Amendement IAS 37
Produits générés avant l'utilisation
prévue
Mise à jour de la référence au cadre
conceptuel
Coûts à prendre en compte pour
déterminer si le contrat est déficitaire
Processus annuel d'amélioration des
normes
1er janvier 2022
1er janvier 2022
1er janvier 2022
1er janvier 2022
Améliorations annuelles (cycle
2018-2020)
Le Groupe est en train d'analyser les impacts potentiels mais n’anticipe à ce stade aucun impact significatif sur les
comptes consolidés du fait de l’application de ces amendements.
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Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
Autres normes et amendements non encore adoptés par l’Union Européenne
Par ailleurs, l’IASB a publié de nouvelles normes et amendements non adoptés à ce jour par l’Union Européenne.
Amendement IAS 1
Amendement IAS 1
Classement des passifs en tant que
passifs courants ou non courants.
Information sur les méthodes
comptables significatives
Définition des estimations comptables
Impôt différé rattaché à des actifs et des 1er janvier 2023
passifs issus d’une même transaction
1er janvier 2023
1er janvier 2023
1er janvier 2023
Amendement IAS 8
Amendement IAS 12
Le Groupe est en train d'analyser les impacts potentiels mais à ce stade n’anticipe aucun impact significatif sur les
comptes consolidés du fait de l’application de ces amendements.
Interprétation de l’IFRIC relative à l’attribution d’avantages aux périodes de service (IAS 19)
L’IFRIC a publié en mai 2021 une décision visant à clarifier la période de provisionnement des indemnités de fins de
carrières dans le cas de programmes pour lesquels :
L’indemnité est due au salarié si ce dernier est présent dans l’entreprise au moment de son départ à la retraite
L’indemnité est calculée en fonction du nombre d’années passées par le salarié dans l’entité mais est
plafonnée à un certain nombre de mois de salaires.
La décision clarifie que dans ce cas et en application d’IAS 19, il convient d’attribuer le coût de ces avantages aux
dernières années de service nécessaires à leur acquisition avant l’âge de départ en retraite (et de ne pas reconnaitre
l’avantage de façon étalée sur l’intégralité de la carrière du salarié).
Le montant de la provision au titre des droits acquis a été modifié dans les comptes 2021 afin de tenir compte de cette
interprétation pour un montant non significatif.
Interprétation de l’IFRIC relative aux coûts de configuration et personnalisation d’un contrat de type
SaaS pour un logiciel (IAS 38)
Concernant l’interprétation de l’IFRIC d’avril 2021, relative à la comptabilisation des coûts de configuration et
personnalisation d’un contrat de type SaaS pour un logiciel, aucun impact significatif n’a cependant été identifié à ce
stade.
B) Principes de consolidation
Périmètre et méthodes de consolidation
Les comptes consolidés intègrent les comptes des sociétés contrôlées au sens d’IFRS 10 (entreprises associées ou
contrôle conjoint – co-entreprises), directement ou indirectement, par le groupe (filiales et succursales).
Les actifs titrisés de DIAC S.A., pour lesquels le groupe DIAC a conservé la majorité des risques et avantages, sont
maintenus à l’actif du bilan. En effet, le Groupe garde le contrôle, selon IFRS 10, sur les véhicules fonds commun de
titrisation-FCT qu’il crée dans le cadre de ses titrisations car il garde les parts les plus risquées. Ce sont elles qui
déterminent qui a le pouvoir dans le véhicule fonds commun de titrisation-FCT. Ainsi, ayant le contrôle, le Groupe
peut consolider et éliminer les opérations réciproques ; tout en conservant les créances cédées. Les créances cédées,
les intérêts courus qui y sont rattachés ainsi que les provisions afférentes figurent toujours à l'actif du bilan du groupe.
En parallèle, les emprunts obligataires émis par le Fonds sont intégrés au passif du bilan du groupe ainsi que les
charges y afférents.
Ainsi, lors de la titrisation le Groupe ne décomptabilise pas les créances titrisées car le véhicule (fonds commun de
titrisation-FCT), qui gère la titrisation reste sous le contrôle du groupe DIAC. Le paragraphe 3.2.4 IFRS9, vient
appuyer cette absence de dé-comptabilisation des créances cédées dans le cadre des programmes de titrisation.
A noter que dans le cadre du business model de « collecte », dans le cadre de la politique comptable et de seuils
pratiqués par le Groupe, les cessions de créances via la titrisation sont les cessions peu fréquentes mais significatives.
Ces sessions de créances via la titrisation ne remettent pas en cause le business model de « collecte »appliqué à ces
portefeuilles.
50
 
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
Les entreprises associées et co-entreprises sont comptabilisées par mise en équivalence (IFRS 11).
Les transactions significatives entre les sociétés consolidées sont éliminées.
Les sociétés consolidées par DIAC S.A. sont les sociétés de financement des ventes de véhicules Renault, Nissan,
Dacia ainsi que les sociétés de service associées.
C) Présentation des états financiers
Les états de synthèse sont établis sur la base du format proposé par l’Autorité des Normes Comptables (ANC) dans sa
recommandation n° 2017-02 du 14 juin 2017 relative au format des comptes consolidés des établissements du secteur
bancaire établis selon les normes comptables internationales.
Le résultat d’exploitation inclut l’ensemble des produits et coûts directement liés aux activités du groupe, que ces
produits et charges soient récurrents ou qu’ils résultent de décisions ou d’opérations ponctuelles, comme les coûts de
restructuration.
D) Estimations et jugements
Pour établir ses comptes, le groupe DIAC doit procéder à des estimations et faire des hypothèses qui affectent la
valeur comptable de certains éléments d’actif et de passif, de produits et de charges, ainsi que les informations
données dans certaines notes de l’annexe. Le groupe DIAC revoit ses estimations et appréciations de manière
régulière pour prendre en compte l’expérience passée et les autres facteurs jugés pertinents au regard des conditions
économiques. En fonction de l’évolution de ces hypothèses ou de conditions différentes de celles qui avaient été
prévues, les montants figurant dans ses futurs états financiers pourraient différer des estimations actuelles. La valeur
recouvrable des créances sur la clientèle et les provisions sont les principaux postes des états financiers dépendant
d’estimations et jugements.
Ces estimations sont prises en compte dans chacune des notes correspondantes.
Compte tenu du contexte d’arrêté particulier et des impacts lié à la Covid-19, des modifications ont été apportées aux
jugements et hypothèses retenus par rapport à décembre 2019 concernant :
-
-
Le Forward-looking (voir le paragraphe « Coût du risque » dans la section 2. Faits marquants)
Les modèles d’estimation des provisions :
Les modèles d’estimation intègrent depuis le 2nd semestre 2021 le passage à la nouvelle définition du défaut
Mis à part les deux points ci-dessus, les principales zones de jugement et d’estimation pour l’établissement des
comptes consolidés restent identiques.
E) Prêts et créances sur la clientèle et contrats de « Location Financement »
Principe d'évaluation (hors dépréciation) et de présentation des prêts et créances sur la clientèle
Les créances de financement des ventes à la clientèle finale et de financement du réseau appartiennent à la catégorie
des « prêts et créances émis par l’entreprise ». A ce titre, elles sont enregistrées initialement à la juste valeur et
comptabilisées au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.
Le taux d’intérêt effectif (TIE) est le taux de rendement interne jusqu’à l’échéance ou, pour les créances à taux
révisable, jusqu’à la date la plus proche de refixation du taux. L’amortissement actuariel de toute différence entre le
montant initial de la créance et son montant à l’échéance est calculé selon la méthode du TIE.
Le coût amorti des créances de financement des ventes comprend, outre la part contractuelle de la créance, les
bonifications d’intérêt reçues du constructeur ou du réseau dans le cadre de campagnes promotionnelles, les frais de
dossiers payés par les clients et les rémunérations versées aux apporteurs d’affaires. Ces différents éléments, qui
concourent au rendement de la créance, sont présentés en minoration ou majoration du montant de la créance. Leur
constatation au compte de résultat fait l’objet d’un étalement actuariel au TIE des créances auxquelles ils sont
rattachés.
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Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
Les contrats de « Location Financement » identifiés selon les règles décrites au point F sont comptabilisés en
substance comme des créances de financement des ventes.
A noter que lorsque les commissions sont rattachées à un contrat de financement crédit ou location financière,
l'évaluation des commissions se fait actuariellement en fonction du TIE du contrat. L'étalement de ces commissions se
fait sur la durée de vie du contrat. En effet, ces commissions sont directement liées à l’établissement du contrat et sont
donc traitées comme des coûts marginaux selon IFRS 9.
Lorsque les commissions sont en « stand alone », elles ne sont pas rattachées à un contrat de financement. Ces
commissions sont comptabilisées en application d'IFRS 15. Elles sont reconnues en résultat lorsque l’obligation de
performance est remplie c’est-à-dire soit à un instant précis soit à l’avancement (cf Note 27).
Les résultats des opérations de revente de véhicules à l'issue des contrats de location financière sont classés parmi les
« Produits (et charges) net(te)s des autres activités ».
Ainsi, les plus et moins-values sur revente de véhicules relatives aux contrats sains, les flux de provisions pour risques
sur valeurs résiduelles ainsi que les plus et moins-values sur véhicules dégagées à l'occasion de sinistres et les
indemnités d'assurance correspondantes sont classés dans les "Autres produits d'exploitation bancaire" et "Autres
charges d'exploitation bancaire".
Dégradation significative du risque (définition du bucketting) :
Chaque prêt ou créance, en date d’arrêté, est classé dans une catégorie de risque selon qu’il a subi ou non de
détérioration significative du risque de crédit depuis sa comptabilisation initiale. De cette classification dépend le
niveau de la provision pour perte de valeur attendue à comptabiliser pour chaque instrument :
-
-
Bucket 1 : aucune dégradation ou dégradation non significative du risque de crédit depuis l’origination ;
Bucket 2 : dégradation significative du risque de crédit depuis l’origination ou contrepartie financière non
investment grade
-
Bucket 3 : détérioration telle que la perte est avérée (catégorie du défaut).
Cette segmentation des encours par niveau de risque, induite par la norme IFRS 9, est intégrée dans les processus de
suivi et de gestion des risques de crédit des entités du groupe et implémentée dans les systèmes opérationnels.
La date d’origination est définie au niveau de chaque prêt ou créance et non pas au niveau de la contrepartie (e.g. date
d’entrée en relation).
La date d’origination est définie comme suit :
-
-
pour les engagements de financement irrévocables, la date d’origination est la date de signature de l’engagement
ou pour les engagements de financement Réseau la date de dernière revue des limites
pour les encours de crédits classiques, de location financière ou opérationnelle, la date d’origination est la date de
son passage en gestion, i.e. date à laquelle l’engagement de financement est extourné et la créance enregistrée au
bilan.
-
-
pour les encours « comptes uniques » de crédit Réseau, la date d’origination correspondra à la date de dernier
passage en solde débiteur.
pour les titres, la date d’origination correspond à la date d’achat.
Identification du risque de crédit
Différents systèmes de notation interne sont actuellement utilisés dans le groupe DIAC :
-
Une notation groupe pour les emprunteurs « Réseau », utilisée aux différentes phases de la relation avec
l’emprunteur (acceptation initiale, suivi du risque, provisionnement),
-
Une notation groupe pour les contreparties bancaires, établie à partir des ratings externes et du niveau de fonds
propres de chaque contrepartie,
-
Pour les emprunteurs « Clientèle », différents systèmes de score d’acceptation sont utilisés en fonction des
filiales et des types de financement concernés.
De ce fait, la dégradation significative du risque de crédit s'apprécie au niveau de la transaction, c'est-à-dire au niveau
du contrat de financement (activité financement Clientèle particuliers et entreprises) ou de la ligne de financement
(activité Financement Réseau). Pour les portefeuilles en notation IRB-A, largement majoritaire dans le Groupe, un
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Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
déclassement du bucket 1 vers le bucket 2 est effectué en fonction de la dégradation de la notation de la transaction
par rapport à l'origination.
Exemple : si le rating d'une transaction s'est dégradé de x crans à la date de reporting vs la date d'origination, nous
déclassons du bucket 1 vers le bucket 2 la transaction concernée.
Le nombre de crans "x" est déterminé selon le portefeuille considéré.
La note de crédit n'est pas projetée sur la durée de vie de la transaction, ni sur 12 mois.
Les contrats restructurés (forborne) sont également déclassés en bucket 2.
Pour les portefeuilles en méthode standard (non notés), le déclassement du bucket 1 en bucket 2 s'effectue en fonction
d'arbres de décision différents entre les activités Clientèle et Réseau, tenant compte entre autres de la présence
d'impayés et des restructurations de contrats (forborne).
Les portefeuilles sont découpés en quatre segments sur lesquels sont développés des scores de comportement : Grand
Public, Entreprises, Très Grandes Entreprises (France uniquement), Réseau
Les variables de score sont spécifiques à chaque pays et à chaque segment :
-
Critères qualitatifs : forme juridique de l’entreprise, âge de l’entreprise, type de véhicule Véhicule
Neuf/Véhicule Occasion, pourcentage d’apport comptant, état civil, mode d’habitation, profession…
-
Critères quantitatifs : durée de l’impayé en cours, durée écoulée depuis le dernier impayé régularisé, exposition,
durée initiale de financement, ratios bilantiels usuels.
Encours restructurés
Le groupe DIAC applique, pour l’identification des encours restructurés, la définition de l’European Banking
Authority (EBA) donnée dans son ITS (Implementing Technical Standards) 2013/03 rev1 du 24.07.2014.
La restructuration de crédit (ou Forbearance) consiste dans la mise en place de concessions envers un client
emprunteur qui rencontre ou est sur le point de rencontrer des difficultés financières pour honorer ses engagements.
Elle désigne ainsi les cas :
• de modification des clauses et des conditions d’un contrat afin de redonner au client en difficulté financière la
possibilité d’honorer ses engagements (exemple : changement du nombre d’échéances, report de la date d’échéance,
changement du montant des échéances, changement du taux client),
• de refinancement total ou partiel d’un engagement d’une contrepartie en difficulté (au lieu de le résilier), qui n’aurait
pas eu lieu si le client n’avait pas connu de difficultés financières.
La classification d’un contrat en encours restructuré est indépendante du provisionnement (par exemple un contrat qui
sera restructuré et retournera en encours sain n’aura pas de provisions et sera pourtant qualifié d’encours restructuré
durant la période probatoire).
Sont exclues des créances restructurées, les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement
avec des contreparties ne présentant pas de difficultés financières.
L’encours restructuré se définit au niveau du contrat (« facility ») qui est restructuré, et non au niveau du tiers (pas de
principe de contagion).
Les difficultés financières s’appréhendent en revanche au niveau du client.
Les conditions de sortie d’un contrat des encours restructurés sont cumulatives et sont les suivantes :
• Le contrat est considéré comme performant (sain ou incidenté) et l’analyse de la situation du client confirme qu’il a
recouvré sa solvabilité et sa capacité à honorer ses engagements,
• Un minimum de 2 ans de période probatoire s’est écoulé depuis que le contrat restructuré est revenu en encours
performant,
• Des remboursements réguliers et significatifs ont été effectués par le client au cours, à minima, de la moitié de la
période probatoire,
• Aucune des expositions du client ne présente d’impayés de plus de 30 jours à la fin de la période probatoire.
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Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
Si un contrat sorti des encours restructurés bénéficie à nouveau de mesures de restructuration (extension de durée,
etc.) ou s’il présente des impayés de plus de 30 jours, il doit être reclassé en encours restructuré.
Dépréciation pour risque de crédit
Selon la norme IFRS 9, il n’est plus nécessaire qu’un fait générateur intervienne pour constater une dépréciation
comme c’était le cas sous IAS 39 (« incurred loss »). Ainsi, tous les instruments financiers entrant dans le champ de la
norme se voient affecter une dépréciation pour pertes attendues dès l’origine (à l’exception de ceux originés ou acquis
en présence d’un évènement de défaut) :
• A l’origine, l’instrument est affecté d’une perte de valeur représentant les pertes attendues à 12 mois (Bucket 1).
• En cas de détérioration significative du risque de crédit depuis l’origine, l’instrument est alors affecté d’une perte
de valeur représentant les pertes de crédit attendues pour la durée de vie.
Définition de l’Expected Credit Loss
La norme IFRS9 définit l’ECL comme l’espérance de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Cette
espérance constituera le montant de la provision allouée à une facilité ou à un portefeuille.
Pour calculer les ECL, la norme exige d’utiliser les informations internes et externes pertinentes (validées) et
raisonnablement disponibles, afin de faire des estimations de perte prospectives / forward-looking, qui incluent les
évènements passés, les conditions actuelles et les prévisions d’évènements futurs et de conditions économiques.
Formule générique de l’ECL
Sur la base des éléments susmentionnés, la formule de calcul de l’ECL utilisée par le groupe DIAC peut être présentée
de manière générique comme suit :
ECLMaturité =
Avec :
M = maturité
= exposition attendue au moment de l’entrée en défaut l’année considérée (en prenant en compte les
remboursements anticipés éventuels)
= probabilité de faire défaut durant l’année considérée
= meilleure estimation de la perte en cas de défaut de la facilité
t = taux d’actualisation
Chacun de ses paramètres doit faire l’objet d’un calibrage dédié.
Les pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de
vie, et elles représentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie qui surviendraient advenant une
défaillance dans les 12 mois suivant la date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie attendue de
l’instrument financier est inférieure à 12 mois), pondérées par la probabilité qu’il y ait défaillance. Par conséquent
L’ECL à un an (12-month EL) se déduit de la formule ci-dessous en se restreignant à mesurer des paramètres sur les
12 mois suivants.
Il apparaît donc que, pour les contrats dont la maturité est inférieure à 12 mois, la provision sera identique que
l’opération soit classée en Bucket 1 ou en Bucket 2. Pour le groupe DIAC cela aura notamment un impact sur le
périmètre Réseau puisqu’il s’agit principalement de financements court-terme.
Probabilité de défaut – PD :
Le groupe DIAC capitalise sur les dispositifs bâlois pour calculer ses paramètres IFRS 9.
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Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
Meilleure estimation de la perte en cas de défaut – ELBE9 IFRS 9 :
La norme IFRS 9 ne comporte aucune mention spécifique concernant la période d’observation et de collecte de
données historiques utilisées pour le calcul des paramètres LGD. Il est par conséquent possible, pour les pays
concernés, d’utiliser les estimations de LGD telles que déterminées dans l’environnement prudentiel en approche IRB
comme point de départ (des ajustements sont réalisés si nécessaires).
Lors de la comptabilisation initiale :
La norme précise que les pertes attendues doivent être actualisées à la date de reporting au taux d’intérêt effectif (TIE)
de l’actif (ou une estimation approximative de ce taux déterminé lors de la comptabilisation initiale).
Compte tenu de la structure générique des contrats du groupe DIAC, le choix a été fait approximer le TIE par le taux
du contrat.
Perspective prospective – forward-looking :
La norme IFRS 9 introduit dans le calcul des pertes attendues liées au risque de crédit (ECL) la notion de forward
looking. À travers cette notion, de nouvelles exigences en termes de suivi et de mesure du risque de crédit sont
introduites avec le recours aux données prospectives, notamment de type macroéconomique.
L’intégration du forward looking n’a pas pour objectif de déterminer une marge de prudence sur le montant des
provisions. Il s’agit essentiellement de tenir compte du fait que les observations passées ne reflètent pas
nécessairement les anticipations futures et par conséquent des ajustements sont nécessaires par rapport à un montant
de provision déterminé sur base de paramètres calibrés exclusivement sur base historique. Ces ajustements du montant
de provision peuvent se faire à la hausse comme à la baisse et doivent être dûment documentés.
La méthodologie de DIAC repose sur une approche multi-scénario (3 scénarii). Pour chaque scénario des PD et LGD
sont déterminés afin de calculer les pertes attendues pour chacun.
Des indicateurs macroéconomiques (PIB, taux long terme, …) et éléments sectoriels sont utilisés pour associer une
probabilité d’occurrence à chaque scénario et ainsi obtenir le montant final du forward looking. Les projections
macro-économiques sont utilisées pour l’ensemble des contrats en portefeuille, indépendamment du produit (crédit,
location financière, location opérationnelle).
Dans le Groupe la provision forward looking couvre deux composantes :
-
La provision statistique qui tient compte de scenarios macro-économiques et appliquée à l’ensemble des
encours Clientèle et Réseau
-
La provision sectorielle pour la Clientèle Corporate dont l’objet est de couvrir les secteurs identifiés comme
fragilisés (notamment durant la crise COVID).
Définition du défaut utilisée chez DIAC
Critères de passage en défaut pour le secteur Rétail :
Critère quantitatif : le seuil absolu et le seuil relatif sont dépassés depuis plus de 90 jours consécutifs.
ou
Critère qualitatif : Unlikeliness To Pay (UTP) : signes d’une probable absence de paiement. A savoir :
-
-
il existe un ou plusieurs impayés depuis 3 mois au moins (en application des règles de comptage du retard
conforme à nouveau défaut),
ou la situation financière dégradée de la contrepartie se traduit par un risque de non recouvrement. En
particulier, en cas de procédures de surendettement, de redressement judiciaire, règlement judiciaire,
liquidation judiciaire, faillite personnelle, liquidation de bien, ainsi que les assignations devant un tribunal
international.
-
ou il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.
Les critères quantitatifs de passage en défaut sont :
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Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
a) seuil de matérialité absolu (SA)
La valeur du seuil absolu a été fixée par le régulateur à 500 EUR pour les encours « Non Retail »
La valeur du seuil absolu est à comparer avec l’ensemble de tous les impayés non techniques du client (single obligor)
au jour du calcul.
Le seuil est considéré comme atteint si : (Impayés non techniques J) du client > SA
Ce calcul de l’ensemble des impayés non techniques du client doit être réalisé sur une base quotidienne.
Valeur du seuil en devise hors Euro :
Pour les pays hors zone Euro, le seuil absolu doit correspondre à l’équivalent des 100 et 500 EUR en monnaie
nationale.
Les taux de change appliqués dans le groupe RCI sont toujours ceux utilisés par Renault.
Le calcul du seuil de matérialité sera effectué à partir du taux de change de fin 2020, étant entendu qu’à fin 2021
aucune évolution significative de change n’est constatée.
b) La valeur du seuil relatif a été fixée par la BCE à 1%.
La valeur du seuil relatif de 1% est à comparer avec le ratio Somme de tous les impayés du client au jour J sur la
Somme des Montants de l’encours bilan (y compris impayés) du client au jour J.
Ce calcul doit être réalisé sur une base quotidienne pour les impayés ainsi que pour les encours bilan.
Le seuil est considéré comme atteint si :
((Impayés J) / (Encours Bilan J)) > SR
Client
Client
Structure du fichier quotidien des encours dans le chapitre description des flux.
L’encours Bilan du client sera calculé de la manière suivante :
ENCOURS =
+ Encours à échoir restant dû
- Encours créditeurs
- Reliquat du dépôt de garantie
+ ICNE
+ Solde exigible Comptabilisé à la Facturation (principal)
+ Solde exigible Comptabilisé à la Facturation (frais de recouvrement)
+ Solde exigible Comptabilisé à la Facturation (IR)
+ Solde non exigible (principal)
La définition du défaut pour les concessionnaires repose sur la présence d'au moins un des critères de défaut suivants,
commun à l'ensemble du périmètre RCI :
Défaut:
1. Comptage des jours de retard
2. Impossibilité de payer :une abstention
a) une abstention
b) Procédure judiciaire et contentieuse
c) Anomalies d'audit des stocks
d) Fraude
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Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
e) Autres indications d'improbabilité de paiement (cf. comme détaillé ci-dessous)
f) Contagion
g) Fin de contrat financier
3. Liquidation judiciaire
4. Déchéance du terme
Pour le secteur retail et pour le secteur concessionnaire, sont exclus des créances en défaut :
-
les créances litigieuses: créances faisant l'objet d'un refus de paiement de la part du client suite à contestation
de l'interprétation des clauses du contrat (si la situation financière du client n'apparaît pas compromise),
-
-
les clients à conditions de paiement négociables si et seulement si, il n'y a aucun doute sur le recouvrement,
les créances sur lesquelles ne pèse qu'un risque pays: une créance ne doit pas être considérée comme
douteuse du seul fait de l'existence d'un risque pays.
Les opérations de prêt au jour le jour avec la Banque Centrale figurent dans la rubrique « Caisse, Banques Centrales ».
Règles de passage en pertes (write-off)
Le traitement des write-offs est précisé dans la norme IFRS 9 §5.4.4 : la valeur brute comptable d'un actif financier est
réduite lorsqu'il n’y a pas d’attente raisonnable de rétablissement. Les filiales du groupe DIAC doivent sortir du bilan
les encours par la contrepartie d’un compte de perte, et reprendre la dépréciation associée, lorsque le caractère
irrécouvrable des créances est confirmé et donc au plus tard lorsque ses droits en tant que créancier sont éteints.
En particulier, les créances deviennent irrécouvrables et donc sorties du bilan s’il s’agit :
de créances ayant fait l’objet d’abandons de créances négociés avec le client notamment dans le cadre d’un
plan de redressement
de créances prescrites
des créances ayant fait l’objet d’un jugement légal défavorable (résultat négatif des poursuites engagées ou
de l’action d’un contentieux)
des créances envers un client disparu.
Transferts de bucket (informations complementaires)
En complément des éléments déjà présentés dans la section Identification et analyse du risque de crédit, les conditions
retenues pour le retour en bucket 1 des transactions précédemment classées en bucket 2 sont les suivantes :
- pour les portefeuilles retail et réseau, notés en IRB-A, le retour en bucket 1 se fait lorsque le rating de la transaction
s'est amélioré.
- pour les portefeuilles Clientèle en approche standard non notés, le retour en bucket 1 s'opère douze mois après la
date de régularisation du dernier impayé.
- pour les portefeuilles Réseau en approche standard, le retour en bucket 1 s'opère au travers de l'amélioration du
statut risque du tiers.
De plus le retour en bucket 2 des instruments classés en bucket 3 s'opère lorsque le client a remboursé l'intégralité de
ses impayés et qu'il ne rencontre plus de critère de défaut.
Pour l’activité Clientèle, l’apurement des impayés du client permet le retour de bucket 3 à bucket 2.
Pour l’activité Réseau, les lignes de financement originées lorsque le client était en défaut (POCI) restent en bucket 3.
En cas de retour sain, les nouvelles expositions suivent ce statut.
Dépréciation des valeurs résiduelles
Le groupe DIAC assure un suivi systématique et régulier des valeurs de revente des véhicules d'occasion afin
notamment d'optimiser la tarification des opérations de financement.
La détermination des valeurs résiduelles des contrats se fait dans la plupart des cas par l'utilisation de grilles de
cotation qui fournissent pour chaque catégorie de véhicules une valeur résiduelle caractéristique du couple durée /
kilométrage.
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Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
Pour les contrats dans lesquels la valeur de reprise des véhicules n'est pas garantie au terme contractuel par un tiers
externe, une dépréciation est constituée en comparant :
a) la valeur économique du contrat : à savoir, la somme des flux futurs contractuels et de la valeur résiduelle
réestimés aux conditions de marché à la date d'évaluation et actualisés au taux du contrat ;
b) la valeur comptable inscrite au bilan au moment de la valorisation.
La valeur de revente prévisionnelle est estimée en prenant notamment en compte l'évolution récente et connue du
marché des véhicules d'occasion, qui peut être influencée par des facteurs externes (situation économique, fiscalité) ou
internes (évolution de la gamme, baisse des tarifs du constructeur).
La dépréciation est calculée sans compensation avec les profits éventuels.
F) Les contrats de « location opérationnelle » (IFRS 16), côté bailleur
En application de la norme IFRS 16, le groupe DIAC opère une distinction entre les contrats de « location
financement » et les contrats de « location opérationnelle », côté bailleur. Cette nouvelle norme n’implique pas de
changement chez le bailleur par rapport à la norme qu’elle remplace IAS 17.
Le principe général conduisant le groupe DIAC à qualifier ses contrats de location en « location opérationnelle » est
toujours celui du « non-transfert » des risques et avantages inhérents à la propriété. Ainsi, les contrats qui prévoient
que le véhicule loué soit repris en fin de contrat par une entité du groupe DIAC sont qualifiés de contrat de « location
opérationnelle », la majorité des risques et avantages n’étant pas transféré à un tiers extérieur au groupe. La
qualification de location opérationnelle des contrats comportant un engagement de reprise par le groupe DIAC tient
également compte de la durée estimée de ces contrats. Celle-ci est très inférieure à la durée de vie économique des
véhicules, estimée par le Groupe Renault à sept ou huit ans selon le type de véhicule, ce qui conduit l’ensemble des
contrats assortis de cet engagement à être considérés comme des contrats de location opérationnelle.
La qualification en location opérationnelle des locations de batteries de véhicules électriques se justifie par la
conservation par le groupe DIAC des risques et avantages commerciaux inhérents à la propriété tout au long de la
durée de vie automobile des batteries fixée de 8 à 10 ans, durée bien plus longue que les contrats de location.
Les contrats de « location opérationnelle » sont comptabilisés en immobilisations données en location et font
apparaître au bilan les immobilisations en valeur brute, desquelles sont déduits les amortissements et auxquelles
s’ajoutent les créances de loyer et les coûts de transactions restant à étaler. Les loyers et les amortissements sont
comptabilisés de manière distincte au compte de résultat dans les produits (et charges) net(te)s des autres activités.
Les amortissements s'effectuent hors valeur résiduelle et sont rapportés au résultat de manière linéaire comme les
coûts de transactions. L’évaluation du risque de contrepartie et l’appréciation du risque sur les valeurs résiduelles ne
sont pas remises en cause par cette classification.
Les résultats des opérations de revente de véhicules à l'issue des contrats de location opérationnelle sont classés parmi
les « Produits (et charges) net(te)s des autres activités ».
G) Les contrats de « location opérationnelle » (IFRS 16), côté preneur
En application de la norme IFRS 16, tous les contrats de location sont comptabilisés au bilan par la constatation d’un
actif représentatif du droit d’utilisation du bien pris en location, en contrepartie d’une dette locative, correspondant à
la valeur actualisée des loyers à décaisser sur la durée raisonnablement certaine du contrat qualifié de location. La
durée du contrat de location correspond à la période non résiliable pendant laquelle le preneur a le droit d’utiliser le
bien loué, à laquelle s’ajoutent les options de renouvellement que le groupe a la certitude raisonnable d’exercer.
Le droit d’utilisation engendre des charges d’amortissement alors que l’existence d’une dette génère des charges
financières.
Le groupe a par ailleurs opté pour l’exemption des contrats de faible valeur et de courte durée. En effet, le groupe
DIAC n’applique IFRS 16 que sur ses contrats de location jugés significatifs. Ces contrats sont majoritairement
représentés par des locations immobilières significatives.
H) Opérations entre le groupe DIAC et l’alliance Renault - Nissan
Les transactions entre parties liées sont réalisées selon des modalités équivalentes à celles qui prévalent dans le cas de
transactions soumises à des conditions de concurrence normale si ces modalités peuvent être démontrées.
Le groupe DIAC contribue à conquérir et fidéliser les clients des marques de l’alliance Renault-Nissan en apportant
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Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
une offre de financements et de services intégrée à leur politique commerciale.
Les principaux indicateurs et flux entre les deux entités sont les suivants :
L’aide à la vente
Au 31 décembre 2021, le groupe DIAC a assuré 5 755 millions d’euros de nouveaux financements (cartes incluses)
contre 5 790 millions d’euros au 31 décembre 2020.
Relations avec le réseau de concessionnaires
Le groupe DIAC agit en partenaire financier afin de maintenir et s’assurer la bonne santé financière des réseaux de
distribution de l’alliance Renault-Nissan.
Au 31 décembre 2021, les financements réseaux nets de dépréciations s’élèvent à 2 960 millions d’euros contre 3 733
millions d’euros au 31 décembre 2020.
Au 31 décembre 2021, 266 millions d’euros sont des financements directement consentis à des filiales ou succursales
du groupe Renault contre 794 millions d’euros au 31 décembre 2020.
Au 31 décembre 2021, le réseau de concessionnaires a perçu, en tant qu’apporteur d’affaires, une rémunération de 241
millions d’euros contre 230 millions d’euros au 31 décembre 2020.
Relations avec les constructeurs
Le groupe DIAC règle les véhicules livrés aux concessionnaires dont il assure le financement. A l’inverse, en fin de
contrat, le groupe DIAC est réglé par le Groupe Renault du montant des engagements de reprise des véhicules dont ce
dernier s’est porté garant. Ces opérations génèrent d’importants flux de trésorerie entre les deux groupes.
Au titre de sa politique commerciale et dans le cadre de campagnes promotionnelles, le constructeur participe à la
bonification des financements octroyés à la clientèle par le groupe DIAC.
Au 31 décembre 2021, cette participation s’élève à 96 millions d’euros, contre 158 millions d’euros en décembre
2020.
I) Comptabilisation et évaluation du portefeuille de titres
Le portefeuille de titres de DIAC est classé suivant les catégories d’actifs financiers fixées par la norme IFRS 9.
Titres évalués en juste valeur par résultat (JVP&L)
Les OPCVM et les FCPR (parts de fond) sont réputés non SPPI et seront donc valorisés à la juste valeur par résultat.
Les titres de sociétés ni contrôlées ni sous influence notable rentrent également dans cette catégorie dont l’évaluation
se fait par le résultat.
La juste valeur de ces actifs financiers est déterminée en priorité par référence au prix de marché, ou, à défaut, sur la
base de méthodes de valorisation non basées sur des données de marché. Il n’y a plus de dépréciation pour ces titres
sous IFRS 9.
Titres évalués en juste valeur par capitaux propres (JVOCI)
Cette catégorie regroupe les titres qui passent les tests SPPI et chez DIAC il s’agit de ;
-
Les instruments de dettes
L’évaluation de ces titres se fait à la juste valeur (intérêts courus inclus), les variations de valeur (hors intérêts courus)
sont comptabilisées en réserve de réévaluation directement dans les capitaux propres. La dépréciation de ce type de
titre suit les modèles préconisés par la norme IFRS 9 en fonction des ECL.
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Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
J) Immobilisations (IAS16 / IAS36)
Les immobilisations sont comptabilisées et amorties selon l’approche par composants. Les éléments d'un ensemble
plus ou moins complexe sont séparés en fonction de leurs caractéristiques et de leurs durées de vie ou de leur capacité
à procurer des avantages économiques sur des rythmes différents.
Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût historique d'acquisition diminué du cumul des
amortissements et des pertes de valeur le cas échéant.
Les immobilisations corporelles autres que les terrains sont généralement amortis linéairement sur les durées estimées
d'utilisation suivantes :
-
-
Constructions
15 à 30 ans
4 à 8 ans
Autres immobilisations corporelles
Les immobilisations incorporelles comprennent essentiellement des logiciels amortis linéairement sur trois ans.
K) Impôts sur les résultats (IAS12)
Les retraitements apportés aux comptes annuels des sociétés consolidées afin de les mettre en harmonie avec les
normes IAS, ainsi que les reports d'imposition dans le temps qui existent dans les comptes sociaux, dégagent des
différences temporaires entre le résultat fiscal et le résultat comptable. Une différence temporaire est également
constatée dès lors que la valeur comptable d’un actif ou d’un passif est différente de sa valeur fiscale.
Ces différences donnent lieu à la constatation d'impôts différés dans les comptes consolidés. Selon la méthode du
report variable retenue par le groupe DIAC, les impôts différés sont calculés en appliquant le dernier taux d'impôt voté
à la date de clôture et applicable à la période de reversement des différences temporaires. Au sein d’une même entité
fiscale (société juridique, établissement ou groupe d’entités redevable de l’impôt auprès de l’administration fiscale),
les impôts différés actifs et passifs sont présentés de manière compensée, dès lors que celle-ci a le droit de compenser
ses actifs et passifs d’impôts exigibles. Les actifs d'impôts différés sont dépréciés lorsque leur réalisation n'est pas
probable.
Pour les sociétés intégrées globalement, un passif d’impôt différé est reconnu à hauteur des impôts de distribution
dont le versement est anticipé par le groupe.
L) Engagements de retraite et assimilés (IAS19)
Présentation des régimes
Le groupe DIAC a recours à différents types de régimes de retraite et avantages assimilés :
Régimes à prestations définies :
Ces régimes donnent lieu à la constitution de provisions et concernent les indemnités de fin de carrière.
Régimes à cotisations définies :
Le groupe verse, des cotisations assises sur les salaires à des organismes nationaux ou privés chargés des régimes de
retraite et de prévoyance.
Ces régimes libèrent l’employeur de toutes obligations ultérieures, l’organisme se chargeant de verser aux salariés les
montants qui leur sont dus. Les paiements du groupe sont constatés en charges de la période à laquelle ils se
rapportent.
Méthode d'évaluation des passifs relatifs aux régimes à prestations définies
Pour les régimes à prestations définies concernant les avantages postérieurs à l’emploi, les coûts des prestations sont
estimés en utilisant la méthode des unités de crédit projetées. Selon cette méthode, les droits à prestation sont affectés
aux périodes de service en fonction de la formule d’acquisition des droits du régime, en prenant en compte un effet de
linéarisation lorsque le rythme d’acquisition des droits n’est pas uniforme au cours des périodes de service ultérieures.
Les montants des paiements futurs correspondant aux avantages accordés aux salariés sont évalués sur la base
d’hypothèses d’évolution des salaires, d’âges de départ, de mortalité, puis ramenés à leur valeur actuelle sur la base
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Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
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des taux d’intérêt des obligations à long terme des émetteurs de première catégorie et d’une durée correspondant à la
durée moyenne estimée du régime évalué.
Les écarts actuariels résultant de révisions des hypothèses de calcul et des ajustements liés à l’expérience sont
enregistrés en autres éléments du résultat global.
La charge nette de l’exercice, correspondant au coût des services rendus éventuellement majorée du coût des services
passés, au coût lié à la désactualisation des provisions diminuées de la rentabilité des actifs du régime est constatée en
résultat dans les charges de personnel.
M) Les passifs financiers
Le groupe DIAC enregistre un passif financier constitué d’emprunts obligataires et assimilés, de titres de créances
négociables, de titres émis dans le cadre des opérations de titrisation ainsi que de dettes auprès des établissements de
crédit et de dépôts Epargne auprès de la clientèle.
Les éventuels frais d’émission et primes qui y sont rattachés sont étalés actuariellement selon la méthode du taux
d’intérêt effectif sur la durée de l’émission.
Lors de leur comptabilisation initiale, les passifs financiers sont mesurés à la juste valeur nette des coûts de
transaction qui sont directement attribuables à leur émission.
A chaque clôture, en dehors des modalités spécifiques liées à la comptabilité de couverture, les passifs financiers sont
évalués à leur coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Les charges financières ainsi calculées prennent
en compte les frais d’émission et les primes d’émission ou de remboursement.
Les passifs faisant l’objet d’une couverture de juste valeur sont comptabilisés selon les principes exposés dans les
règles et méthodes comptables au point : Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture.
Les programmes d'émission du groupe à moyen et long terme ne présentent pas de clause qui pourrait conduire à une
exigibilité anticipée de la dette.
N) Emissions structurées et dérivés incorporés
Les émissions structurées sont présentes en faible nombre. Elles sont adossées à des instruments dérivés qui viennent
neutraliser le dérivé sous-jacent de façon à obtenir un passif synthétique à taux révisable.
Les seuls dérivés incorporés identifiés dans le groupe DIAC correspondent à des sous-jacents contenus dans des
émissions structurées. Lorsque les dérivés incorporés ne sont pas étroitement liés au contrat hôte, ils sont évalués et
comptabilisés séparément à la juste valeur. Les variations de juste valeur sont alors comptabilisées en compte de
résultat. Après extraction du dérivé, l'émission structurée (contrat hôte) est évaluée et comptabilisée au coût amorti.
Les émissions structurées sont ainsi associées à des swaps dont la branche active présente des caractéristiques
strictement identiques à celles du dérivé incorporé, assurant sur le plan économique une couverture efficace.
Néanmoins, les dérivés incorporés séparés du contrat hôte et les swaps associés aux émissions structurées sont
comptablement réputés détenus à des fins de transaction.
O) Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture
Risques
La gestion des risques financiers par le groupe DIAC (risque de taux, risque de change, risque de contrepartie et
liquidité) est exposée au chapitre ‘Les risques financiers’ annexé au présent document.
Les instruments financiers dérivés sont contractés par le groupe DIAC dans le cadre de sa politique de gestion des
risques de change et de taux. La comptabilisation des instruments financiers en tant qu’instruments de couverture
dépend ensuite de leur éligibilité ou non à la comptabilité de couverture.
Les instruments financiers utilisés par DIAC peuvent être qualifiés de couverture de juste valeur ou de flux futurs de
trésorerie. Une couverture de juste valeur permet de se prémunir contre les variations de juste valeur des actifs et
passifs couverts. Une couverture de flux futurs permet de se prémunir contre les variations de valeur des flux de
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Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
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trésorerie associés à des actifs ou des passifs existants ou futurs. Le groupe DIAC applique les dispositions d’IFRS9
pour la désignation et le suivi de ses relations de couvertures.
Évaluation
Les dérivés sont évalués et comptabilisés à leur juste valeur lors de leur comptabilisation initiale. Par la suite, à
chaque clôture, la juste valeur des dérivés est réestimée.
Celle-ci correspond, en application de la norme IFRS 13 « Evaluation de la juste valeur », au prix qui serait reçu pour
la vente d'un actif ou payé pour le transfert d'un passif lors d'une transaction normale entre participants de marché à la
date d'évaluation. Lors de la comptabilisation initiale, la juste valeur d’un instrument financier représente le prix qui
serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif (valeur de sortie).
-
La juste valeur des contrats de change à terme et des swaps de devises est déterminée par actualisation des flux
financiers, en utilisant les taux (change et intérêt) du marché à la date de clôture. Elle intègre par ailleurs la
valorisation des effets « de base » des swaps de taux et change.
-
Celle des dérivés de taux représente ce que le groupe recevrait (ou paierait) pour dénouer à la date de clôture les
contrats en cours, en prenant en compte les plus ou moins-values latentes déterminées à partir des taux d’intérêts
courants à la date de clôture.
Ajustement de crédit
Un ajustement comptable est constaté sur la valorisation des portefeuilles de dérivés de gré à gré à l’exclusion de ceux
compensés en chambre au titre du risque de crédit des contreparties (ou CVA, Credit Valuation Adjustment) et du
risque de crédit propre (ou DVA, Debt Valuation Adjustment).
L’exposition (EAD - Exposure At Default) est approximée par la valeur de marché (MTM) incrémentée ou diminuée
d’un add-on, représentant le risque potentiel futur et en tenant compte des accords de compensation avec chaque
contrepartie. Ce risque potentiel futur est estimé par utilisation de la méthode standard proposée par la réglementation
bancaire française (règlement (UE) n° 575/2013 du Parlement Européen et du Conseil du 26 juin 2013 relatif aux
exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement, article 274).
La perte en cas de défaut (LGD - Loss Given Default) est estimée par défaut à 60%.
La probabilité de défaut (PD) correspond à la probabilité de défaut associée aux CDS (Credit Default Swap) de
chaque contrepartie. Dans certains pays, lorsque l’information n’est pas disponible, la probabilité de défaut est
approchée avec celle du pays de la contrepartie.
Couverture de juste valeur
Le groupe DIAC a choisi d’appliquer la comptabilité de couverture de juste valeur (« fair value hedge ») à ses
couvertures du risque de taux d’un passif à taux fixe par un swap ou cross currency swap receveur fixe / payeur
variable.
Cette comptabilité de couverture est appliquée sur la base d’une documentation de la relation de couverture à la date
de mise en place et des résultats des tests d’efficacité des couvertures de juste valeur qui sont réalisés à chaque arrêté.
Les variations de valeurs des dérivés de couverture de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat.
Pour les passifs financiers couverts en juste valeur, seule la composante couverte est évaluée et comptabilisée à la
juste valeur. Les variations de valeur de la composante couverte sont comptabilisées en résultat. La fraction non
couverte de ces passifs est évaluée et comptabilisée au coût amorti.
En cas d’arrêt anticipé de la relation de couverture, le dérivé de couverture est qualifié d’actif ou de passif détenu à
des fins de transaction et l’élément couvert est comptabilisé au coût amorti pour un montant égal à sa dernière
évaluation en juste valeur.
Couverture de flux de trésorerie
Le groupe DIAC a choisi d’appliquer la comptabilité de couverture de flux de trésorerie (« cash-flow hedge ») dans
les cas suivants :
Couverture du risque de taux sur des passifs à taux variable par un swap receveur variable / payeur fixe ;
permettant ainsi de les adosser aux actifs à taux fixe ;
Couverture du risque de taux sur des ensembles composés d’un passif à taux fixe et d’un swap payeur
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Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
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variable / receveur fixe par un swap payeur fixe receveur variable ;
Des tests d’efficacité des couvertures de flux de trésorerie sont réalisés à chaque arrêté pour s’assurer de l’éligibilité
des opérations concernées à la comptabilité de couverture. En ce qui concerne le deuxième type de couverture, le test
pratiqué consiste à s’assurer que l’exposition au risque de taux liée aux actifs financiers non dérivés est bien réduite
par les flux liés aux instruments dérivés utilisés en couverture.
Les variations de valeur de la part efficace des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont comptabilisées en
capitaux propres, dans un compte spécifique de réserve de réévaluation.
Opérations de transaction
On retrouve dans ce poste les opérations non éligibles à la comptabilité de couverture et les opérations de couverture
de change pour lesquelles le groupe DIAC n’a pas souhaité appliquer la comptabilité de couverture.
Les variations de valeur de ces dérivés sont comptabilisées en compte de résultat.
P) Secteurs opérationnels (IFRS 8)
Les informations sectorielles sont présentées dans les états financiers annuels, selon la norme IFRS 8 « Secteurs
opérationnels ».
DIAC a pour mission d'apporter une gamme complète de financements et services à ses deux marchés de référence : la
clientèle finale (Grand Public et Entreprises) et le Réseau de concessionnaires des marques Renault, Nissan, Dacia,
Samsung et Datsun. Ces deux clientèles ont des attentes différentes qui nécessitent une approche spécifique en termes
de marketing de l'offre, de processus de gestion, de ressources informatiques, de méthodes commerciales et de
communication. L'organisation du groupe a été aménagée pour être en parfaite cohérence avec ces deux clientèles,
pour renforcer son rôle de pilotage et de support, ainsi que pour accroître l'intégration avec Renault et Nissan,
notamment dans les aspects marketing et commerciaux.
Conformément à la norme IFRS 8, la répartition par marché a donc été adoptée en tant que segmentation
opérationnelle. Elle correspond à l’axe stratégique développé par l’entreprise. Les informations présentées sont
établies sur la base des reportings internes communiqués au Comité Exécutif Groupe, identifié comme le « principal
décideur opérationnel » au sens de la norme IFRS 8.
Les contributions par marché sont ainsi analysées, pour les différentes périodes présentées, sur les principaux agrégats
du compte de résultat ainsi que sur l’encours moyen productif.
Le comité exécutif ayant décidé depuis le 1er janvier 2009 de suivre les précédentes activités Grand Public et
Entreprises de manière consolidée (marché « Clientèle »), la répartition des secteurs opérationnels demandée par IFRS
8 a suivi la même segmentation.
L’activité Réseau recouvre les financements octroyés au Réseau de concessionnaires de l’alliance Renault-Nissan.
L’activité Clientèle recouvre l'ensemble des financements et services associés, autres que ceux du Réseau. Les
résultats de chacun de ces deux segments de marché sont présentés séparément. Les activités de refinancement et de
holding sont regroupées au sein des « Autres activités ».
Les activités de financements des ventes Renault, Nissan, Dacia, Samsung et Datsun sont regroupées.
Activité
Crédit
Clientèle
Réseau
Location Financière
Location Opérationnelle
Services
NA
NA
NA
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Q) Tableau des flux de trésorerie
Le tableau des flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.
Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits du groupe DIAC.
Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.
Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations
dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles.
Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les
capitaux propres et les emprunts à long terme.
La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les
comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.
ADAPTATION A ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE ET FINANCIER
Dans un environnement économique contrasté, RCI Banque, qui assure la plus grande partie du refinancement du
groupe DIAC, maintient une politique financière prudente et renforce son dispositif de gestion et de contrôle de la
liquidité.
Liquidité
La liquidité du groupe DIAC est gérée en central par RCI Banque.
RCI Banque porte une grande attention à la diversification de ses sources d’accès à la liquidité. Depuis le
déclenchement de la crise financière, l’entreprise a largement diversifié ses sources de financement. Au-delà de la
base historique d’investisseurs obligataires en euros, de nouvelles zones de distribution ont été exploitées avec succès.
L’extension à huit ans des maturités maximales émises en Euro a permis de toucher de nouveaux investisseurs à la
recherche de duration. Par ailleurs le groupe s’est présenté sur les marchés obligataires dans des devises multiples
(GBP, CHF, BRL, ARS, KRW, MAD, COP, etc.), que ce soit pour financer les actifs européens ou pour accompagner
le développement hors Europe.
Le recours au financement par titrisation, de format privé ou public, permet également d’élargir la base
d’investisseurs.
Enfin, l’activité de collecte de dépôts, lancée en février 2012 et désormais déployée dans six pays, vient compléter
cette diversification et permet à l’entreprise de s’adapter aux exigences de liquidité résultant des normes Bâle 3. Un
partenariat a également été lancé en juillet 2021 avec la plateforme raisin.nl pour la distribution de produits d'épargne
aux Pays-Bas afin d'élargir l'offre proposée par RCI Banque.
Le pilotage du risque de liquidité de RCI Banque prend en compte les recommandations de l’EBA relative à l’Internal
Liquidity Adequacy Assessment Process (ILAAP) et repose sur les éléments suivants:
- Appétit pour le risque : Cet élément est défini par le comité des risques du Conseil d’Administration.
- Refinancement : Le plan de financement est construit dans une optique de diversification d’accès à la liquidité,
par produit, par devise et par maturité. Les besoins de financements font l’objet de recadrages réguliers qui
permettent d’ajuster le plan de financement.
- Réserve de liquidité : L’entreprise vise à disposer en permanence d’une réserve de liquidité en adéquation avec
l’appétit pour le risque de liquidité. La réserve de liquidité est constituée de lignes bancaires confirmées non tirées,
de collatéral éligible aux opérations de politiques monétaire de la BCE ou de la Banque d’Angleterre, d’actifs
hautement liquides (HQLA) et d’actifs financiers. Elle est revue chaque mois par le Comité Financier.
- Prix de transfert : Le refinancement des entités européennes du Groupe est principalement assuré par la
Trésorerie Groupe qui centralise la gestion de la liquidité et mutualise les coûts. Les coûts de liquidité internes
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Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
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sont revus périodiquement par le Comité Financier et sont utilisés par les filiales commerciales pour la
construction de leur tarification.
- Scénarios de stress : Le Comité Financier est informé chaque mois de l’horizon pendant lequel l’entreprise peut
assurer la continuité de son activité en utilisant sa réserve de liquidité dans divers scénarios de stress. Les
scénarios de stress comprennent des hypothèses de fuite des dépôts, de pertes ou d’accès à de nouveaux
financements, d’indisponibilité partielle de certains éléments de la réserve de liquidité ainsi que des prévisions de
production de nouveaux crédits. Les hypothèses de fuite des dépôts stressée sont très conservatrices et sont sujettes
à des back-testings réguliers.
- Plan d’urgence : Un plan d’urgence établit permet d’identifier les actions à mener en cas de stress sur la
situation de liquidité.
Risque au titre de l’activité de crédit
En 2021, le contexte lié à la pandémie du COVID-19 a continué de perturber l’activité de crédit, notamment à cause
des périodes de confinement. Ainsi, dans la continuité de 2020, Diac a fait évoluer son organisation et ses processus
de recouvrement pour ajuster ses moyens à l’activité.
De plus, en matière de politique d’octroi de crédit, les dispositifs 2020 ont été, pour la plupart, reconduits. Ils ont visé,
compte tenu du contexte économique et sanitaire, à ajuster les critères d’acceptation de sorte à maintenir une qualité
de crédit à la production compatible avec les exigences en matière d’appétit au risque. Ainsi, des mesures ciblées sur
des secteurs d’activité ont été prises pour atténuer les effets de la crise et un grand nombre de nos systèmes
d’acception (scores d’octroi, règles métiers, système anti-fraude) a été revu pour davantage tenir compte de la
situation.
Diac conserve l’objectif de maintenir le risque de crédit global à un niveau compatible avec les attentes de la
communauté financière et ses cibles de profitabilité.
Rentabilité
RCI Banque revoit régulièrement les coûts de liquidité internes utilisés pour la tarification des opérations clientèle,
permettant ainsi de maintenir une marge sur la production de nouveaux crédits en ligne avec les cibles budgétaires. De
façon similaire, la tarification des financements accordés aux concessionnaires est indexée sur un taux de base interne
reflétant le coût des fonds empruntés et des coussins de liquidité nécessaires à la continuité d’activité. Cette méthode
permet de maintenir constante la rentabilité de cette activité.
Gouvernance
Le suivi des indicateurs de liquidité fait l’objet d’un point spécifique à chacun des comités financiers mensuels.
Le comité de gestion du groupe DIAC suit également systématiquement les indicateurs de risque et de marge
instantanée prévisionnelle, qui complètent les analyses habituelles de la rentabilité des filiales.
Exposition au risque de crédit non commercial
Le risque de contrepartie bancaire résulte du placement des excédents de trésorerie, investis sous forme de dépôts à
court terme, et des opérations de couverture du risque de taux ou de change par des produits dérivés.
Ces opérations sont très majoritairement réalisées auprès de la maison mère RCI Banque SA. Par ailleurs, les
opérations de couverture du risque de taux des opérations de titrisation par des produits dérivés font l’objet de
technique de mitigation du risque de contrepartie par échange de collatéral en bilatéral.
De plus, pour satisfaire aux exigences règlementaires résultant de la mise en application du ratio de liquidité à 30
jours Liquidity Coverage Ratio (LCR), RCI Banque investit dans des actifs liquides tels que définis dans l’Acte
Délégué de la Commission Européenne. Ces actifs liquides sont principalement constitués de dépôts auprès de la
Banque Centrale Européenne et de titres d’états, ou supranationaux (la duration moyenne du portefeuille de titres était
inférieure à un an au 31/12/2021).
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31 décembre 2021
NOTES SUR LES COMPTES CONSOLIDES
Note 1 : Secteurs opérationnels
1.1 - Segmentation par marché
Total
12/2021
En millions d'euros
Clientèle
Réseau
2 828
Autres
Encours productif moyen
Produit net bancaire
11 451
348
14 279
395
47
35
42
41
Résultat brut d'exploitation
Résultat d'exploitation
Résultat avant impôts
190
225
167
209
168
209
Total
12/2020
En millions d'euros
Clientèle
Réseau
Autres
Encours productif moyen
Produit net bancaire
11 037
356
201
95
3 383
54
14 420
410
Résultat brut d'exploitation
Résultat d'exploitation
Résultat avant impôts
39
240
29
124
94
30
124
Les contributions par marché sont analysées, pour les différentes périodes présentées, sur les principaux agrégats du
compte de résultat ainsi que sur l’encours moyen productif.
Au niveau du Produit Net Bancaire, étant donné que la majorité des produits sectoriels du groupe DIAC provient
d’intérêts, ces derniers sont présentés nets des charges d’intérêts.
La détermination des résultats par secteur d'activité repose sur des conventions analytiques internes de refacturation
ou de valorisation des moyens affectés. Les fonds propres alloués à chacun des pôles d'activité sont ceux
effectivement mis à la disposition des filiales et succursales, répartis ensuite entre activités en fonction de règles
analytiques internes.
L’Encours Productif Moyen est l’indicateur opérationnel utilisé pour le suivi des encours. Cet indicateur représentant
une moyenne arithmétique des encours, sa valeur est par conséquent différente des encours figurant à l’actif du groupe
DIAC tels que présentés aux notes 3 et 4 des Annexes : Opérations avec la clientèle et assimilées / Ventilation des
opérations avec la clientèle par segment d’activité.
Les Actifs Productifs Moyens sont un autre indicateur utilisé pour le suivi des encours. Il correspond aux encours
productifs moyens auxquels sont ajoutés les actifs liés aux activités de location opérationnelle.
Pour la clientèle, il s’agit de la moyenne des actifs productifs à fin. Pour le réseau il s’agit de la moyenne des actifs
productifs journaliers.
1.2 - Segmentation géographique
L’intégralité des opérations du groupe DIAC est réalisée en France.
66
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
Note 2 : Prêts et créances au coût amorti sur les établissements de crédit
En millions d'euros
12/2021
387
12/2020
Créances à vue sur les établissements de crédit
261
Comptes ordinaires débiteurs
387
261
Créances à terme sur les établissements de crédit
Comptes et prêts à terme sains
3 900
3 899
1
3 753
3 752
1
Créances rattachées
Total des prêts et créances sur les établissements de crédit (*)
4 287
4 014
(*) Dont entreprises liées
4 003
3 767
Les créances à vue sont un élément constitutif du poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » figurant dans le
tableau de flux de trésorerie.
Les comptes courants bancaires détenus par les fonds communs de titrisation contribuent pour partie au rehaussement
de crédit des fonds. Ils s’élèvent à 277 millions d’euros au 31 décembre 2021 et sont classés parmi les comptes
ordinaires débiteurs.
Note 3 : Opérations avec la clientèle et assimilées
En millions d'euros
12/2021
12/2020
Prêts et créances sur la clientèle
Opérations avec la clientèle
14 937
5 531
9 406
15 495
6 248
9 247
Opérations de location financière
Opérations de location opérationnelle
534
619
Total opérations avec la clientèle et assimilées
15 471
16 114
Au 31 décembre 2021, les financements réseaux nets de dépréciations s’élèvent à 2 960 millions d’euros contre 3 733
millions d’euros au 31 décembre 2020.
Au 31 décembre 2021, le réseau de concessionnaires a perçu, en tant qu’apporteur d’affaires, une rémunération de 241
millions d’euros contre 230 millions d’euros au 31 décembre 2020.
Au titre de leur politique commerciale et dans le cadre de campagnes promotionnelles, les constructeurs participent à
la bonification des financements octroyés à la clientèle par le groupe DIAC. Au 31 décembre 2021, cette participation
s’élève à 96 millions d’euros, contre 158 millions d’euros en décembre 2020.
La valeur brute des encours restructurés, suite à l’ensemble des mesures de concessions envers les clients emprunteurs
qui rencontrent (ou sont susceptibles à l’avenir de rencontrer) des difficultés financières, s’élève à 97 M€ et est
dépréciée à hauteur de 33 M€ au 31 décembre 2021.
67  
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
3.1 - Opérations avec la clientèle
En millions d'euros
12/2021
12/2020
Créances sur la clientèle
5 536
84
6 267
100
2
Affacturage sain
Affacturage dégradé depuis l'origination
Autres crédits à la clientèle saines
Autres crédits à la clientèle dégradés depuis l'origination
Comptes ordinaires débiteurs sains
Créances en défaut
9
4 986
191
144
122
5 741
192
119
113
Créances rattachées sur clientèle
3
4
Autres crédits à la clientèle en non défaut
3
4
Eléments intégrés au coût amorti sur créances clientèle
Etalement des frais de dossiers et divers
114
(15)
(8)
101
(26)
(8)
Etalement de la participation reçue du constructeur ou du réseau
Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d'affaires
137
135
Dépréciation des créances sur la clientèle
(122)
(124)
Dépréciation sur créances saines
(23)
(11)
(88)
(32)
(16)
(76)
Dépréciation sur créances dégradées depuis l'origination
Dépréciation des créances en défaut
Total net des créances sur la clientèle
5 531
6 248
Les
opérations de titrisation n'ont pas eu pour conséquence de déconsolider l'encours cédé. Les créances cédées, les
intérêts courus qui y sont rattachés ainsi que les provisions afférentes figurent toujours à l'actif du bilan du groupe.
Les créances d’affacturage résultent de l’acquisition par le groupe de créances commerciales cédées par l’alliance
Renault-Nissan.
68
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
3.2 - Opérations de location financière
En millions d'euros
12/2021
12/2020
Créances sur opérations de location financière
Crédit-bail et location longue durée contrats sains
Crédit-bail et location longue durée contrats dégradés depuis l'origination
Créances en défaut
9 430
8 033
1 156
241
9 345
7 751
1 417
177
Créances rattachées sur opérations de location financière
6
6
Crédit-bail et location longue durée en non défaut
6
6
Eléments intégrés au coût amorti sur opérations de location financière
Etalement des frais de dossiers et divers
149
75
92
90
Etalement de la participation reçue du constructeur ou du réseau
Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d'affaires
(155)
229
(212)
214
Dépréciation des créances sur opérations de location financière
(179)
(196)
Dépréciation sur créances saines
(30)
(49)
(28)
(79)
(89)
Dépréciation sur créances dégradées depuis l'origination
Dépréciation des créances en défaut
(100)
Total net des créances sur opérations de location financière
9 406
9 247
Rapprochement entre l'investissement brut dans les contrats de location financière à la date de clôture
et la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir
Total
12/2021
En millions d'euros
< 1 an
de 1 à 5 ans > 5 ans
Location financière - Investissement net
Location financière - Intérêts futurs à recevoir
Location financière - Investissement brut
4 624
4 960
254
1
9 585
274
528
4 898
5 214
1
10 113
Valeur résiduelle garantie revenant au groupe Diac
3 755
3 177
6 932
Dont valeur résiduelle garantie par les parties liées
2 534
1 964
4 498
Paiements minimaux à recevoir au titre de la location
2 364
3 250
1
5 615
(hors montants garantis par les parties liées en application d'IAS 17)
Total
12/2020
En millions d'euros
< 1 an
de 1 à 5 ans > 5 ans
Location financière - Investissement net
Location financière - Intérêts futurs à recevoir
Location financière - Investissement brut
4 545
290
4 898
262
9 443
552
4 835
5 160
9 995
Valeur résiduelle garantie revenant au groupe Diac
3 464
3 225
6 689
Dont valeur résiduelle garantie par les parties liées
2 513
2 062
4 575
Paiements minimaux à recevoir au titre de la location
2 322
3 098
5 420
(hors montants garantis par les parties liées en application d'IAS 17)
69
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
3.3 - Opérations de location opérationnelle
En millions d'euros
12/2021
538
12/2020
Immobilisations données en location
618
850
Valeur brute des immobilisations données en location
Amortissements sur immobilisations données en location
836
(298)
(232)
Créances sur opérations de location opérationnelle
Créances saines et dégradées depuis l'origine
Créances en défaut
8
5
3
10
8
2
Dépréciation des opérations de location opérationnelle
Dépréciation des créances en défaut
(12)
(2)
(9)
(2)
(7)
Dépréciation de la valeur résiduelle
(10)
Total net des opérations de location opérationnelle
534
619
Montant des paiements futurs minimaux à recevoir au titre des contrats de location opérationnelle non
résiliables
En millions d'euros
12/2021
38
12/2020
57
Inférieur à 1 an
De 1 an à 5 ans
Supérieur à 5 ans
Total
38
57
3.4 - Exposition maximale au risque de crédit et indication sur la qualité des créances jugées saines par le groupe
Diac
L’exposition consolidée maximale au risque de crédit s’établit à 21 440 millions d’euros au 31 décembre 2021 contre
21 356 millions d’euros au 31 décembre 2020. Cette exposition comprend principalement les encours nets de
financement des ventes, débiteurs divers et produits dérivés actifs ainsi que les engagements de financement
irrévocables présents au hors bilan consolidé du groupe DIAC (cf. note 17 Engagements donnés).
Montant des créances échues
dont non
défaut (1)
dont non
défaut (1)
En millions d'euros
12/2021
280
12/2020
311
Depuis 0 à 3 mois
Depuis 3 à 6 mois
Depuis 6 mois à 1 an
Depuis plus de 1 an
131
162
2
4
7
2
3
6
Total des créances échues
293
131
322
162
(1) Ne comprend que les créances de financement des ventes non classées en bucket 3.
Les
risques sur la qualité des crédits de la clientèle font l’objet d’une évaluation (par système de score) et d’un suivi par
70
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
type d’activité (Clientèle et Réseau). A la date de clôture des comptes, aucun élément ne remet en cause la qualité de
crédit des créances de financement des ventes non échues et non dépréciées.
Par ailleurs, il n’existe pas de concentration de risques significative au sein de la clientèle du Financement des ventes.
Le montant des garanties détenues sur les créances douteuses ou incidentées est de 403 millions d’euros au 31
décembre 2021 (RS+Cl).
Note 4 : Ventilation des opérations avec la clientèle par segment d'activité
Total
12/2021
En millions d'euros
Valeur brute
Clientèle
12 654
Réseau
2 977
Autres
153
15 784
Créances saines
10 945
2 961
152
14 058
En % du total des créances
86,5%
99,5%
99,3%
89,1%
Créances dégradées depuis l'origination
1 346
14
1 360
En % du total des créances
10,6%
0,5%
8,6%
Créances en défaut
363
2
1
366
En % du total des créances
2,9%
0,1%
0,7%
2,3%
Dépréciation
(294)
(17)
(2)
(313)
Dépréciation créances saines
(47)
(14)
(2)
(63)
En % du total des dépréciations
16,0%
82,4%
100,0%
20,1%
Dépréciation créances dégradées depuis l'origination
(59)
(1)
(60)
En % du total des dépréciations
20,1%
5,9%
19,2%
Dépréciation créances en défaut
(188)
(2)
(190)
En % du total des dépréciations
63,9%
11,8%
60,7%
Taux de couverture
2,3%
0,6%
1,3%
2,0%
Créances saines
0,4%
4,4%
0,5%
7,1%
1,3%
0,4%
4,4%
Créances dégradées depuis l'origination
Créances en défaut
51,8%
100,0%
51,9%
Total des valeurs nettes (*)
12 360
2 960
151
15 471
(*) Dt entreprises liées (Hors participations reçues et rémunérations versées)
12
266
69
347
71
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
Total
En millions d'euros
Valeur brute
Clientèle
12 552
Réseau
3 757
Autres
12/2020
134
16 443
Créances saines
10 657
3 744
133
14 534
En % du total des créances
84,9%
99,7%
99,3%
88,4%
Créances dégradées depuis l'origination
1 607
10
1 617
En % du total des créances
12,8%
0,3%
9,8%
Créances en défaut
288
3
1
292
En % du total des créances
2,3%
0,1%
0,7%
1,8%
Dépréciation
(303)
(24)
(2)
(329)
Dépréciation créances saines
(45)
(20)
(2)
(67)
En % du total des dépréciations
14,9%
83,3%
100,0%
20,4%
Dépréciation créances dégradées depuis l'origination
(94)
(1)
(95)
En % du total des dépréciations
31,0%
4,2%
28,9%
Dépréciation créances en défaut
(164)
(3)
(167)
En % du total des dépréciations
54,1%
12,5%
50,8%
Taux de couverture
2,4%
0,6%
1,5%
2,0%
Créances saines
0,4%
5,8%
0,5%
10,0%
1,5%
0,5%
5,9%
Créances dégradées depuis l'origination
Créances en défaut
56,9%
100,0%
57,2%
Total des valeurs nettes (*)
12 249
3 733
132
16 114
(*) Dt entreprises liées (Hors participations reçues et rémunérations versées)
9
794
65
868
La classification « Autres » regroupe principalement les comptes acheteurs et ordinaires avec les concessionnaires et
le groupe Renault.
Sur l’activité clientèle, le passage à la nouvelle définition du défaut sur l’ensemble du périmètre du Groupe au cours
de l’exercice explique l’augmentation du B3 de 26,04% comparé à décembre 2020. Le B3 estimé à fin 2021 en
neutralisant les encours classés B3 sur la base des nouveaux critères s’inscrivent en baisse de 18% par rapport à fin
2020.
De ce fait, le taux de provisionnement observé au B3 s’inscrit à 51,8% contre 56,9% en fin d’exercice précédent.
Il est à noter que nous présentons des informations relatives à la qualité de crédit à savoir informations relatives à
l’exposition au risque de crédit (illustrés par un croisement des classes de notation interne avec les différents niveaux
de buckets) par catégorie d’agent économique (segment clientèle : particulier et entreprise / segment réseau :
concessionnaire) et par zone géographique pour les actifs financiers, dans la partie risque de crédit du PILIER 3
rapport annuel.
Note 4.1 : Variation des opérations avec la clientèle
Augentatio Transfert Rembourse
12/2020
Abandons
12/2021
En millions d'euros
n (1)
(2)
ments
Créances saines
14 534
1 617
292
21 875
(282) (22 069)
14 058
1 360
366
Créances dégradées depuis l'origination
Créances en défaut
100
182
(357)
(57)
(51)
Total opérations avec la clientèle (VB)
16 443
21 875
(22 483)
(51)
15 784
(1) Augmentations = Nouvelle production
(2) Transfert = Changement de classification
72
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
Note 4.2 : Variation des dépréciations des opérations avec la clientèle
Augentatio Diminution Transfert Variations
n (1) (2) (3) (4)
Autres
(5)
12/2020
12/2021
En millions d'euros
Dépréciation sur créances saines
67
60
9
(33)
(6)
(28)
(38)
60
(3)
63
Dépréciation sur créances dégradées depuis l'origina
Dépréciation des créances en défaut
95
60
167
6
(43)
190
Total dépréciations des opérations avec la clientèl
329
75
(82)
(6)
(3)
313
(1) Augmentations = Dotation suite à nouvelle production
(2) Diminution = Reprise suite à remboursements, cessions ou abandons
(3) Transfert = Changement de classification
(3) Variations = Variation suite à ajustements des critères de risques (PD, LGD, ECL, Bucket...)
(5) Autres variations = Reclassement, effet des variations de change, effet de la variation du périmètre
Note 5 : Comptes de régularisation et actifs divers
En millions d'euros
12/2021
36
12/2020
Créances d'impôts et taxes fiscales
Actifs d'impôts courants
58
3
3
Actifs d'impôts différés
4
Créances fiscales hors impôts courants
30
54
Comptes de régularisation et actifs divers
Autres débiteurs divers
419
299
4
364
214
4
Comptes de régularisation actif
Valeurs reçues à l'encaissement
116
146
Total des comptes de régularisation et actifs divers (*)
455
422
(*) Dont entreprises liées
183
204
Les actifs d'impôts différés sont analysés en note 26.
Note 6 : Immobilisations corporelles et incorporelles
En millions d'euros
12/2021
12/2020
Valeur nette des immobilisations incorporelles
Valeur brute
2
2
24
25
Amortissements et provisions
(23)
(22)
Valeur nette des immobilisations corporelles
Valeur brute
16
81
19
80
Amortissements et provisions
(65)
(61)
Total net des immobilisations corporelles et incorporelles
18
21
73  
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
Note 7 : Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle ou représentées par un titre
7.1 - Dettes envers les établissements de crédit
En millions d'euros
12/2021
414
12/2020
131
Dettes à vue envers les établissements de crédit
Comptes ordinaires créditeurs
Emprunts au jour le jour
302
5
115
11
Autres sommes dues
111
1
Dettes rattachées
Dettes à terme envers les établissements de crédit
Comptes et emprunts à terme
11 886
11 827
59
12 736
12 668
68
Dettes rattachées
Total des dettes envers les établissements de crédit (*)
12 300
12 867
(*) Dont entreprises liées
12 189
12 856
Les dettes à vue sont un élément constitutif du poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » figurant dans le tableau
de flux de trésorerie.
7.2 - Dettes envers la clientèle
En millions d'euros
12/2021
58
12/2020
66
Comptes créditeurs de la clientèle
Comptes ordinaires créditeurs
58
66
Autres sommes dues à la clientèle et dettes rattachées
Autres sommes dues à la clientèle
24
8
10
9
Dettes rattachées sur comptes créditeurs à vue
16
1
Total des dettes envers la clientèle (*)
82
76
(*) Dont entreprises liées
1
1
7.3 - Dettes représentées par un titre
En millions d'euros
12/2021
12/2020
128
Titres de créances négociables (1)
170
Certificats de dépôt
170
128
Autres dettes représentées par un titre (2)
Autres dettes représentées par un titre
4 005
4 004
1
3 852
3 851
1
Dettes rattachées sur autres dettes représentées par un titre
Total des dettes représentées par un titre (*)
4 175
3 980
(*) Dont entreprises liées
2 948
2 763
(1)
(2)
Les certificats de dépôts, les billets de trésorerie et les papiers commerciaux sont émis par DIAC S.A.
Les autres dettes représentées par un titre correspondent principalement aux titres émis par les véhicules de titrisation créés pour les
besoins des opérations de titrisation française (DIAC S.A.).
74  
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
7.4 - Ventilation des dettes par méthode d'évaluation
En millions d'euros
12/2021
12/2020
Dettes évaluées au coût amorti - Hors couverture juste valeur
Dettes envers les établissements de crédit
Dettes envers la clientèle
16 557
12 300
82
16 923
12 867
76
Dettes représentées par un titre
4 175
3 980
Total des dettes financières
16 557
16 923
7.5 - Ventilation de l'endettement par taux avant dérivés
En millions d'euros
Variable
Fixe
12/2021
Dettes sur les établissements de crédit
Dettes envers la clientèle
1 606
8
10 694
74
12 300
82
Titres de créances négociables
Autres dettes représentées par un titre
170
170
2 868
1 137
4 005
Total de l'endettement par taux
4 482
12 075
16 557
En millions d'euros
Variable
Fixe
12/2020
Dettes sur les établissements de crédit
Dettes envers la clientèle
3 180
23
9 687
53
12 867
76
Titres de créances négociables
Autres dettes représentées par un titre
128
128
2 836
1 016
3 852
Total de l'endettement par taux
6 039
10 884
16 923
La majorité des passifs à taux révisable ont une période de fixation maximale de 3 mois.
7.6 - Ventilation de l'endettement par durée restant à courir
La ventilation des dettes par échéance est exposée en note 13.
75  
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
Note 8 : Titrisation
TITRISATION - Opérations publiques
Pays
France
France
France
France
France
Entités cédantes
DIAC SA
DIAC SA
DIAC SA
DIAC SA
Diac SA
Crédits
automobile à la
clientèle
Créances
concessionaires
indépendantes
Crédits automobile à
la clientèle
LOA automobiles LOA automobiles
Collatéral concerné
Véhicule d'émission
(Loyer)
(Loyer)
CARS Alliance
Auto Loans
France FCT
Master
Cars Alliance Auto-
FCT Cars
loans France V2018- Alliance DFP
CARS Alliance CARS Alliance
Auto Leases Auto Leases
France V 2020-1 France Master
1
France
Date de début
mai 2012
août 2030
715 M€
avril 2018
octobre 2029
799 M€
juillet 2013
juillet 2028
1 020 M€
octobre 2020
octobre 2036
1 057 M€
octobre 2020
octobre 2038
533 M€
Maturité légale des fonds
Montant des créances
cédées à l'origine
Cash reserve
pour 1%
Cash reserve
pour 1%
Sur-
collatéralisation collatéralisation
en créances de
12,5%
Cash reserve
pour 1%
Sur-
Cash réserve
pour 1% Sur-
collatéralisation
en créances de
11,05%
Cash réserve pour 1%
Sur-collatéralisation
en créances de 8%
Réhaussement de crédit à
la date initiale
Sur-
collatéralisation
en créances de
13,3%
en créances de
9%
Créances cédées au 31
décembre 2021
1 268M€
Class A
154 M€
Class A
1 271 M€
Class A
968 M€
Class A
636 M€
Class A
Notation : AAA
1 126 M€
Class B
Notation : AAA
98 M€
Notation : AA Notation : AAA Notation : AAA
1 000 M€
950 M€
Class B
610 M€
Class B
Titres émis au 31
décembre 2021
Class B
(y compris parts
éventuellement souscrites
par le groupe Diac)
Non noté
Notation : AA
23ME
Notation : AA
42ME
Non noté
68 M€
153 ME
Période
Revolving
Amortissement
Revolving
Revolving
Revolving
Nature de l'opération
Autto-souscrite
Marché
Auto-souscrite
Marché
Auto-souscrite
En 2021 le groupe DIAC n’a procédé à aucune opération de titrisations publiques. Pour mémoire en 2020, le groupe
avait procédé à deux opérations de titrisation publiques en France basée sur des loyers de contrats de LOA (Location
avec Option d'Achat).
En 2021, le groupe DIAC a mis en place un nouveau programme de titrisation privée (compartiment « Cars Alliance
Auto Leases France RV MASTER ») pour refinancer les valeurs résiduelles des contrats de Location avec Option
d’Achat (LOA) originés par DIAC.
En complément et dans le cadre de la diversification du refinancement, des opérations ont été assurées par des
banques ou des conduits et ces émissions étant privées, leurs modalités ne sont pas détaillées dans le tableau ci-dessus.
Au 31 Décembre 2021, le montant total des financements obtenus à travers les titrisations privées est de 150 M€, le
montant des financements obtenus par les titrisations publiques placées sur les marchés est de 1 112 M€.
Toutes les opérations de titrisation du groupe répondent à l'exigence de rétention de 5% du capital économique
mentionné à l'article 405 de la directive européenne n° 575/2013.
Ces opérations n'ont pas eu pour conséquence la décomptabilisation des créances cédées, le montant des créances de
financement des ventes ainsi maintenu au bilan s’élève à 4 297 M€ au 31 décembre 2021 (4 400 M€ au 31 décembre
2020), soit :
- pour les titrisations placées sur le marché : 1 122 M€
- pour les titrisations auto-souscrites : 3 174 M€
76  
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
La juste valeur de ces créances est de 2 680 M€ au 31 décembre 2021.
Un passif de 4 005 M€ a été comptabilisé en « Autres dettes représentées par un titre » correspondant aux titres émis
lors des opérations de titrisation, la juste valeur de ce passif est de 4 004 M€ au 31 décembre 2021.
La différence entre le montant des créances cédées et le montant du passif cité précédemment correspond au
rehaussement de crédit nécessaire à ces opérations ainsi qu’à la quote-part des titres conservés par le groupe DIAC,
constituant une réserve de liquidité.
Note 9 : Comptes de régularisation et passifs divers
En millions d'euros
12/2021
502
12/2020
445
Dettes d'impôts et taxes fiscales
Passifs d'impôts courants
4
495
3
1
441
3
Passifs d'impôts différés
Dettes fiscales hors impôts courants
Comptes de régularisation et passifs divers
Dettes sociales
622
43
684
43
Autres créditeurs divers
169
206
201
3
129
212
268
32
Comptes de régularisation passif
Dettes rattachées sur autres créditeurs divers
Comptes d'encaissement
Total des comptes de régularisation et passifs divers (*)
1 124
1 129
(*) Dont entreprises liées
193
193
Les passifs d'impôts différés sont analysés en note 26.
Le poste autres créditeurs divers, intègrent les dettes sur actifs loués activés sous IFRS 16. De plus, les autres
créditeurs divers et les dettes rattachées sur créditeurs divers concernent les factures non parvenues, les provisions des
commissions d’apporteurs d’affaires à payer.
Note 10 : Provisions
Reprises
Autres (*)
variations
Dotations
En millions d'euros
12/2020
22
12/2021
18
Utilisées
Non Utilisées
Provisions sur opérations bancaires
Provisions sur engagement par signature
Autres provisions
19
14
5
(1)
(23)
(16)
(7)
1
10
12
(1)
1
8
10
Provisions sur opérations non bancaires
Provisions pour engagements de retraite et ass.
Provisions pour restructurations
57
41
15
1
4
(16)
(9)
(4)
(3)
(1)
41
32
8
3
(6)
Provisions pour risques fiscaux et litiges
1
(1)
1
Total des provisions
79
23
(17)
(23)
(3)
59
(*) Autres variations = Reclassement, effet des variations de change, effet de la variation du périmètre
77  
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
Chacun des litiges connus dans lesquels DIAC S.A. ou des sociétés du groupe sont impliqués fait l’objet d’un examen
à la date d’arrêté des comptes. Après avis des conseils juridiques, les provisions jugées nécessaires sont, le cas
échéant, constituées pour couvrir les risques estimés.
Les sociétés du groupe font périodiquement l’objet de contrôles fiscaux dans les pays où elles sont implantées. Les
rappels d’impôts et taxes acceptés sont comptabilisés par voie de provisions. Les rappels contestés sont pris en
compte, au cas par cas, selon des estimations intégrant le risque que le bien-fondé des actions et recours engagés
puisse ne pas prévaloir.
Les provisions pour restructuration correspondent au plan de dispense d’activité. Il s’agit d’une provision pour plan
social (départ anticipé pour retraite).
Les provisions restantes concernent les provisions au titre d’IFRS9 pour les engagements de financement hors bilan et
la provision des terminés non cédés sur DIAC Location.
Provisions pour engagements de retraite et assimilés
Filiales sans fond de pension
France
Principales hypothèses actuarielles retenues
12/2021
12/2020
Age de départ à la retraite
Evolution des salaires
Taux d'actualisation financière
Taux de départ
67 ans
67 ans
1,82%
0,92%
7,24%
2,20%
0,60%
6,53%
Variation des provisions pour engagements de retraite au cours de l'exercice
Passif (actif)
Plafonnement net au titre de
Valeur
Juste valeur
actuarielle de des actifs du
l'obligation
En millions d'euros
de l'actif
prestations
définies
régime
(A)
(B)
(C)
(A)-(B)-(C )
Solde à l'ouverture de la période
41
41
Coût des services rendus de la période
(4)
(4)
Charge (produit) au compte de résultat
(4)
(4)
Pertes et gains actuariels sur l'obligation découlant des changements
d'hypothèses démographiques
2
2
Pertes et gains actuariels sur l'obligation découlant des changements
d'hypothèses financières
(2)
(2)
Pertes et gains actuariels sur l'obligation découlant des effets d'expérience
Réévaluation du passif (actif) net en Autres éléments du résultat global
Prestations payées au titre du régime
(2)
(2)
(2)
(1)
(2)
(2)
(2)
(1)
Effet des variations de cours de change
Solde à la clôture de l'exercice
32
32
78  
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
Note 11 : Dépréciations et provisions constituées en couverture d'un risque de contrepartie
Reprises
Autres (*)
variations
En millions d'euros
12/2020 Dotations
12/2021
Utilisées
Non Utilisées
Dépréciations sur opérations bancaires
Opérations avec la clientèle
329
329
67
235
235
34
(233)
(15)
(15)
(14)
(3)
(3)
(3)
313
313
63
(233)
(21)
Dont dépréciation sur créances saines
Dont dépréciation sur créances dégradées depuis l'origination
Dont dépréciation des créances en défaut
95
61
(96)
60
167
140
(116)
(1)
190
Provisions sur opérations non bancaires
1
1
(1)
1
Autres couvertures d'un risque de contrepartie
1
1
(1)
1
Provisions sur opérations bancaires
10
14
(1)
(16)
1
8
Provisions sur engagement par signature
10
14
(1)
(16)
1
8
Total couverture des risques de contreparties
340
250
(235)
(31)
(2)
322
(*) Autres variations = Reclassement, effet des variations de change, effet de la variation du périmètre
La ventilation par marché des dépréciations de l'actif liées aux opérations avec la clientèle est présentée en note 4.
Note 12 : Dettes subordonnées
En millions d'euros
12/2021
17
17
12/2020
14
14
Titres participatifs
Total des dettes subordonnées
Les titres participatifs ont été émis en 1985 par DIAC S.A. pour un montant initial de 500 000 000 Francs
Le système de rémunération comprend :
une partie fixe égale au TAM (Taux Annuel Monétaire)
une partie variable obtenue en appliquant à 40 % du TAM le taux de progression du résultat net consolidé du
dernier exercice sur celui de l'exercice précédent.
La rémunération annuelle est comprise entre 100% et 130% du TAM, et est assortie d’un taux plancher de 6.5%.
L’emprunt est perpétuel.
79  
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
Note 13 : Ventilation des actifs et passifs financiers par durée restant à courir
de 3 à 12
mois
Total
12/2021
En millions d'euros
< 3 mois
de 1 à 5 ans > 5 ans
Actifs financiers
4 751
1 319
3 432
5 860
8 589
2 164
6 425
24
19 224
4 287
Prêts et créances sur les établissements de crédit
Prêts et créances sur la clientèle
804
5 056
24
14 937
Passifs financiers
3 079
2 770
82
4 730
8 748
17
16 574
12 300
82
Dettes envers les établissements de crédit
Dettes envers la clientèle
Dettes représentées par un titre
Dettes subordonnées
4 258
5 272
227
472
3 476
4 175
17
17
de 3 à 12
mois
Total
12/2020
En millions d'euros
< 3 mois
de 1 à 5 ans > 5 ans
Actifs financiers
5 573
1 330
4 243
5 416
481
8 497
2 203
6 294
23
19 509
4 014
Prêts et créances sur les établissements de crédit
Prêts et créances sur la clientèle
4 935
23
15 495
Passifs financiers
4 500
4 132
76
4 586
7 817
34
16 937
12 867
76
Dettes envers les établissements de crédit
Dettes envers la clientèle
Dettes représentées par un titre
Dettes subordonnées
4 207
4 508
20
292
379
3 309
3 980
14
14
Note 14 : Ventilation des flux futurs contractuels par échéance
de 3 à 12
mois
Total
12/2021
En millions d'euros
< 3 mois
de 1 à 5 ans > 5 ans
Passifs financiers
3 071
2 743
66
4 750
8 803
9
16 633
12 241
66
Dettes envers les établissements de crédit
Dettes envers la clientèle
Dettes représentées par un titre
Dettes subordonnées
4 226
5 272
220
472
52
3 476
55
4 168
9
9
Intérêts futurs à payer
42
149
Engagements de financements et garanties donnés
Total flux futurs contractuels par échéance
1 497
1 497
4 568
4 750
8 803
9
18 130
80
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
En millions d'euros
31 décembre 2021
Total
de 3 à 12
mois
< 3 mois
de 1 à 5 ans > 5 ans
12/2020
Passifs financiers
4 471
4 104
63
4 609
7 853
29
16 962
12 799
63
Dettes envers les établissements de crédit
Dettes envers la clientèle
Dettes représentées par un titre
Dettes subordonnées
4 167
4 508
20
280
379
63
3 309
36
3 968
9
9
Intérêts futurs à payer
24
123
Engagements de financements et garanties donnés
Total flux futurs contractuels par échéance
1 343
1 343
5 814
4 609
7 853
29
18 305
La somme des flux futurs contractuels n’est pas égale aux valeurs bilancielles notamment en raison de la prise en
compte des intérêts futurs contractuels et des coupons de swaps non actualisés.
Pour les autres passifs financiers non dérivés, les flux contractuels correspondent au remboursement du nominal et au
paiement des intérêts.
Pour les instruments financiers à taux variable, les intérêts ont été estimés sur la base du taux d’intérêt en vigueur au
31 décembre 2021.
Note 15 : Juste Valeur des actifs et passifs financiers (en application d'IFRS 7 et d'IFRS 13)
et décomposition par niveau des actifs et des passifs à la juste valeur
Fair Value
Niveau 2 Niveau 3
Valeur
Comptable
En millions d'euros - 31/12/2021
Actifs financiers
Ecart (*)
(10)
Niveau 1
JV (*)
19 214
19 224
4 287
4 287
14 927
Prêts et créances sur les établissements de crédit
Prêts et créances sur la clientèle
4 287
4 287
14 937
14 927
14 927
(10)
Passifs financiers
16 574
12 300
82
17
16 636
12 379
82
16 653
12 379
82
(79)
Dettes envers les établissements de crédit
Dettes envers la clientèle
Dettes représentées par un titre
Dettes subordonnées
(79)
4 175
17
4 175
4 175
17
17
(*) JV : Juste valeur - Ecart : Gains ou pertes latents
Fair Value
Valeur
Comptable
En millions d'euros - 31/12/2020
Ecart (*)
Niveau 1
Niveau 2
Niveau 3
JV (*)
Actifs financiers
19 509
4 014
4 014
15 373
19 387
4 014
(122)
Prêts et créances sur les établissements de crédit
Prêts et créances sur la clientèle
4 014
15 495
15 373
15 373
(122)
Passifs financiers
16 937
12 867
76
14
16 978
12 924
76
16 992
12 924
76
(55)
Dettes envers les établissements de crédit
Dettes envers la clientèle
Dettes représentées par un titre
Dettes subordonnées
(57)
3 980
14
3 978
3 978
14
2
14
(*) JV : Juste valeur - Ecart : Gains ou pertes latents
81  
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
Les prêts et créances sur la clientèle, classés en Niveau 3, sont évalués au coût amorti au bilan. Les calculs de juste
valeur sont communiqués à titre d’information et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.
En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient
généralement pas l’être en pratique. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des
activités de la banque dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus.
Les hypothèses retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en ci-dessous.
Hypothèses et méthodes retenues
La hiérarchie à 3 niveaux des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur au bilan, telle que demandée par la
norme IFRS 7 est la suivante :
- Niveau 1 : évaluations basées sur des prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments financiers identiques.
- Niveau 2 : évaluations basées sur des prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments financiers similaires ou
évaluations pour lesquelles toutes les données significatives sont basées sur des données de marché observables.
- Niveau 3 : techniques d'évaluation pour lesquelles des données significatives ne sont pas basées sur des données de
marché observables.
Les justes valeurs estimées ont été déterminées en utilisant les informations disponibles sur les marchés et les
méthodes d’évaluation appropriées selon les types d’instruments.
Toutefois, les méthodes et hypothèses retenues sont par nature théoriques, et une part importante de jugement
intervient dans l’interprétation des données du marché. L’utilisation d’hypothèses différentes et/ou de méthodes
d’évaluation différentes pourrait avoir un effet significatif sur les valeurs estimées.
Les justes valeurs ont été déterminées sur la base des informations disponibles à la date de clôture de chaque exercice,
et ne prennent donc pas en compte l’effet des variations ultérieures.
En règle générale, quand l’instrument financier est coté sur un marché actif et liquide, le dernier cours coté est utilisé
pour calculer la valeur de marché. Pour les instruments non cotés, la valeur de marché est déterminée à partir de
modèles de valorisation reconnus qui utilisent des paramètres de marché observables. Si le groupe DIAC ne dispose
pas des outils de valorisation, notamment pour les produits complexes, les valorisations sont obtenues auprès
d’établissements financiers de premier plan.
Les principales hypothèses et méthodes d’évaluation retenues sont :
• Actifs financiers
Les prêts à taux fixe ont été estimés en actualisant les flux futurs aux taux proposés par le groupe DIAC au 31
décembre 2020 et au 31 décembre 2021 pour des prêts de conditions et échéances similaires.
• Prêts et créances à la clientèle
Les créances de financement des ventes ont été estimées en actualisant les flux futurs au taux auquel des prêts
similaires (conditions, échéance et qualité du débiteur) seraient accordés au 31 décembre 2020 et au 31 décembre
2021.
Les créances à la clientèle qui ont une durée de vie inférieure à un an ne sont pas actualisées, leur juste valeur ne
présentant pas d’écart significatif avec la valeur nette comptable.
• Passifs financiers
La juste valeur des passifs financiers a été déterminée par l’actualisation des flux futurs aux taux proposés au groupe
DIAC au 31 décembre 2020 et au 31 décembre 2021 pour des emprunts de conditions et échéances similaires. Les
flux prévisionnels sont donc actualisés selon une courbe de taux zéro-coupon, incluant le spread de DIAC des
émissions sur le marché secondaire contre 3 mois.
82  
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
Note 16 : Accords de compensation et autres engagements similaires
Tableau de synthèse des compensations des actifs et passifs financiers
Montants non compensés
Valeur Brute
comptable
avant
Montants
bruts
compensés
Montant net
au bilan
Exposition
nette
Instruments
financiers au
passif
En millions d'euros - 31/12/2021
Garantie au Garantie hors
Passif bilan
compensation
Actifs
269
269
269
269
269
269
Créances de financements Réseau (1)
Montants non compensés
Valeur Brute
comptable
avant
Montants
bruts
compensés
Montant net
au bilan
Exposition
nette
Instruments
financiers au
passif
En millions d'euros - 31/12/2020
Garantie au Garantie hors
Passif bilan
compensation
Actifs
792
792
534
534
258
Créances de financements Réseau (1)
792
792
258
(1)La valeur brute comptable des créances de financement réseau correspondent pour 269 M€ à celles sur le groupe Renault
Retail Groupe en 2021, contre 792 M€ à fin décembre 2020. Leurs expositions sont entièrement couvertes par un gage espèces
accordé par le constructeur Renault au groupe DIAC..
Note 17 : Engagements donnés
En millions d'euros
12/2021
12/2020
Engagements de financement
1 499
1 344
Engagements en faveur de la clientèle
1 499
1 344
Autres engagements donnés
1
Engagements sur locations mobilières et immobilières
1
Total des engagements donnés
1 500
1 344
83  
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
Note 18 : Engagements reçus
En millions d'euros
31 décembre 2021
12/2021
12/2020
Engagements de financement
340
Engagements reçus d'établissements de crédit
340
Engagements de garantie
7 498
10
7 234
12
Engagements reçus d'établissements de crédit
Engagements reçus de la clientèle
Engagements de reprise reçus
556
533
6 932
6 689
Total des engagements reçus (*)
7 498
7 574
(*) Dont entreprises liées
4 344
4 587
La majeure partie des engagements reçus des parties liées concerne les engagements de reprise convenus avec les
constructeurs dans le cadre de la location financière.
Garanties et collatéraux
Les garanties ou collatéraux permettent de se prémunir partiellement ou en totalité contre le risque de pertes dû à
l’insolvabilité du débiteur (hypothèques, nantissements, lettres d’intention, garanties bancaires à la première demande
pour l’octroi de prêts aux concessionnaires et à la clientèle particulière dans certains cas). Les garants font l’objet
d’une notation interne ou externe actualisée au moins annuellement.
Dans le but de réduire sa prise de risques, le groupe DIAC amène donc une gestion active et rigoureuse de ses suretés
notamment en les diversifiant : assurance-crédit, garanties personnelles et autres.
Note 19 : Intérêts et produits assimilés
En millions d'euros
12/2021
654
12/2020
626
Intérêts et produits assimilés
Opérations avec les établissements de crédit
Opérations avec la clientèle
32
171
437
4
16
184
421
3
Opérations de location financière
Intérêts courus et échus des instruments de couverture
Intérêts courus et échus des instruments financiers
10
2
Etalement des rémunérations versées aux apporteurs d'affaires
Opérations avec la clientèle
(224)
(86)
(211)
(83)
Opérations de location financière
(138)
(128)
Total des intérêts et produits assimilés (*)
430
415
(*) Dont entreprises liées
160
134
La titrisation des créances n'ayant pas fait l'objet d'une déconsolidation, les intérêts relatifs aux créances cédées au
travers de ces opérations figurent toujours en intérêts et produits sur opérations avec la clientèle.
84  
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
Note 20 : Intérêts et charges assimilées
En millions d'euros
31 décembre 2021
12/2021
(162)
12/2020
Opérations avec les établissements de crédit
Charges sur dettes représentées par un titre
Autres intérêts et charges assimilées
(179)
(15)
(1)
(34)
(1)
Total des intérêts et charges assimilées (*)
(197)
(195)
(*) Dont entreprises liées
(178)
(186)
Note 21 : Commissions
En millions d'euros
12/2021
12/2020
Produits sur commissions
348
73
330
64
Commissions sur activités de services
Commissions d'assurance accessoires aux contrats de financement
Commissions d'entretien accessoires aux contrats de financement
Autres commissions accessoires aux contrats de financement
114
111
50
106
111
49
Charges sur commissions
(186)
(4)
(168)
(2)
Commissions
Commissions sur les activités de services
Commissions d'entretien accessoires aux contrats de financement
Autres commissions accessoires aux contrats de financement
(70)
(81)
(31)
(59)
(72)
(35)
Total des commisions nettes (*)
162
162
(*) Dont entreprises liées
67
62
Les prestations et les coûts des prestations accessoires aux contrats de financement ainsi que les produits et les coûts
des activités de services se rapportent principalement à des prestations d'assurance et d'entretien.
Note 22 : Gains (pertes) nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat
En millions d'euros
12/2021
(3)
(3)
12/2020
Gains et pertes nets sur titres participatifs évalués à la juste valeur
1
Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur
1
Les
produits d’intérêts relatifs aux actifs financiers évalués au coût amorti et à la juste valeur par capitaux propres
recyclables sont non significatifs à fin décembre 2021.
85  
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
Note 23 : Produits et charges nets des autres activités
En millions d'euros
31 décembre 2021
12/2021
209
12/2020
Autres produits d'exploitation bancaire
175
80
3
Produits liés aux fins de contrats de location non-douteux
dont reprise de dépréciation des valeurs résiduelles
Opérations de location opérationnelle
101
2
98
10
7
92
3
Autres produits d'exploitation bancaire
dont reprise de provisions pour risques bancaires
Autres charges d'exploitation bancaire
(207)
(77)
(4)
(150)
(66)
(5)
Charges liées aux fins de contrats de location non-douteux
dont dotation de dépréciation des valeurs résiduelles
Coûts de distribution non assimilables à des intérêts
Opérations de location opérationnelle
(17)
(79)
(34)
(5)
3
(75)
(12)
(4)
Autres charges d'exploitation bancaire
dont dotation aux provisions pour risques bancaires
Autres produits et charges d'exploitation
Autres produits d'exploitation
1
11
2
2
Autres charges d'exploitation
(10)
Total des produits et charges nets des autres activités (*)
3
27
(*) Dont entreprises liées
2
Les prestations et les coûts des prestations accessoires aux contrats de financement ainsi que les produits et les coûts
des activités de services sont présentés en note 21.
Note 24 : Charges générales d'exploitation et des effectifs
En millions d'euros
12/2021
(101)
12/2020
(109)
Frais de personnel
Rémunération du personnel
Charges de retraites et assimilées
Autres charges sociales
(41)
(5)
(33)
(11)
(47)
(18)
(47)
(8)
Autres charges de personnel
Autres frais administratifs
Impôts et taxes hors IS
Loyers
(62)
(12)
(3)
(54)
(11)
(3)
Autres frais administratifs
(47)
(40)
Total des charges générales d'exploitation (*)
(163)
(163)
(*) Dont entreprises liées
70
80
Les honoraires des commissaires aux comptes sont analysés dans la note 28 - honoraires des commissaires aux
comptes.
86  
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
De plus, les services autres que la certification des comptes fournis par KPMG S.A. et Mazars au cours de l’exercice à
DIAC S.A. et aux entités qu’elle contrôle concernent essentiellement (i) des lettres de confort dans le cadre
d’émissions obligataires (ii) des missions d'attestation, et (iii) des procédures convenues réalisées principalement pour
des raisons de règlementation locale.
Effectif moyen en nombre
12/2021
12/2020
Financements et services en France
1 750
1 689
Total Groupe Diac
1 750
1 689
Les
autres charges de personnel comprennent les flux relatifs aux intéressement et participation des salariés en 2021.
Note 25 : Coût du risque par catégorie de clientèle
En millions d'euros
12/2021
(23)
12/2020
(107)
Coût du risque sur financement clientèle
Dotations pour dépréciation
(239)
251
(51)
16
(283)
213
(54)
17
Reprises de dépréciation
Pertes sur créances irrécouvrables
Récupérations sur créances amorties
Coût du risque sur financement des Réseaux
Dotations pour dépréciation
7
(2)
9
(9)
(14)
5
Reprises de dépréciation
Total du coût du risque
(16)
(116)
Ce poste comprend le montant net des dotations (reprises) pour dépréciation, les pertes sur créances irrécouvrables,
ainsi que les récupérations sur créances amorties.
Le coût du risque sur l’activité Clientèle (financement des particuliers et des entreprises) est en forte amélioration sur
l’année 2021 :  
-
-
-
Les pertes nettes sur créances irrécouvrable s’établissent à -35M€, en baisse de 2M€ par rapport à l’année passée ;
Les dépréciations sur les encours non performing (B3) s’établissement à 24M€ en hausse de 14M€ ;
Reprise de dépréciations sur les encours performing de 36M€.
Ces éléments favorables ont impacté positivement le montant des dotations nettes sur provisions, qui sont en reprise
de 12M€ sur l’année 2021 contre une dotation de 70M€ en 2020.
Sur l’activité Réseaux (financement des concessionnaires), le coût du risque est principalement lié à une baisse de
provisions nettes de 4,1M€ essentiellement liée à la baisse des stocks de véhicules au sein du réseau de
concessionnaires consécutive à la crise des semi-conducteurs. Ce montant inclut sur l’année 2021 une reprise de
2,9M€ liée à la mise à jour des prévisions macro-économiques dans le cadre du provisionnement forward-looking
IFRS9.
87  
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
Note 26 : Impôts sur les bénéfices
En millions d'euros
31 décembre 2021
12/2021
(41)
12/2020
Impôts exigibles
(3)
Impôts courants sur les bénéfices
(41)
(3)
Impôts différés
(53)
18
Impôts différés
(53)
18
Total de la charge d'impôts sur les bénéfices
(94)
15
Le taux effectif d’impôt au 31 décembre 2021 positif s’explique par :
Depuis 2016, le taux effectif d’impôt du groupe intègre l’effet de la baisse du taux d’IS prévu dans la loi
finance française. A fin décembre 2021, cet impact a généré une charge d’impôts différés de -30,7M€
L’imputation de déficit fiscaux antérieurs
La charge d’impôt courant est égale aux montants d’impôts sur les bénéfices dus aux administrations fiscales au titre
de l’exercice, en fonction des règles et des taux d’imposition en vigueur dans le pays.
Certaines différences entre les résultats fiscaux des sociétés et les résultats inclus en consolidation donnent lieu à la
constatation d’impôts différés. Ces différences résultent principalement des règles retenues pour la comptabilisation
des opérations de crédit-bail et de location longue durée, et des dépréciations des créances douteuses.
Le montant de CVAE classé en impôts courants sur les bénéfices s’élève à -7,7 M€.
Ventilation du solde net bilantiel des impôts différés
En millions d'euros
12/2021
35
12/2020
44
ID sur provisions
ID sur provisions et autres charges déductibles lors de leur paiement
ID sur déficits reportables
(13)
95
22
134
90
ID sur autres actifs et passifs
83
ID sur opérations de location
(692)
(727)
Total des impôts différés nets au bilan
(492)
(437)
Rapprochement entre la charge réelle d'impôts comptabilisée et la charge théorique
En %
12/2021
12/2020
Taux d'impôt sur les bénéfices en vigueur en France
Différentiel de taux d'imposition
Autres impacts
28,41%
-1,94%
20,32%
32,02%
-63,47%
19,86%
Taux effectif d'impôt
46,79%
-11,59%
88  
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
Impôts différés constatés sur les autres éléments du résultat global
Var. 2021 des capitaux propres
Avant IS IS Net
Var. 2020 des capitaux propres
En millions d'euros
Avant IS
IS
Net
Ecarts actuariels sur engagements de retraite
3
(1)
2
(1)
(1)
Note 27 : Evènements postérieurs à la clôture
La guerre russo-ukrainienne déclenchée le 24 février 2022 étant intervenue entre la date de clôture et le 25 mars 2022,
date à laquelle le Conseil a arrêté les comptes, constitue donc un événement postérieur au 31 décembre 2021 qui n’a
pas donné lieu à un ajustement des comptes annuels clos au 31 décembre 2021.
Note 28 : Honoraires des commissaires aux comptes
Au titre de l'exercice 2021
montants en milliers d'euros
KPMG
Montant
MAZARS
Montant
%
%
Mission de certification des comptes
- DIAC S.A.
- filiales intégrées globalement
174,0
110,0
64,0
100%
63%
37%
181,0
117,0
64,0
100%
63%
37%
Services autres que la certification des comptes
- DIAC S.A.
- filiales intégrées globalement
22,0
18,0
4,0
100%
82%
18%
22,0
18,0
4,0
100%
82%
18%
Total
196,0
203,0
Au titre de l'exercice 2020
montants en milliers d'euros
KPMG
Montant
MAZARS
Montant
%
%
Mission de certification des comptes
- DIAC S.A.
173,6
110,0
63,6
100%
63%
181,0
117,0
64,0
100%
65%
- filiales intégrées globalement
37%
35%
Services autres que la certification des comptes
- DIAC S.A.
2,0
2,0
0,0
100%
100%
0%
2,0
2,0
0,0
100%
100%
0%
- filiales intégrées globalement
Total
175,6
183,0
89  
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
LISTE DES SOCIETES CONSOLIDEES
Pourcentage de contrôle et
d'intérêt
Pays
2021
2020
SOCIETE MERE :
DIAC S.A.
France
France
SOCIETES INTEGREES GLOBALEMENT :
Financement des ventes :
DIAC Location S.A.
100,00
100,00
90
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
ANNEXE : LES RISQUES FINANCIERS
La gestion des risques financiers du groupe DIAC est appréhendée dans le cadre de la gestion globale des risques
assurée par le groupe RCI Banque. A ce titre, la holding RCI Banque S.A. réalise des opérations sur instruments
financiers pour l’essentiel, liées à sa fonction de centrale de refinancement du groupe RCI Banque.
REFINANCEMENT ET GESTION DE BILAN
La Direction Financements et Trésorerie assure le refinancement des entités du groupe éligibles au refinancement
centralisé. Elle emprunte les ressources nécessaires à la continuité de l’activité commerciale (émission d’obligations et
de titres de créances négociables, titrisations, emprunts interbancaires…), procède aux équilibrages actif-passif et aux
ajustements de trésorerie des sociétés du groupe, tout en gérant et minimisant l’exposition aux risques financiers par
l’utilisation des swaps de taux d’intérêt et de change ainsi que d’opérations de change au comptant et à terme.
Les principes de politique financière s’étendent à l’ensemble des filiales consolidées du groupe RCI Banque et sont
adaptés et déclinés au sein des filiales dont le refinancement n’est pas centralisé.
Les opérations sur instruments financiers réalisées par la holding RCI Banque sont, pour l’essentiel, liées à sa fonction
de centrale de refinancement du groupe.
L’ORGANISATION DU CONTRÔLE DES RISQUES DE MARCHÉ
Le dispositif spécifique de contrôle des risques de marché s’inscrit dans le cadre du dispositif global de contrôle
interne du groupe RCI Banque, selon des normes validées par le Conseil d’administration de RCI Banque. La gestion
des risques de marché (risque global de taux, de liquidité et de change) et le respect des limites qui s’y rapportent sont
assurés, pour l’ensemble du périmètre groupe RCI Banque, par la Direction Financements et Trésorerie de RCI
Banque. Le système des limites qui encadre le dispositif est validé par l’actionnaire et périodiquement actualisé. Le
Service des Risques Financiers, rattaché au Département Risques et Réglementation Bancaire (Direction de la Gestion
des Risques), assure la production d’un reporting quotidien et la surveillance de l’exposition du groupe aux risques
financiers.
Une liste des produits autorisés, validée par le Directeur Général de RCI Banque, précise les instruments de change et
de taux ainsi que la nature des devises susceptibles d’être utilisées au titre de la gestion des risques de marché.
LA GESTION DES RISQUES GLOBAUX DE TAUX D’INTÉRÊT, DE CHANGE, DE CONTREPARTIE ET
DE LIQUIDITÉ
LE RISQUE DE TAUX
Le risque global de taux d’intérêt représente l’impact d’une variation potentielle des taux sur la valeur économique et
les revenus futurs.
L’objectif du groupe RCI Banque est de limiter au maximum ce risque.
Deux indicateurs de suivi sont utilisés en interne pour le risque de taux :
-
La sensibilité actualisée (economic value - EV), qui consiste à mesurer à un instant t l’impact d’une variation
des taux d’intérêt sur la valeur de marché des flux du bilan d’une entité. La valeur de marché est déterminée par
l’actualisation des flux futurs aux taux de marché à l’instant t. Cette mesure sert à fixer les limites applicables aux
entités de gestion du groupe.
-
La marge nette d’intérêt qui consiste à mesurer un gain ou une perte, selon une vision compte de résultat. Il
est présenté comme la différence de revenu d’intérêts futurs sur un horizon défini. La particularité de la sensibilité en
vision MNI, comparativement à la vision actuarielle de la sensibilité, est la linéarisation de l’impact des nouvelles
opérations.
90
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
Pour tenir compte de la difficulté à ajuster exactement la structure des emprunts avec celle des prêts, une souplesse
limitée est admise dans la couverture du risque de taux par chaque filiale.
Cette souplesse se traduit par l’attribution d’une limite en sensibilité pour chaque filiale validée par le comité
financier, déclinaison individuelle de la limite globale définie par le Conseil d’Administration de RCI Banque.
Limite centrale de refinancement :
Limite des filiales de financement des ventes :
Non Alloués :
32 M€
29,5 M€
8,5 M€
Total limite de sensibilité en M€ accordé par le Conseil d’administration sur avis du Comité des Risques de
RCI Banque : 70M€
Conformément aux évolutions réglementaires (EBA/GL/2018/12), RCI Banque mesure également la sensibilité de la
marge nette d’intérêts (MNI) et la sensibilité de la valeur économique des Fonds Propres (EVE).
Les calculs sont basés sur des échéanciers (gap) actif et passif moyens mensuels qui intègrent les opérations à taux
fixe et les opérations à taux variable jusqu’à leur prochaine date de révision.
Les échéancements des encours sont déterminés en tenant compte des caractéristiques contractuelles des opérations et
des résultats de la modélisation des comportements historiques de la clientèle (remboursements anticipés, etc.),
complétés d’hypothèses sur certains agrégats (fonds propres, etc.).
Le calcul de sensibilité est effectué quotidiennement par devise et par entité de gestion (centrale de refinancement,
filiales de financement des ventes françaises et étrangères) et permet une gestion globale du risque de taux sur le
périmètre consolidé groupe RCI Banque. Le suivi est réalisé par le Service des Risques Financiers, qui est rattaché au
Département Risques et Réglementation Bancaire (Direction de la Gestion des Risques).
La situation de chaque entité au regard de sa limite est vérifiée chaque jour, et des directives de couverture immédiate
sont données aux filiales si la situation l’impose.
Le résultat des contrôles fait l’objet d’un reporting mensuel au comité financier qui vérifie la conformité des positions
avec la stratégie financière du groupe ainsi qu’avec les notes de procédure en vigueur.
Au 31 Décembre 2021, la sensibilité globale au risque de taux de RCI Banque s’est maintenue en dessous de la limite
fixée par le groupe (70 M€).
La sensibilité en valeur absolue du groupe DIAC au risque de taux (variation uniforme de la courbe de taux de
+100bps) constatée au 31 Décembre 2021 est de + 0.369 millions d'euros, en dessous de la limite de 4,45 millions
d'euros.
Au 31 Décembre 2021, une hausse des taux de 100bps en valeur relative de la sensibilité de la MNI aurait un impact
positif de -210K€ sur DIAC, un impact négatif de -170 K€ sur Diac Location et un impact positif de 5 K€ sur
l’activité carte de la société DIAC.
La somme des valeurs absolues des sensibilités à la MNI des filiales du groupe DIAC s'élève à + 385 K€.
L’ANALYSE DU RISQUE STRUCTUREL DE TAUX FAIT RESSORTIR LES POINTS SUIVANTS :
-
FILIALES DE FINANCEMENT DE VENTES
La quasi-totalité des prêts accordés à la clientèle par les filiales de financement des ventes est effectuée à taux fixe
pour des durées comprises entre un et soixante-douze mois.
Ces prêts sont couverts par des ressources à taux fixe de même structure. Ils sont adossés en macro-couverture et ne
génèrent qu’un risque de taux résiduel.
92  
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
Dans les filiales où la ressource est à taux variable, le risque de taux est couvert grâce à des swaps de taux d’intérêt de
macro-couverture.
-
CENTRALE DE REFINANCEMENT
L’activité principale de RCI Holding est d’assurer le refinancement des filiales commerciales du groupe.
Les encours des filiales de financement des ventes sont adossés à des ressources à taux fixe, pour certaines micro-
couvertes par des swaps de taux d’intérêt, et à des ressources à taux variable.
Des opérations de macro-couverture réalisées sous la forme de swaps de taux d’intérêt, permettent de maintenir la
sensibilité du holding de refinancement sous la limite définie par le Groupe (32 M€).
Ces swaps sont valorisés en juste valeur par les réserves conformément à la norme IFRS 9. Ces opérations de macro-
couverture couvrent des ressources à taux variables et / ou des ressources à taux fixe variabilisées par la
microcouverture de swaps.
Des tests sont réalisés mensuellement afin de vérifier :
- l’efficacité de la couverture des ressources à taux fixe par les swaps d’intérêts les micro-couvrant ;
- la pertinence des opérations de macro-couverture, en confrontant celles-ci aux ressources à taux variable / à taux
fixe variabilisées
Ces données sont calculées sur la base de scenarios simplifiés, en partant de l’hypothèse que toutes les positions
courent jusqu’à leur maturité et qu’elles ne sont pas réajustées pour tenir compte des nouvelles conditions de marché.
La sensibilité des réserves à une variation des taux d’intérêts exposée ci-dessus ne saurait aucunement être
représentative d’un impact sur les résultats futurs.
LE RISQUE DE LIQUIDITE
RCI Banque porte une grande attention à la diversification de ses sources d’accès à la liquidité.
A cette fin, RCI Banque s’impose des normes internes strictes.
Le pilotage du risque de liquidité de RCI Banque repose sur les éléments suivants :
-
La liquidité statique
Cet indicateur mesure l’écart entre le passif et l’actif à une date donnée sans hypothèses de renouvellement de passif
ou d’actif. Il matérialise des impasses ou « gaps » de liquidité statique. La politique du groupe est de refinancer ses
actifs par des passifs d’une durée supérieure, maintenant ainsi des gaps de liquidité statique positifs sur l’ensemble des
pôles du bilan.
-
La réserve de liquidité
La réserve de liquidité correspond aux sources de liquidité d’urgence utilisables par RCI Banque en cas de besoin.
Elle se compose d’actifs hautement liquides, High Quality Liquid Assets (HQLA) tels que définis par le comité de
Bâle pour le calcul du ratio de liquidité LCR, d’actifs financiers non reconnus comme HQLA par le comité de Bâle,
de lignes bancaires bilatérales confirmées et de collatéral mobilisable auprès de la Banque Centrale Européenne
(BCE) et non déjà compté en HQLA ou actifs financiers. Au sein du périmètre de refinancement centralisé et pour les
entités en refinancement local matérielles, des niveaux minimum et adéquat de réserve de liquidité sont définis
semestriellement par le Comité Financier.
-
Scénarios de stress
Le Comité Financier est informé chaque mois de l’horizon pendant lequel l’entreprise peut assurer la continuité de son
activité en utilisant sa réserve de liquidité dans divers scénarios de stress. Les scénarios de stress comprennent des
hypothèses de fuite des dépôts, de perte d’accès à de nouveaux financements, d’indisponibilité partielle de certains
93  
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
éléments de la réserve de liquidité ainsi que des prévisions de production de nouveaux crédits. Les hypothèses de fuite
des dépôts stressées sont très conservatrices et font l’objet de backtestings réguliers.
LE RISQUE DE CHANGE
Depuis mai 2009, RCI Banque a été autorisée par l’ACPR à exclure les actifs durables et structurels de sa position de
change compte tenu du respect des conditions de l’article 331 de l’arrêté du 20 février 2007.
En conséquence, la position de change se situant en dessous du seuil de 2 % des fonds propres défini à l’article 293-2
de l’arrêté du 20 février 2007, RCI Banque ne calcule plus d’exigences en fonds propres au titre du risque de change.
RCI Banque encadre néanmoins par des limites sa position de change transactionnelle qui provient des cash-flows
libellés dans des devises autres que la devise patrimoniale.
-
CENTRALE DE REFINANCEMENT
Très faible historiquement, la position de change de RCI Banque S.A., centrale de refinancement, s’est maintenue en
dessous de 4 M€ tout au long de l’année.
Aucune position n’est admise dans le cadre de la gestion du refinancement : la salle des marchés assure à cet égard, la
couverture systématique de la totalité des flux concernés.
Des positions résiduelles et temporaires en devises, liées aux décalages de flux inhérents à la gestion d’une trésorerie
multidevises, peuvent toutefois subsister. Ces positions éventuelles font l’objet d’un suivi quotidien et obéissent au
même souci de couverture.
Toute autre opération de change (notamment au titre de l’anticipation de la couverture des dividendes prévisionnels)
ne peut être initiée que sur décision du directeur de la Direction Financements et Trésorerie.
-
FILIALES DE FINANCEMENT DE VENTES
Les filiales de financement des ventes ont l’obligation de se refinancer dans leur propre devise et ne sont donc pas
exposées.
Par exception, des limites sont allouées aux filiales où les activités de financement des ventes ou le refinancement sont
multidevises, ainsi qu’à celles étant autorisées à placer une partie de leurs excédents de trésorerie dans une devise
autre que leur devise patrimoniale.
La limite globale du groupe RCI Banque accordée par le Président du Comité d’Administration sur avis du Président
du Comité des Risques du Conseil est de 35 M€.
Au 31 Décembre 2021, la position de change transactionnelle consolidée du groupe RCI Banque est à 4,2 M€.
LE RISQUE DE CONTREPARTIE
Le risque de contrepartie bancaire chez RCI Banque résulte de diverses opérations de marché réalisées par les entités
du groupe dans le cadre de leurs activités quotidiennes (placements des excédents de trésorerie, opérations de
couverture de taux ou de change, investissements en actifs liquides…).
Les opérations sont réalisées auprès d’établissements bancaires de premier ordre et dont le risque est encadré par des
limites définies par RCI Banque, puis validées par Renault dans le cadre de la consolidation des risques de
contrepartie au niveau du groupe.
La calibration des limites s’appuie sur une méthode interne basée sur le niveau des fonds propres, la notation « long
terme » par les agences de notation et l’appréciation qualitative de la contrepartie.
Ces limites sont suivies quotidiennement. L’ensemble des résultats des contrôles est communiqué mensuellement au
comité financier RCI Banque et intégré au suivi consolidé du risque de contrepartie du Groupe Renault.
94  
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
31 décembre 2021
De plus, pour satisfaire aux exigences règlementaires résultant de la mise en application du ratio de liquidité à 30
jours « Liquidity Coverage Ratio » (LCR), RCI Banque a constitué un portefeuille d’investissements en actifs
liquides. Ces derniers sont encadrés par des limites en montant et en durée définies pour chaque émetteur.
RCI a également investi dans des fonds monétaires, des titres de dettes d’entreprises et un fonds composé de titres de
créances émises par des agences européennes, des états et des émetteurs supranationaux. Chacun de ces
investissements fait l’objet d’une limite spécifique validée en comité financier et revue au moins une fois par an.
Des accords ponctuels sont aussi donnés aux filiales de financement des ventes afin qu’elles puissent investir dans des
bons du Trésor ou de la Banque Centrale des pays dans lesquelles elles résident.
Ces limites font également l’objet d’un suivi quotidien et sont remontées mensuellement au comité financier RCI
Banque.
S’agissant des entités financières, le risque prend en compte l’exposition cash (dépôts et intérêts courus) ainsi que
l’exposition sur instruments dérives calculé par la méthode forfaitaire interne telle que présenté ci-après lorsqu’il
n’existe pas de dispositif de mitigation du risque par échange de collatéral.
Méthode forfaitaire :
L’exposition au risque de contrepartie est mesurée en utilisant des coefficients de pondération qui dépendent du type
d’instruments et de la durée de l’opération.
Durée résiduelle
Coefficient Taux
Durée initiale
Coefficient Change (en
(en % du nominal)
% du nominal)
6%
Entre 0 et 1 an
Entre 1 et 2 ans
Entre 2 et 3 ans
Entre 3 et 4 ans
Entre 4 et 5 ans
Entre 5 et 6 ans
Entre 6 et 7 ans
Entre 7 et 8 ans
Entre 8 et 9 ans
Entre 9 et 10 ans
2%
5%
Entre 0 et 1 an
Entre 1 et 2 ans
Entre 2 et 3 ans
Entre 3 et 4 ans
Entre 4 et 5 ans
Entre 5 et 6 ans
Entre 6 et 7 ans
Entre 7 et 8 ans
Entre 8 et 9 ans
Entre 9 et 10 ans
18%
8%
22%
11%
14%
17%
20%
23%
26%
29%
26%
30%
34%
38%
42%
46%
50%
Ces coefficients sont volontairement plus élevés que ceux prévus par la réglementation sur l’adéquation des fonds
propres, ce qui correspond à une approche délibérément prudente et conservatrice dans les conditions actuelles du
marché. Il n’est pas fait de compensation entre les risques liés aux positions se neutralisant avec une même
contrepartie.
Pour s’assurer du caractère conservateur de cette méthode, l’exposition sur dérivés est recalculée périodiquement
selon la méthode réglementaire « mark to market positif + add-on » présentée ci-dessous :
Méthode « mark to market positif + add-on »:
Cette méthode est basée sur la méthode règlementaire dite des grands risques. L’exposition sur produits dérivés (taux
et change), est calculée comme la somme des pertes potentielles, calculées sur la base de la valeur de remplacement
des contrats réalisés avec la contrepartie sans compensation avec les gains potentiels, augmentée d’un « add-on»
représentant le risque potentiel futur. Ce risque potentiel futur est déterminé par la réglementation bancaire française
(règlement (UE) n° 575/2013 du parlement européen et du conseil du 26 juin 2013 article 274) comme suit :
95  
Groupe DIAC – Etats financiers consolidés
Durée résiduelle
31 décembre 2021
Contrats sur taux d'intérêts
(en % du nominal)
Contrats sur taux de change et
sur l'or (en % du nominal)
<= 1 an
1 an < durée <= 5 ans
> 5 ans
0%
1%
5%
0,50%
1,50%
7,50%
Selon la méthode forfaitaire, il s’élève à 201 millions d’euros au 31 Décembre 2021, contre 239 millions d’euros au
31 décembre 2020. Selon la méthode « mark to market positif + add on », l’équivalent risque de contrepartie s’élève à
27 millions d’euros au 31 Décembre 2021, contre 18 millions d’euros au 31 Décembre 2020. Ces montants ne
concernent que des établissements de crédit. Ils ont été déterminés sans prendre en compte les accords de
compensation conformément à la méthodologie décrite ci-dessus.
96  
Groupe DIAC - Rapport Financier Annuel
31 décembre 2021
DIAC
RAPPORT GENERAL
DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
SUR LES COMPTES STATUTAIRES
31 décembre 2021
98
Tour EXALTIS - 61, rue Henri Regnault
92400 Courbevoie
Tour EQHO - 2 Avenue Gambetta - CS 60055
92066 Paris la Défense Cedex
France
Tél : +33 (0) 1 49 97 60 00
France
Tél : +33 (0) 1 55 68 86 66
DIAC S.A.
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes
annuels
Exercice clos le 31 décembre 2021
Mazars
KPMG S.A.
Société Anonyme d’Expertise Comptable et de Commissariat aux
Comptes à Directoire et Conseil de Surveillance
61, rue Henri Regnault – 92400 Courbevoie
Capital social de 8 320 000 euros – RCS Nanterre N° 784 824 153
Société Anonyme d’Expertise Comptable et de Commissariat aux
Comptes
Tour EQHO - 2 Avenue Gambetta - CS 60055 - 92066 Paris la
Défense Cedex
Capital social de 5 407 100 euros – RCS Nanterre n° 775 726 417
DIAC S.A.
Société Anonyme au capital de 415 100 500 euros
14 Avenue du Pavé Neuf, 93160 Noisy-le-Grand
RCS : Bobigny 702 002 221
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels
Exercice clos le 31 décembre 2021
A l’assemblée générale de la société DIAC S.A.,
Opinion
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué
l’audit des comptes annuels de la société DIAC S.A. relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2021, tels
qu’ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français,
réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi
que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité des comptes et
de l’audit.
Fondement de l’opinion
Référentiel d’audit
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous
estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre
opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie «
Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent
rapport.
Indépendance
Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le
code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la
période du 1er janvier 2021 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni
de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014.
Observation
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note « 3.A)
Evolution des principes comptables d'évaluation et de présentation de comptes » de l’annexe aux
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels
Exercice clos le 31 décembre 2021
99
comptes annuels qui détaille l’impact du changement de méthode comptable induit par la mise à jour
par l’ANC de sa recommandation 2013-02 sur l’évaluation des engagements de retraite.
Justification des appréciations - Points clés de l’audit
La crise mondiale liée à la pandémie de COVID-19 crée des conditions particulières pour la préparation
et l’audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans
le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises,
particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs
perspectives d’avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail
à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les
modalités de mise en œuvre des audits.
C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L.823-9 et
R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre
connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre
jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi
que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans
leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion
sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément.
Appréciation du risque de crédit et dépréciations afférentes
Risque identifié DIAC S.A. comptabilise des dépréciations pour couvrir les risques de pertes
résultant de l'incapacité de ses clients à faire face à leurs engagements
financiers.
Comme indiqué dans la section Règles et méthodes comptables de l’annexe aux
comptes annuels, les dépréciations pour risque de crédit sont constituées pour
couvrir les risques de non - recouvrement des créances incidentées, douteuses
et douteuses compromises. Elles sont déterminées sur base individuelle ou sur
base collective.
Ces dépréciations ont été estimées dans le contexte évolutif de la crise Covid-19
qui a engendré des incertitudes sur l’économie mondiale pour les prochaines
années.
Compte tenu de ce contexte, du niveau de complexité des hypothèses utilisées
dans le calcul des provisions déterminées de manière statistique, et de l’exercice
du jugement intervenant dans la détermination des dépréciations individuelles et
collectives, nous avons considéré que l’appréciation du risque de crédit et
l’évaluation des dépréciations qui y sont rattachées constituent un point clé de
l’audit.
Les dépréciations des encours de crédit à la clientèle et au réseau des
concessionnaires sont présentées dans la note 2 de l’annexe aux comptes
annuels et s’élèvent au 31 décembre 2021 à 93 millions d’euros pour un encours
brut de 3 048 millions d’euros.
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels
Exercice clos le 31 décembre 2021
100
Notre réponse
Avec l’appui de nos équipes spécialisées, nos travaux ont notamment consisté
à:
Apprécier la pertinence des hypothèses retenues par la direction pour
évaluer l’impact de la crise Covid-19 sur l’estimation des dépréciations
relatives au risque de crédit ;
Examiner la justification des dépréciations individuelles à dire d’expert ;
Evaluer les contrôles clés relatifs à la gouvernance mise en place pour
valider les méthodes de calcul des dépréciations déterminées de
manière statistique ;
Tester la qualité des interfaces applicatives des systèmes d’information
qui supportent le calcul et la comptabilisation des dépréciations sur le
risque de crédit ;
Réaliser des procédures analytiques sur l'évolution des encours de
crédits à la clientèle et au réseau de concessionnaires, et des
dépréciations afférentes d'un exercice à l'autre ;
Examiner la conformité des informations publiées dans les notes de
l’annexe aux comptes annuels au regard des règles comptables
applicables.
Vérifications spécifiques
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en
France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires.
Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la
situation financière et les comptes annuels adressés aux actionnaires
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels
des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les autres
documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux actionnaires à l’exception
du point ci-dessous.
La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de
paiement mentionnées à l’article D.441-6 du code de commerce appellent de notre part l’observation
suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n’incluent pas les opérations
bancaires et les opérations connexes, votre société considérant qu’elles n’entrent pas dans le périmètre
des informations à produire.
Rapport sur le gouvernement d’entreprise
Nous attestons de l’existence, dans le rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement
d’entreprise, des informations requises par les articles L.225-37-4 et L.22-10-10 du code de commerce.
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels
Exercice clos le 31 décembre 2021
101
Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires
Format de présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport
financier annuel
Nous avons également procédé, conformément à la norme d’exercice professionnel sur les diligences
du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format
d’information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le
règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes
annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l'article L. 451-1-2
du code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du directeur général.
Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes annuels destinés à être
inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format
d'information électronique unique européen.
Il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes annuels qui seront effectivement inclus par votre
société dans le rapport financier annuel déposé auprès de l’AMF correspondent à ceux sur lesquels
nous avons réalisé nos travaux.
Désignation des commissaires aux comptes
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société RCI Banque S.A. par l’assemblée
générale du 22 mai 2014 pour le cabinet KPMG S.A. et du 29 avril 2020 pour le cabinet Mazars.
Au 31 décembre 2021, le cabinet KPMG S.A. était dans la 8ème année de sa mission sans interruption
et le cabinet Mazars dans la 2ème année de sa mission.
Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement
d’entreprise relatives aux comptes annuels
Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément
aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle
estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives,
que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.
Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la
société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations
nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité
d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.
Il incombe au comité des comptes et de l’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information
financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que
le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au
traitement de l'information comptable et financière.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration.
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels
Exercice clos le 31 décembre 2021
Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes
annuels
Objectif et démarche d’audit
Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance
raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies
significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois
garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de
systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou
résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement
s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions
économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.
Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des
comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en
France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit.
En outre :
il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives,
que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures
d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder
son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus
élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la
collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du
contrôle interne ;
il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit
appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle
interne ;
il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable
des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies
dans les comptes annuels ;
il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de
continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude
significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la
capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments
collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou
événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à
l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les
informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations
ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus
de certifier ;
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels
Exercice clos le 31 décembre 2021
103
il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels
reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle.
Rapport au comité des comptes et de l’audit
Nous remettons au comité des comptes et de l’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des
travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos
travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du
contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration
et au traitement de l’information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité des comptes et de l’audit figurent les
risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des
comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient
de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au comité des comptes et de l’audit la déclaration prévue par l’article 6 du
règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France
telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et
dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous
entretenons avec le comité des comptes et de l'audit des risques pesant sur notre indépendance et des
mesures de sauvegarde appliquées.
Les Commissaires aux comptes,
Mazars
KPMG S.A.
Courbevoie, le 7 avril 2022
Paris la Défense, le 7 avril 2022
Anne VEAUTE
Associée
Ulrich SARFATI
Associé
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels
Exercice clos le 31 décembre 2021
104
Groupe DIAC – Rapport Financier Annuel
31 décembre 2021  
ÉTATS FINANCIERS STATUTAIRES
31 décembre 2021  
105  
DIAC SA – Etats financiers sociaux
31 décembre 21
SOMMAIRE
BILAN ET COMPTE DE RESULTAT...................................................................................................................107  
106
DIAC SA – Etats financiers sociaux
31 décembre 21
BILAN
ACTIF - en milliers d'euros
Notes
12/2021
12/2020
1
2
3
Créances sur les établissements de crédit
Opérations avec la clientèle
4 068 098
2 954 773
467 061
2
3 910 990
3 701 217
311 959
2
Obligations et autres titres à revenu fixe
Actions et autres titres à revenu variable
Participations et autres titres détenus à long terme
Parts dans les entreprises liées
Crédit-bail et location avec option d'achat
Immobilisations incorporelles
4
5
56
81 387
2 517 551
2 021
81 387
2 632 125
2 084
6
7
8
Immobilisations corporelles
13 583
16 242
118 922
140 465
9
Autres actifs
194 847
113 966
10
Comptes de régularisation
TOTAL ACTIF
10 413 289
10 915 449
PASSIF - en milliers d'euros
Notes
12/2021
12/2020
11
12
13
14
15
16
17
Dettes envers les établissements de crédit
Opérations avec la clientèle
Dettes représentées par un titre
Autres passifs
9 121 328
43 172
9 493 354
43 795
170 206
175 142
320 085
133 195
9 315
128 048
305 065
369 314
40 863
Comptes de régularisation
Provisions
Dettes subordonnées
9 315
Capitaux propres
440 846
525 695
18
Capital souscrit
Réserves
415 101
41 510
7 221
415 101
6 100
18
18
18
Report à nouveau
(618)
Résultat de l'exercice
(22 986)
105 112
TOTAL PAS S IF
10 413 289
10 915 449
107
DIAC SA – Etats financiers sociaux
31 décembre 21
ENGAGEMENTS HORS-BILAN
En milliers d'euros
Notes
12/2021
12/2020
19
Engagements donnés
1 317 686
836 756
67
1 230 308
544 672
67
Engagements de financement
Engagements de garantie
Autres engagements donnés
480 863
685 569
20
Engagements reçus
4 220 720
3 844 196
Engagements de garantie
4 220 720
3 844 196
COMPTE DE RESULTAT
En milliers d'euros
Notes
12/2021
12/2020
22
23
Intérêts et produits assimilés
136 631
(124 059)
2 244 744
(2 074 833)
172 216
19 783
150 189
(143 730)
2 179 320
(1 961 539)
131 451
9 737
Intérêts et charges assimilées
24
24
25
26
26
27
27
28
29
Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées
Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées
Revenus des titres à revenu variable
Commissions (Produits)
Commissions (Charges)
(1 444)
(635)
Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation
Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilées
Autres produits d'exploitation
4 296
3 013
247
178 875
(34 652)
168 047
(27 977)
Autres charges d'exploitation
PRODUIT NET BANCAIRE
521 804
507 876
30
31
Charges générales d'exploitation
(347 047)
(5 806)
(307 532)
(6 022)
Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations
incorporelles et corporelles
RES ULTAT BRUT D'EXPLOITATION
168 951
(158 628)
10 323
194 322
(89 119)
105 203
Coût du risque
RES ULTAT D'EXPLOITATION
RES ULTAT COURANT AVANT IMPOT
Impôts sur les bénéfices
10 323
(33 309)
(22 986)
105 203
(91)
32
RES ULTAT NET
105 112
108
DIAC SA – Etats financiers sociaux
31 décembre 21
ANNEXE AUX COMPTES SOCIAUX
DIAC S.A est une société anonyme à conseil d’administration, au capital de 415 100 500 euros entièrement libérés,
entreprise soumise à l’ensemble des dispositions législatives et réglementaires des établissements de crédit et
immatriculée au Registre du commerce et des sociétés de Bobigny sous le n° SIREN 702 002 221.
Le siège social de DIAC S.A est situé au 14, avenue du Pavé-Neuf, 93168 Noisy-le-Grand CEDEX.
DIAC S.A a pour principale activité le financement des marques de l’Alliance.
1. APPROBATION DES COMPTES - DISTRIBUTIONS
Les comptes sociaux de la société DIAC, pour l’année 2021, seront arrêtés par le Conseil d’Administration du 24 mars
2022 et seront présentés pour approbation à l’Assemblée Générale du 20 mai 2022.
Pour mémoire, les comptes sociaux de la société DIAC, pour l’année 2020, ont été arrêtés par le Conseil
d’Administration du 18 mars 2021 et présentés pour approbation à l’Assemblée Générale Ordinaire du 20 mai 2021.
Cette dernière a décidé de distribuer un dividende de 68 539 850 euros à 0,71 euros par action sur le résultat 2020.
Les comptes sociaux sont exprimés en milliers d’euros, sauf indication contraire.
2. FAITS MARQUANTS
Nouvelles émissions de Fonds communs de titrisation :
DIAC S.A. a mis en place un nouveau programme de titrisation privée (compartiment « Cars Alliance Auto Leases
France RV MASTER ») pour refinancer les valeurs résiduelles des contrats de Location avec Option d’Achat (LOA)
originés par DIAC S.A. Celui-ci, actuellement utilisé pour un montant symbolique de 150 M€ de titres classe A et de
127,8 M€ pour les titres de classe B auto-souscrits par DIAC S.A.
Ce montant pourra être augmenté et représente une source de financement sécurisée potentielle et nouvelle pour
l’entreprise.
Crise sanitaire Covid-19 :
Si le contexte reste incertain et perturbé par l’évolution de la pandémie sur l’année 2021, il est différent de celui subit en
2020. L’année 2020 traduisait le plein effet de la crise Covid-19, avec des mesures de confinement strictes. Le
télétravail est resté largement appliqué au sein du Groupe en 2021.
En 2021, les effets de la crise Covid-19 sur l’économie s’atténuent progressivement, grâce aux plans de soutien menés
par les gouvernements et à des mesures de confinement moins restrictives grâce à l’accélération des campagnes de
vaccination. Cependant le contexte lié à la pandémie du Covid-19 a continué de légèrement perturber l’activité de
crédit.
Les entrées en recouvrement sont restées en moyenne à un niveau inférieur ou égal à ceux connus avant la crise Covid-
19 alors que les dispositifs de gestion du risque restaient dimensionnés de manière prudente.
En interne, la société DIAC a fait évoluer son organisation et ses processus de recouvrement pour ajuster ses moyens à
l’activité. Les performances du recouvrement se sont améliorées.
De plus, en matière de politique d’octroi de crédit, les dispositifs 2020 ont été dans la plupart des cas reconduits. Ils ont
visé à ajuster les critères d’acceptation de sorte à maintenir une qualité de crédit à la production compatible avec les
exigences en matière d’appétit au risque. Ainsi, des mesures ciblées sur des secteurs d’activité ont été prises pour
atténuer les effets de la crise et un grand nombre de nos systèmes d’acception (scores d’octroi, règles métiers, système
anti-fraude) a été revu pour davantage tenir compte de la situation.
109
     
DIAC SA – Etats financiers sociaux
31 décembre 21
Enfin, à l’issue des deux derniers exercices marqués par la crise Covid-19, l’approche visant à systématiser
l’identification et le traitement des clients fragiles reste une démarche de fonds.
A fin décembre 2021, il n’y a plus de moratoires « Covid-19 », sur notre portefeuille Clientèle (hors concessionnaires)
et sur l’activité financement Réseaux (concessionnaires), le montant des expositions ayant fait l’objet d’un report
d’échéance non expirée est nul.
La société DIAC n’est pas concerné par l’octroi de prêts garantis par l’État (PGE).
Projet de convergence des outils de provisionnement
La société DIAC a finalisé en 2021 son projet de convergence des outils de calculs du provisionnement pour le
portefeuille de financement Réseaux et le portefeuille Clientèle.
3. REGLES ET METHODES COMPTABLES
Les comptes annuels de DIAC S.A sont établis conformément aux principes comptables généralement admis et aux
dispositions de la réglementation applicable aux établissements de crédit en France.
DIAC S.A applique le règlement n° 2014-07 du 26 novembre 2014 modifié du Règlement N° 2020-10 du 22 décembre
2020 de l’Autorité des Normes Comptables (ANC) relatif aux comptes des entreprises du secteur bancaire.
En outre, conformément à ce règlement, les commissions versées aux apporteurs d’affaires, ainsi que les bonifications
reçues, frais de dossiers et autres charges ou produits étalables sont présentés au bilan, avec l’encours de crédit concerné
(opérations avec la clientèle) ou avec le compte rattaché de l’actif immobilisé concerné.
A) Evolution des principes comptables d'évaluation et de présentation de comptes.
Il n’y a pas eu d’évolution significative en termes d’évaluation ou de présentation des comptes au cours de l’année.
Le 5 novembre 2021, l’ANC a modifié sa recommandation relative aux règles d’évaluation et de comptabilisation des
engagements de retraite et avantages similaires. Ce texte introduit un choix de méthode pour la répartition des droits à
prestations pour les régimes à prestations définies conditionnant l’octroi d’une prestation à la fois en fonction de
l’ancienneté pour un montant maximal plafonné et au fait que le bénéficiaire soit présent lorsqu’il atteint l’âge de la
retraite.
Il s’agit principalement des Indemnités de Fin de de Carrière (IFC). La société Diac applique ce texte de manière
anticipée au 31 décembre 2021. La méthode retenue est de répartir les droits à prestation à compter de la date à laquelle
chaque année de service compte pour l’acquisition des droits à prestation. Cette évolution constitue un changement de
méthode comptable ayant pour effet une baisse des provisions de 6.7 M€ sur la période 2021 en contrepartie des
capitaux propres (report à nouveau).
Les informations comparatives au titre de l’exercice 2020 n’ont été retraitées mais font l’objet d’une mention spécifique
en note 18.
Les autres textes adoptés par l’Autorité de normes comptables et d’application en 2021 n’ont pas d’impact significatif
sur les comptes individuels de DIAC S.A.
B) Crédits à la clientèle et au réseau non titrisés
Les crédits à la clientèle et au réseau figurent au bilan pour leur valeur nominale déduction faite des provisions pour
dépréciation.
Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux
catégories suivantes :
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DIAC SA – Etats financiers sociaux
31 décembre 21
Encours douteux : le classement en créance douteuse intervient si un des deux critères, quantitatif ou qualitatif,
est rempli.
o
Critère quantitatif : un seuil absolu de créances impayées, de 100 euros pour les encours grand public,
de 500 euros pour les encours entreprises, et un seuil relatif des impayés de 1% sont dépassés depuis
plus de 90 jours consécutifs pour une contrepartie.
o
Critère qualitatif : des signes d’une probable absence de paiement apparaissent pour les contreparties
dont la gestion est assurée par les services contentieux suite à déchéance du terme, surendettement,
ouverture d’une procédure judiciaire, fraude….
Encours douteux compromis : l’identification des encours compromis intervient lors de la prononciation de la
déchéance du terme en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de déchéance
du terme, elle intervient un an au plus tard après le passage en douteux des encours du client.
A compter de la date à laquelle la contrepartie ne remplit plus aucun critère douteux et n’a plus d’impayé, une période
probatoire de 3 mois est appliquée avant de revenir en non douteux.
Les encours identifiés comme restructurés au sens de l'article 2221-5 du règlement 2014-07 de l’ANC correspondent
exclusivement à des créances faisant l'objet d'un plan dans le cadre de la loi française sur le surendettement. Lorsque les
échéances du plan de surendettement ne sont pas respectées, les encours sont immédiatement déclassés en encours
douteux compromis et l'intérêt cesse d'être comptabilisé.
Les encours restructurés présentent historiquement un risque de perte élevé et leur traitement en gestion suit celui du
contentieux, ce qui conduit notamment à les inclure dans les bases de calcul du provisionnement. La provision
correspondante est représentative de la perte attendue dans les classes de risque auxquelles appartiennent les encours
restructurés.
Par conséquent, les encours restructurés sont présentés non pas dans une subdivision des encours sains faisant apparaître
une décote, mais parmi les encours douteux couverts par une provision.
Une approche de dépréciation sur base individuelle est appliquée à l’activité Clientèle. Elle vise à estimer la perte finale
sur l’encours douteux, l'encours compromis et l’encours avec incident de paiement, contrat par contrat. Les créances «
Clientèle » sont dépréciées selon leur groupe de risque représentatifs des types de financement et des biens financés.
Les flux prévisionnels utilisés dans le cadre de la dépréciation individuelle sont déterminés par l’application au montant
des créances lors du défaut, d’un taux de récupération périodique en fonction de la durée écoulée suite au passage en
douteux. Les flux de récupération sont projetés sur une durée de plusieurs années à l’issue de laquelle le dernier flux
représente un forfait des récupérations au-delà de cette durée. Les taux de récupération utilisés résultent de l’observation
des récupérations réelles, lissées sur une période de 12 mois.
La dépréciation sur encours douteux est calculée en comparant la valeur recouvrable estimée, constituée des flux de
récupération prévisionnels actualisés, avec la valeur comptable des créances concernées.
L’encours incidenté non douteux est déprécié en tenant compte de la probabilité de passage en douteux et sur la base
d’un taux de récupération au moment du passage en douteux. Il s’agit d’incurred loss, le fait avéré étant constitué par un
défaut de paiement inférieur à 3 mois.
En complément, une provision complémentaire d’expertise sur base statistique est également constatée.
Les dépréciations pour risques de crédit de l'activité réseau sont calculées selon 4 types de créances : saine, incidentée,
douteuse et compromise, dont les faits générateurs et le principe de calcul sont décrits ci-après.
L’estimation des pertes à provisionner sur les créances incidentées se base exclusivement sur des méthodes statistiques.
Le classement dans la catégorie des créances incidentées est toujours généré par des faits tels que : dégradation de la
structure financière, perte de rentabilité, irrégularité de paiement, anomalie des contrôles de stock.
Les dépréciations pour créances douteuses sont déterminées de façon unitaire et individuelle en fonction des encours
produits (véhicule neuf, véhicule d'occasion, pièces de rechange, cash, ...) et selon une classification des contreparties
en état de pré-alerte ou en état d'alerte et après une dégradation continue et critique des indicateurs cités ci-dessus par
les opérationnels du groupe RCI Banque.
En complément, une provision complémentaire d’expertise sur base statistique est également constatée.
C) Crédits à la clientèle et au réseau titrisés
La société DIAC titrise la grande majorité de son portefeuille d’encours de crédit à la clientèle et réseau. Ces cessions
sont effectuées conformément aux dispositions de la loi du 23 décembre 1998 modifiée le 22 décembre 2010.
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DIAC SA – Etats financiers sociaux
31 décembre 21
Les créances titrisées
Les créances cédées présentent les caractéristiques principales suivantes :
les prêts doivent être consentis à des personnes physiques (hors personnel du groupe Renault) ou à des
entreprises (hors Agents Renault) résidant en France métropolitaine sur une durée initiale inférieure ou égale à 6
ans ;
les prêts sont affectés à l’acquisition d’un véhicule automobile neuf ou d’occasion ;
les prêts sont rémunérés à taux fixe avec une marge minimum de 1% et à paiement mensuel ;
les prêts doivent avoir fait l’objet d’au moins une facturation avant leur cession ;
les créances titrisées ne doivent faire l’objet d’aucun impayé à la date de leur cession ;
une créance titrisée sur un FCT reste sur celui-ci et doit être rachetée par la société DIAC pour être
éventuellement recédée sur un autre FCT.
Les encours sont cédés le 25 de chaque mois, rétroactivement en date de jouissance au 1er jour du mois de la cession.
Cette dernière est réalisée avec une décote calculée sur chaque créance et comptabilisée dans les comptes de la société
DIAC en perte dès la cession au fonds. Cette perte est étalée dans chaque FCT et restituée en cas de rachat de la créance
par la société DIAC.
Conformément au règlement 2014-07 de l’ANC, les créances cédées cessent de figurer à l’actif du bilan (opérations
avec la clientèle) de la société DIAC SA à la date de remise du bordereau de cession.
Les véhicules d’Emission
CARS Alliance Auto Loans France FCT MASTER
CARS Alliance Auto Loans France FCT V 2018 - 1
CARS Alliance DFP France (concernant le Crédit Réseau suite à la fusion de Cogéra)
Reversement des flux liés aux contrats titrisés
Après cession, la société DIAC continue à assurer les diverses opérations de gestion portant sur ces créances notamment
leur recouvrement. A ce titre, la société DIAC perçoit mensuellement une commission de recouvreur d’affaires. Celle-ci
est comptabilisée en produit de commissions.
Les produits nets associés aux contrats cédés, encaissés par la société et reversés aux fonds, correspondent
principalement :
aux intérêts des contrats à partir de la date de jouissance de la cession ;
aux intérêts de retard et indemnités sur impayés ;
aux abandons de créances sur contrats douteux titrisés
Ces produits et charges sont donc extournés des comptes de la société (Intérêts sur opérations avec la clientèle) au fur et
à mesure de leur reversement aux FCT.
Les fonds commun de titrisation assument le risque client de non recouvrement. A ce titre, une provision pour
dépréciation est enregistrée dans les livres des FCT équivalente à :
100 % des créances échues impayées sur les contrats titrisés sains, incidentés ou douteux ;
100 % des créances à échoir sur les contrats titrisés douteux.
Les reversements de fonds s’effectuent tous les jours via un compte d’affectation spéciale ouvert pour chaque FCT. Une
régularisation est effectuée le 25 de chaque mois sur la base des encaissements réalisés par la société DIAC au cours du
mois M-1 minorée des reversements déjà réalisés.
Les mécanismes de couverture des risques
Pour garantir ses obligations de reversement, la société DIAC a constitué des gages-espèces en faveur des FCT qui sont
comptabilisés à l’actif de la société DIAC en opérations avec la clientèle et donnent lieu à rémunération.
Le risque de défaillance des clients titrisés est couvert principalement par les parts B émises par les FCT et rachetées
par la société DIAC.
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DIAC SA – Etats financiers sociaux
31 décembre 21
La rémunération de la part résiduelle
Dans le but d’appréhender le résultat du FCT, la société DIAC a souscrit à la part résiduelle émise par le FCT. Celle-ci
est comptabilisée à l’actif de la société en titres de placement à revenu variable.
Le résultat des FCT est distribué tous les mois et comptabilisé en produit chez la société DIAC lors de son
encaissement.
D) Opérations de crédit-bail et assimilées non titrisées
Les immobilisations faisant l'objet de contrats de crédit-bail, de location avec option d’achat ou de location longue
durée figurent à l'actif du bilan pour leur coût d'acquisition, diminuées des amortissements pratiqués. Le coût
d'acquisition comprend l'ensemble des frais accessoires d'acquisition inclus dans le montant du financement accordé et
servant de base à la détermination des loyers.
Les amortissements sont déterminés en fonction de la durée normale d'utilisation des biens concernés, à savoir :
selon le mode linéaire (véhicules particuliers et véhicules utilitaires), ou dégressif (certains véhicules industriels
et biens d'équipement).
sur des durées variant de 4 à 7 ans selon le type de matériel.
Les loyers perçus au titre de ces opérations sont rapportés au résultat de l'exercice en fonction d'un étalement linéaire
calculé sur la durée des contrats.
Toute créance présentant un risque avéré de non recouvrement partiel ou total est classée parmi l’une des deux
catégories suivantes :
Encours douteux : le classement en créance douteuse intervient si un des deux critères, quantitatif ou qualitatif,
est rempli.
o
Critère quantitatif : un seuil absolu de créances impayées, de 100 euros pour les encours grand public,
de 500 euros pour les encours entreprises, et un seuil relatif des impayés de 1% sont dépassés depuis
plus de 90 jours consécutifs pour une contrepartie.
o
Critère qualitatif : des signes d’une probable absence de paiement apparaissent pour les contreparties
dont la gestion est assurée par les services contentieux suite à déchéance du terme, surendettement,
ouverture d’une procédure judiciaire, fraude….
Encours douteux compromis : l’identification des encours compromis intervient lors de la prononciation de la
déchéance du terme en raison de la situation financière dégradée de la contrepartie. En l’absence de déchéance
du terme, elle intervient un an au plus tard après le passage en douteux des encours du client.
A compter de la date à laquelle la contrepartie ne remplit plus aucun critère douteux et n’a plus d’impayé, une période
probatoire de 3 mois est appliquée avant de revenir en non douteux.
Les contrats identifiés comme restructurés au sens de l'article 6 du règlement 2005-03 correspondent exclusivement à
des créances faisant l'objet d'un plan dans le cadre de la loi française sur le surendettement. Lorsque les échéances du
plan de surendettement ne sont pas respectées, elles sont immédiatement déclassées en encours douteux compromis et
les loyers cessent d'être comptabilisés.
Les créances restructurées présentent historiquement un risque de perte élevé et leur traitement en gestion suit celui du
contentieux, ce qui conduit notamment à les inclure dans les bases de calcul du provisionnement. La provision
correspondante, représentative de la perte attendue dans les classes de risque auxquelles appartiennent les encours
restructurés, déprécie ces encours au-delà du niveau de la perte d'intérêts futurs.
Par conséquent, à titre dérogatoire, les créances restructurées non compromises sont présentées non pas dans une
subdivision des créances saines faisant apparaître une décote, mais parmi les créances douteuses couvertes par une
provision.
Une approche de dépréciation sur base individuelle est appliquée aux créances échues. Elle vise à estimer la perte finale
sur l’encours douteux, l'encours compromis et l’encours avec incident de paiement, contrat par contrat. Ces créances
sont dépréciées selon leur groupe de risque représentatifs des types de financement et des biens financés.
Les flux prévisionnels utilisés dans le cadre de la dépréciation individuelle sont déterminés par l’application au montant
des créances lors du défaut, d’un taux de récupération périodique en fonction de la durée écoulée suite au passage en
douteux. Les flux de récupération sont projetés sur une durée de plusieurs années à l’issue de laquelle le dernier flux
représente un forfait des récupérations au-delà de cette durée. Les taux de récupération utilisés résultent de l’observation
des récupérations réelles, lissées sur une période de 12 mois.
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DIAC SA – Etats financiers sociaux
31 décembre 21
La dépréciation sur encours douteux est calculée en comparant la valeur recouvrable estimée, constituée des flux de
récupération prévisionnels actualisés, avec la valeur comptable des créances concernées.
L’encours incidenté non douteux est déprécié en tenant compte de la probabilité de passage en douteux et sur la base
d’un taux de récupération au moment du passage en douteux. Il s’agit d’incurred loss, le fait avéré étant constitué par un
défaut de paiement inférieur à 3 mois.
E) Opérations de crédit-bail et assimilées titrisées
La société DIAC titrise la grande majorité de son portefeuille d’encours de location avec option d’achat. Une distinction
est effectuée entre les loyers d’une part, et la valeur résiduelle associée aux contrats d’autre part.
Les créances titrisées
Les créances cédées présentent les caractéristiques principales suivantes :
La location avec option achat doit être consentie à une personne physique (hors personnel du groupe Renault)
résidant en France métropolitaine sur une durée initiale inférieure ou égale à 6 ans ;
La location avec option d’achat concerne un véhicule automobile neuf ou d’occasion ;
Le loyer est fixe et à paiement mensuel ;
La créance titrisée ne doit faire l’objet d’aucun impayé à la date de leur cession ;
Les encours sont cédés le 21 de chaque mois, rétroactivement en date de jouissance au 1er jour du mois de la cession.
Cette dernière est réalisée avec une décote calculée sur chaque créance et comptabilisée dans les comptes de la société
DIAC en perte dès la cession au fonds. Cette perte est étalée dans chaque FCT et restituée en cas de rachat de la créance
par la société DIAC.
Les créances cédées figurent en diminution de l’actif du bilan (crédit-bail et location avec option d’achat) de la société
DIAC à la date de remise du bordereau de cession.
Les Fonds Commun de Titrisation émetteurs
CARS Alliance Auto Leases France FCT MASTER
CARS Alliance Auto Leases France V 2020 - 1
CARS Alliance Auto Leases France RV MASTER
Reversement des flux liés aux contrats titrisés
Après cession, la société DIAC continue à assurer les diverses opérations de gestion portant sur ces créances notamment
leur recouvrement. A ce titre la société DIAC perçoit mensuellement une commission de recouvreur d’affaires. Celle-ci
est comptabilisée en produit de commissions.
Les produits nets associés aux contrats cédés, encaissés par la société et reversés aux fonds, correspondent
principalement :
aux loyers des contrats à partir de la date de jouissance de la cession ;
aux montants de valeur résiduelle des contrats ;
aux intérêts de retard et indemnités de résiliation;
aux abandons de créances sur contrats douteux titrisés
Ces produits et charges sont donc extournés des comptes de la société (sur opérations avec la clientèle) au fur et à
mesure de leur reversement aux FCT.
Les fonds commun de titrisation assument le risque client de non recouvrement. A ce titre, une provision pour
dépréciation est enregistrée dans les livres des FCT. Elle est équivalente à :
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DIAC SA – Etats financiers sociaux
31 décembre 21
100 % des créances échues impayées sur les contrats titrisés sains, incidentés ou douteux ;
100 % des créances à échoir sur les contrats titrisés douteux.
Les reversements de fonds s’effectuent tous les jours via un compte d’affectation spéciale ouvert pour chaque FCT. Une
régularisation est effectuée le 21 de chaque mois sur la base des encaissements réalisés par la société DIAC au cours du
mois M-1 minorée des reversements déjà réalisés.
Les mécanismes de couverture des risques
Pour garantir ses obligations de reversement, la société DIAC a constitué des réserves en faveur des FCT qui sont
comptabilisés à l’actif de la société DIAC en opérations avec la clientèle et donnent lieu à rémunération.
Le risque de défaillance des clients titrisés est couvert principalement par les parts B émises par les FCT et rachetées
par la société DIAC.
F) Bonifications
Dans le cadre d'opérations promotionnelles, le constructeur et le réseau couvrent l'écart de taux par le biais de
bonifications.
Sur le plan comptable, ces dernières sont assimilées à des compléments de loyers et d'intérêts, et par voie de
conséquence, étalées sur les durées de vie réelles des contrats bonifiés. Cet étalement est linéaire pour les contrats de
crédit-bail. Pour les contrats de crédit, l'étalement est effectué en fonction du taux implicite des contrats. Ces calculs
sont effectués contrat par contrat. Sur le plan fiscal, ces bonifications sont retraitées afin d'être soumises à l'impôt lors
de l'exercice de paiement par le constructeur ou le réseau.
G) Indemnités et intérêts de retard
Du fait du caractère incertain de leur recouvrement, les indemnités de résiliation et les intérêts de retard sont
intégralement provisionnés. La provision est extournée au moment de l’encaissement.
Les indemnités d'assurance sont comptabilisées dès leur exigibilité.
H) Titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme
Les titres de participation, les autres titres détenus à long terme et les parts dans les entreprises liées figurent au bilan à
leur coût d'acquisition, hors frais accessoires d'achat, déduction faite des provisions éventuellement constatées. Les
dividendes correspondants sont comptabilisés l’année de leur mise en distribution.
I) Immobilisations corporelles et incorporelles
Les immobilisations sont comptabilisées et amorties selon l’approche par composants. Les éléments d'un ensemble plus
ou moins complexe sont séparés en fonction de leurs caractéristiques et de leurs durées de vie ou de leur capacité à
procurer des avantages économiques sur des rythmes différents.
Les immobilisations corporelles et incorporelles sont évaluées à leur coût historique d'acquisition.
Les immobilisations autres que les terrains sont généralement amorties linéairement sur les durées d'utilisation estimées
suivantes :
-
-
-
Constructions
15 à 40 ans
4 à 10 ans
1 à 3 ans
Autres immobilisations corporelles
Logiciels informatiques acquis
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DIAC SA – Etats financiers sociaux
31 décembre 21
J) Primes de remboursement
Les primes de remboursement des titres de créances négociables sont amorties linéairement sur leur durée de vie.
K) Provisions
Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des
opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à
l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent
être fixés de façon précise.
Ces provisions ont notamment pour objet de couvrir le coût des restructurations, ainsi que les litiges ou les risques nés
antérieurement à la date de l'arrêté.
Elles incluent également les provisions sur engagements de retraite.
Les variations de provisions pour risques et charges sont imputées dans les postes du compte de résultat auxquels elles
se rattachent par nature.
L) Engagements de retraite
Conformément à la recommandation de l’ANC n° 2013-02, les engagements de retraite et assimilés sont évalués selon
les principes définis par la réglementation internationale (norme IAS 19 révisée).
Le coût des indemnités de départ, des compléments de retraite et des engagements assimilés est pris en charge au fur et
à mesure de l’acquisition des droits par les salariés. Les droits sont déterminés à la clôture de chaque exercice en tenant
compte de l'ancienneté du personnel et de la probabilité de présence dans l'entreprise à la date de départ en retraite ou à
l'âge minimum requis pour en bénéficier dans le cas où certains droits sont acquis de manière irrévocable avant cette
date.
Concernant la répartition des droits à prestations et conformément à la mise à jour publiée en Novembre 2021 de la
recommandation de l’ANC 2013-02, les engagements de retraite ont fait l’objet sur l’exercice 2021 d’une reprise de
provision comptabilisée en contrepartie des capitaux propres. Cette reprise correspond à la reconnaissance des droits à
prestations de la partie plafonnée des primes de retraite des salariés, reconnue sur les années de présence nécessaire au
salarié pour obtenir cette prime lors de son départ à la retraite.
Le calcul repose sur une méthode actuarielle intégrant des hypothèses d'évolution des salaires, d'âge de départ et de
rentabilité des placements à long terme.
M) Contrats d’échange de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré
Ces opérations s'inscrivent dans le cadre d'une gestion du risque global de taux d'intérêt.
Conformément au règlement 2014-07 de l’ANC, les charges et les produits sont inscrits au compte de résultat prorata
temporis et les gains ou pertes latents ne sont pas comptabilisées.
Les produits et charges sont compensés swap par swap pour leur présentation au bilan et au compte de résultat.
Au bilan, le produit net à recevoir sur un contrat de swap bénéficiaire figure dans le poste Compte de régularisation
actif. De même, la charge nette à payer sur un swap déficitaire est classée dans le poste Compte de régularisation passif.
Au compte de résultat, les produits nets sur contrats bénéficiaires sont classés parmi les Intérêts, produits assimilés sur
opérations avec les établissements de crédit ou sur opérations avec la clientèle, selon la qualité de la contrepartie. De
manière symétrique, les charges nettes sur contrats déficitaires figurent dans les Intérêts, charges assimilées sur
opérations avec les établissements de crédit ou opérations avec la clientèle, en fonction de la nature de la contrepartie.
N) Risque de contrepartie sur produits dérivés
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DIAC SA – Etats financiers sociaux
31 décembre 21
Les règles de contrôle interne applicables au risque de contrepartie sur produits dérivés sont définies sur le périmètre
consolidé du Groupe RCI Banque, dans lequel la société DIAC est incluse. Les limites de contreparties sont allouées
par Renault pour le Groupe RCI Banque consolidé et le suivi des engagements doit, pour rendre compte de l'exposition
réelle au risque, s'effectuer de manière consolidée. Il n'est donc pas fait de calcul individualisé d'exposition au risque de
contrepartie pour la société.
Les règles de gestion du risque de contrepartie sur produits dérivés mises en place au niveau du groupe RCI Banque
sont les suivantes :
Le risque global de couverture encouru sur l'ensemble des produits dérivés inscrits au hors bilan, est mesuré
selon une méthode interne forfaitaire. L'équivalent - crédit est calculé sur la base de coefficients de pondération
liés au type d'instrument (3% par an pour les opérations libellées en une seule devise et 10% par an pour les
opérations engageant deux devises) et à la durée de l'opération. Ces coefficients sont volontairement plus élevés
que ceux prévus par la réglementation sur l'adéquation des fonds propres, ce qui correspond à une approche
délibérément prudente et conservatrice dans les conditions actuelles du marché. Il n'est pas fait de compensation
entre les risques liés aux positions se neutralisant avec une même contrepartie. Enfin, toutes les contreparties
sont considérées comme des risques identiques.
Le suivi individualisé du risque de contrepartie est fondé sur la méthode définie ci-dessus. Il tient compte en
outre du risque de livraison et s'appuie sur une méthode de notation interne (déterminée par l'actionnaire
Renault) qui permet de lier la limite attribuée à chaque contrepartie à une note tenant compte de plusieurs
facteurs de risque pondérés : niveau long terme et court terme par les agences de rating et niveau de risque
estimé du pays.
O) Informations géographiques et sectorielles
La société réalise ses opérations exclusivement sur le territoire français.
La société a pour mission d'apporter une gamme complète de financements et services à ses deux marchés de référence :
la clientèle finale (Grand Public et Entreprises) et le Réseau de concessionnaires des marques Renault, Nissan et Dacia.
Ces deux clientèles ont des attentes différentes qui nécessitent une approche spécifique en termes de marketing de
l'offre, de processus de gestion, de ressources informatiques, de méthodes commerciales et de communication. La
répartition par marché a donc été adoptée en tant que segmentation opérationnelle. Elle correspond à l’axe stratégique
développé par l’entreprise. Les informations présentées sont établies sur la base des reportings internes communiqués
au Comité Exécutif Groupe, identifié comme le « principal décideur opérationnel ».
L’activité Réseau recouvre les financements octroyés au Réseau de concessionnaires de l’alliance Renault-
Nissan.
L’activité Clientèle recouvre l'ensemble des financements et services associés, autres que ceux du Réseau.
Les activités de holding sont regroupées au sein des « Autres activités ».
P) Entreprises liées
Lorsque le montant est significatif, la part des opérations entre la société et les entreprises liées est présentée dans les
notes annexes au Bilan et au Compte de Résultat.
Ces transactions sont conclues aux conditions normales de marché.
Q) Consolidation
Le groupe DIAC S.A établit ses comptes consolidés en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial
Reporting Standards) publié par l’IASB (International Accounting Standards Board) au 31 décembre 2021 et tel
qu’adopté dans l’Union européenne à la date de clôture des comptes.
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DIAC SA – Etats financiers sociaux
31 décembre 21
La société Diac S.A est consolidée par intégration globale dans les comptes du Groupe Rci Banque S.A
15, Rue d’Uzès – 75002 PARIS, FR95 306 523 358, eux-mêmes consolidés dans les comptes du Groupe Renault.
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DIAC SA – Etats financiers sociaux
31 décembre 21
4. EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE
La guerre russo-ukrainienne déclenchée le 24 février 2022 étant intervenue entre la date de clôture et le 24 mars 2022, date à
laquelle le Conseil a arrêté les comptes, constitue donc un événement postérieur au 31 décembre 2021 qui n’a pas donné lieu à
un ajustement des comptes annuels clos au 31 décembre 2021.
5. ADAPTATION A L’ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE ET FINANCIER
Filiale de RCI Banque, Diac bénéficie de la politique financière prudente de sa maison mère et de son dispositif de gestion et
de contrôle de la liquidité décrit ci-dessous :
Liquidité
Le groupe RCI Banque porte une grande attention à la diversification de ses sources d’accès à la liquidité. Depuis le
déclenchement de la crise financière, l’entreprise a largement diversifié ses sources de financement. Au-delà de la base
historique d’investisseurs obligataires en euros, de nouvelles zones de distribution ont été exploitées avec succès.
L’extension à huit ans des maturités maximales émises en Euro a permis de toucher de nouveaux investisseurs à la recherche
de duration. Par ailleurs le groupe accède aux marchés obligataires dans des devises multiples que ce soit pour financer les
actifs européens ou pour accompagner son développement hors Europe.
Le recours au financement par titrisation, de format privé ou public, permet également d’élargir la base d’investisseurs.
Enfin, l’activité de collecte de dépôts, lancée en février 2012 vient compléter cette diversification et vient renforcer le ratio
structurel de liquidité à long terme (NSFR).
Le pilotage du risque de liquidité de RCI Banque prend en compte les recommandations de l’EBA relatives à l’Internal
Liquidity Adequacy Assessment Process (ILAAP) et repose sur les éléments suivants :
- Appétit pour le risque : Cet élément est défini par le Comité des Risques du Conseil d’Administration.
- Refinancement : Le plan de financement est construit dans une optique de diversification d’accès à la liquidité, par produit,
par devise et par maturité. Les besoins de financements font l’objet de recadrages réguliers qui permettent d’ajuster le plan de
financement.
- Réserve de liquidité : L’entreprise vise à disposer en permanence d’une réserve de liquidité en adéquation avec l’appétit
pour le risque de liquidité. La réserve de liquidité est constituée de lignes bancaires confirmées non tirées, de collatéral
éligible aux opérations de politique monétaire de la BCE, d’actifs hautement liquides (HQLA) et d’actifs financiers. Elle est
revue chaque mois par le Comité Financier.
- Prix de transfert : Le refinancement de Diac et des autres entités européennes du Groupe est principalement assuré par la
Trésorerie Groupe qui centralise la gestion de la liquidité et mutualise les coûts. Les coûts de liquidité internes sont revus
périodiquement par le Comité Financier de RCI Banque et sont utilisés par Diac pour la construction de sa tarification.
- Scénarios de stress : Le Comité Financier est informé chaque mois de l’horizon pendant lequel l’entreprise peut assurer la
continuité de son activité en utilisant sa réserve de liquidité dans divers scénarios de stress. Les scénarios de stress
comprennent des hypothèses de fuite des dépôts, de perte d’accès à de nouveaux financements, d’indisponibilité partielle de
certains éléments de la réserve de liquidité ainsi que des prévisions de production de nouveaux crédits. Les hypothèses de
fuite des dépôts stressée sont très conservatrices et font l’objet de backtestings réguliers.
- Plan d’urgence : Un plan d’urgence établi permet d’identifier les actions à mener en cas de stress sur la situation de
liquidité.
Risque au titre de l’activité de crédit
En 2021, le contexte lié à la pandémie du COVID-19 a continué de perturber l’activité de crédit, notamment à cause des
périodes de confinement. Ainsi, dans la continuité de 2020, en interne, la société Diac a fait évoluer son organisation et ses
processus de recouvrement pour ajuster ses moyens à l’activité.
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DIAC SA – Etats financiers sociaux
31 décembre 21
Une attention particulière a été portée sur les pratiques et ressources de recouvrement. En conséquence, il a été organisé et
planifié la fin des reports d’échéance dans tous les pays pour accompagner nos clients dans la poursuite du paiement de leur
échéances de crédit et les aider à traverser cette période difficile.
De plus, en matière de politique d’octroi de crédit, les dispositifs 2020 ont été dans la plupart des cas reconduits. Ils ont visé,
compte tenu du contexte économique et sanitaire, à ajuster les critères d’acceptation de sorte à maintenir une qualité de crédit
à la production compatible avec les exigences en matière d’appétit au risque. Ainsi, des mesures ciblées sur des secteurs
d’activité ont été prises pour atténuer les effets de la crise et un grand nombre de nos systèmes d’acception (scores d’octroi,
règles métiers, système anti-fraude) a été revu pour davantage tenir compte de la situation.
Le groupe conserve l’objectif de maintenir le risque de crédit global à un niveau compatible avec les attentes de la
communauté financière et ses cibles de profitabilité.
Rentabilité
La société DIAC prend en compte la revue régulière des coûts de liquidité internes utilisés pour la tarification des opérations
clientèle, permettant ainsi de maintenir une marge sur la production de nouveaux crédits en ligne avec les cibles budgétaires.
De façon similaire, la tarification des financements accordés aux concessionnaires est indexée sur un taux de base interne
reflétant le coût des fonds empruntés et des coussins de liquidité nécessaires à la continuité d’activité. Cette méthode permet
de maintenir constante la rentabilité de cette activité.
Gouvernance
Le suivi des indicateurs de liquidité fait l’objet d’un point spécifique à chacun des comités financiers mensuels.
Le comité de gestion de la société DIAC suit également systématiquement les indicateurs de risque et de marge instantanée
prévisionnelle, qui complètent les analyses habituelles de la rentabilité.
Environnement macroéconomique
Le recul de la pandémie de coronavirus en Europe et aux États-Unis a permis aux gouvernements de rétablir une activité
économique proche de la normale en 2021. Alimentée par une flambée des prix de l’énergie et des tensions sur la chaîne
d’approvisionnement, l'inflation a été au centre des préoccupations des investisseurs depuis septembre. Les chiffres d'inflation
atteignent leur plus haut niveau depuis 10 ans dans la zone euro (+4,9% en rythme annualisé sur Novembre, après des hausses
de 1,8% et 2,8% respectivement sur le deuxième et le troisième trimestre), et entrainent une remontée des taux d’intérêts à
long terme.
La croissance de l’activité économique mondiale se ralentit en raison notamment des goulets d’étranglement persistants au
niveau de l’offre. Le ralentissement de la dynamique de la croissance reflète aussi une normalisation par rapport au rebond
post-COVID-19, au fur et à mesure que les effets de base liés aux réouvertures s’atténuent et que les mesures de soutien se
réduisent.
5. REFINANCEMENT
La société DIAC se refinance auprès du groupe RCI Banque. Ses besoins de liquidité sont suivis et assurés par le groupe.
120
DIAC SA – Etats financiers sociaux
31 décembre 21
6. NOTES SUR LES COMPTES SOCIAUX
(En milliers d'euros)
Note 1 : Créances sur les établissements de crédit
Ventilation par nature
12/2021
167 745
12/2020
157 650
Créances à vue sur établissements de crédit
Comptes ordinaires débiteurs
167 745
157 650
Créances à terme sur établissements de crédit
Comptes et prêts à terme
3 900 353
3 899 436
917
3 753 340
3 752 514
826
Créances rattachées
Total des prêts et créances sur les établissements de crédit (*)
4 068 098
3 910 990
(*) Dont entreprises liées
3 900 353
3 766 640
Ces créances ne comportent pas de part subordonnée.
Ventilation par durées résiduelles
12/2021
12/2020
Inférieur à 3 mois
De 3 à 12 mois
De 1 à 5 ans
1 100 161
803 900
1 227 376
480 900
2 164 037
2 202 714
Supérieur à 5 ans
Total des prêts et créances sur les établissements de crédit
4 068 098
3 910 990
Ces opérations sont toutes réalisées à partir de la France.
121
 
DIAC SA – Etats financiers sociaux
31 décembre 21
(En milliers d'euros)
Note 2 : Opérations avec la clientèle
Ventilation par nature
12/2021
12/2020
Crédits non douteux à la clientèle
Encours de crédit affecté non titrisé
Encours Carte et prêts personnels revolving
Encours sur financement stock réseaux
Encours sur financement d'exploitation
Créances rattachées sur contrats non douteux
Provisions sur créances impayées
2 449 664
716 228
41 908
3 184 252
694 490
44 814
1 579 438
129 788
1 850
2 318 929
149 532
2 673
(19 548)
(26 186)
Crédits douteux à la clientèle
40 242
32
49 307
72
Créances rattachées sur contrats douteux
Créances sur contrats douteux
33 815
(13 347)
314
7 797
(4 054)
481
Provisions sur contrats douteux
Créances rattachées sur contrats douteux compromis
Créances sur contrats douteux compromis
Provisions sur contrats douteux compromis
79 365
(59 937)
97 636
(52 625)
Concours divers
401 856
177
421 676
160
Prêts au personnel
Créances commerciales
93 012
300 822
6 612
657
101 518
307 921
3 362
8 127
507
Prêts à la clientèle financière
Autres concours à la clientèle
Valeurs non imputées
Créances rattachées sur concours divers
Créances douteuses sur concours divers
117
459
81
Comptes ordinaires
63 302
62 169
765
50 721
50 340
7
Comptes ordinaires sains
Comptes ordinaires douteux
Provisions sur comptes ordinaires
Comptes ordinaires douteux compromis
Provisions sur comptes ordinaires douteux compromis
(6)
368
382
(2)
Etalements
(291)
(19 676)
(3 242)
6 065
(4 739)
(23 263)
(6 881)
3 763
Etalement des bonifications
Etalement des frais de dossier reçus
Etalement des commissions versées
Etalement des autres charges versées
16 562
21 642
Total net des créances sur la clientèle (*)
2 954 773
3 701 217
(*) Dont entreprises liées
292 360
815 280
Les comptes ordinaires débiteurs comprennent principalement les créances sur le réseau suite au rachat des véhicules en
fin de contrat de crédit-bail ou assimilé.
Les prêts à la clientèle financière comprennent les versements effectués par Diac aux FCT.
122
-
DIAC SA – Etats financiers sociaux
31 décembre 21
Ventilation par durées résiduelles
12/2021
12/2020
Inférieur à 3 mois
De 3 à 12 mois
De 1 à 5 ans
1 296 412
1 141 135
503 738
13 488
2 105 096
1 147 999
437 118
11 004
Supérieur à 5 ans
Total net des créances sur la clientèle
2 954 773
3 701 217
Ventilation par secteurs d'activi
12/2021
12/2020
Financement clientèle
Valeur brute des encours
Dépréciation des encours
887 058
964 252
(77 194)
880 457
941 549
(61 092)
Financement réseaux
Valeur brute des encours
Dépréciation des encours
1 962 027
1 977 665
(15 638)
2 733 956
2 755 729
(21 773)
Autres créances sur la clientèle
Valeur brute des encours
105 688
86 804
86 812
(8)
105 688
Dépréciation des encours
Total net des créances sur la clientèle
2 954 773
3 701 217
123
DIAC SA – Etats financiers sociaux
31 décembre 21
(En milliers d'euros)
Note 3 : Obligations et autres titres à revenu fixe
Ventilation par nature
12/2021
467 061
12/2020
311 959
Titres de placement
Titres à revenu fixe
466 705
356
311 705
254
Créances rattachées sur titres de placement à revenu fixe
Total des obligations et autres titres à revenu fixe
467 061
311 959
Dans le cadre de ses titrisations, la société Diac a souscrit :
-
-
-
-
-
les titres Class B non notés émis par le FCT Master Cars Alliance Auto Loans France,
les titres Class C non notés émis par le FCT Cars Alliance Auto Loans France V2018-1,
les titres Class B non notés émis par le CARS Alliance Auto Leases France FCT Master,
les titres Class C non notés émis par le CARS Alliance Auto Leases France V 2020 – 1,
les titres Class A non notés et les titres de Class B non notés émis par le Cars Alliance Auto Leases France RV
MASTER.
Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois.
Détail des titres de placement acquis dans le cadre d'opérations de titrisation
Entités cédantes
Date de début
DIAC SA
DIAC SA
DIAC SA
DIAC SA
DIAC SA
DIAC SA
mai-12
octobre-20
avril-18
juillet-13
octobre-20
mars-21
Cars Alliance Auto Cars Alliance Auto Cars Alliance Auto
Loans France FCT Leases France FCT Loans France V2018-
Cars Alliance Auto Cars Alliance Auto
Leases France FCT Leases France FCT
FCT Cars Alliance
DFP France
Véhicule d'émission
Master
Master
1
V 2020-1
Master VR
Créances
concessionnaires
indépendants
Nature des créances
cédées
Crédits automobiles LOA automobiles Crédits automobiles
LOA automobiles
(loyer)
LOA automobiles
(valeurs résiduelles)
à la clientèle
(loyer)
à la clientèle
Class A
Class A
Class A
Class A
Notation AA
1 000 000
Class A
Notation AAA
950 000
Class A
Non notées
150 000
Montant (en Keur)
des titres souscrits
au 31-12-21
Notation AAA
Notation AAA
Notation AAA
1 125 600
609 800
97 721
Class B
Class B
Class B
Class B
Class B
Non notées
Non notées
Notation AA
Notation AA
41 500
Non notées
127 900
172 500
75 700
22 800
Class C
Class C
Montant (en Keur)
des titres souscrits
Non notées
Non notées
52 500
38 105
124
DIAC SA – Etats financiers sociaux
31 décembre 21
(En milliers d'euros)
Note 4 : Participations et autres titres détenus à long terme
Ventilation par nature
12/2021
12/2020
Valeurs brutes des titres
56
Autres titres détenus à long terme non cotés
56
Total des participations et autres titres détenus à long terme
56
La société Diac a cédé ses titres Bpifrance.
(En milliers d'euros)
Note 5 : Parts dans les entreprises liées
Ventilation par nature
12/2021
12/2020
81 387
81 387
Parts dans les entreprises liées non cotées
Total des parts dans les entreprises liées
81 387
81 387
La société Diac détient 100% de la société Diac Location.
(En milliers d'euros)
Note 6 : Crédit-bail et location avec option d'achat
Ventilation par nature
12/2021
12/2020
Immobilisations brutes
8 068 314
(3 636 537)
11 931
7 680 592
(3 552 517)
15 774
Amortissements
Loyers échus
Provisions sur créances impayées
Créances rattachées
(28)
(137)
100 281
(2 043 864)
4 083
99 990
Encours Crédit Bail et location avec option d'achat titrisés
Loyers douteux
(1 659 682)
4 323
Provisions sur loyers douteux
Loyers douteux compromis
Provisions sur loyers douteux compromis
(3 004)
(869)
58 190
55 497
(57 529)
(45 869)
Etalement des bonifications
(16 199)
12 530
19 383
(29 807)
10 747
54 083
Etalement des commissions versées
Etalement des autres charges versées
Total des opérations de crédit-bail et location avec option d'achat (*)
2 517 551
2 632 125
(*) Dont entreprises liées
10 808
(8 853)
Le montant de la réserve latente brute des immobilisations données en location (différence de valorisation des encours financiers par
rapport à celle des immobilisations nettes) s’établit à 1 255,6 Meur au 31 décembre 2020 et à 1 305,9 Meur au 31 décembre 2021.
125
DIAC SA – Etats financiers sociaux
31 décembre 21
(En milliers d'euros)
Note 7 : Immobilisations incorporelles
Ventilation par nature
12/2021
24 541
12/2020
23 618
Valeur brute des immobilisations incorporelles
Concessions, brevet et droits similaires
Autres immobilisations incorporelles
23 300
1 241
22 377
1 241
Amortissements des immobilisations incorporelles
Amortissements sur concessions, brevet et droits similaires
Amortissements sur autres immobilisations incorporelles
(22 520)
(22 002)
(518)
(21 534)
(21 029)
(505)
Total des immobilisations incorporelles
2 021
2 084
(En milliers d'euros)
Note 8 : Immobilisations corporelles
Ventilation par nature
12/2021
12/2020
75 711
Valeur brute des immobilisations corporelles
Terrains
77 872
2 091
2 091
17 607
9 772
Constructions
17 607
9 976
Installations générales, AA des constructions
Installations générales, AA divers
Matériel et mobilier de bureau
Matériel et mobilier informatique
15 130
4 439
14 479
4 398
28 629
27 364
Amortissements des immobilisations corporelles
Amortissements sur constructions
(64 289)
(16 354)
(9 559)
(59 469)
(16 191)
(9 507)
(9 543)
(4 020)
(20 208)
Amortissements sur installations générales, AA des constructions
Amortissements sur installations générales, AA divers
Amortissements sur matériel et mobilier de bureau
Amortissements sur matériel et mobilier informatique
(10 777)
(4 138)
(23 461)
Total des immobilisations corporelles
13 583
16 242
126
DIAC SA – Etats financiers sociaux
31 décembre 21
(En milliers d'euros)
Note 9 : Autres actifs
Ventilation par nature
12/2021
18 737
12/2020
17 620
Etat
Créances sociales
689
35 239
788
36 235
64 279
Débiteurs divers
Créances rattachées sur débiteurs divers
140 182
Total des autres actifs
194 847
118 922
(En milliers d'euros)
Note 10 : Comptes de régularisation
Ventilation par nature
12/2021
12/2020
3 327
Charges à répartir sur frais et primes d'émission des emprunts
Charges constatées d'avance
3 679
1 060
129
1 985
150
Produits à recevoir sur swaps ou IFT
Autres produits à recevoir
1 155
107 209
734
555
Valeurs à l'encaissement
133 713
735
Autres comptes de régularisation actif
Total des comptes de régularisation
113 966
140 465
127
DIAC SA – Etats financiers sociaux
31 décembre 21
(En milliers d'euros)
Note 11 : Dettes envers les établissements de crédit
Ventilation par nature
12/2021
397 644
12/2020
6 384
Dettes à vue sur établissements de crédit
Comptes ordinaires créditeurs
Dettes rattachées
397 143
501
6 112
272
Créances à terme sur établissements de crédit
Comptes et emprunts à terme
Dettes rattachées
8 723 684
8 683 000
40 684
9 486 970
9 441 000
45 970
Total des dettes envers les établissements de crédit (*)
9 121 328
9 493 354
(*) Dont entreprises liées
9 025 770
9 491 505
Ventilation par durées résiduelles
12/2021
12/2020
Inférieur à 3 mois
De 3 à 12 mois
De 1 à 5 ans
2 327 045
2 311 293
4 482 990
3 474 033
2 416 081
3 603 240
Supérieur à 5 ans
Total des dettes envers les établissements de crédit
9 121 328
9 493 354
128
DIAC SA – Etats financiers sociaux
31 décembre 21
(En milliers d'euros)
Note 12 : Opérations avec la clientèle
Ventilation par nature
12/2021
43 172
12/2020
43 795
Dettes à vue sur opérations avec la clientèle
Comptes ordinaires créditeurs
Acomptes et autres sommes dues
Dettes rattachées
37 829
4 690
653
37 959
4 869
967
Total des opérations avec la clientèle
43 172
43 795
Les échéances de ces opérations sont toutes à moins de trois mois.
(En milliers d'euros)
Note 13 : Dettes représentées par un titre
Ventilation par nature
12/2021
12/2020
128 048
Dettes représentées par un titre
170 206
Titres de créances négociables
170 206
128 048
Total des dettes représentées par un titre
170 206
128 048
Ventilation par durées résiduelles
12/2021
12/2020
Inférieur à 3 mois
De 3 à 12 mois
De 1 à 5 ans
85 026
85 180
128 048
Supérieur à 5 ans
Total des dettes représentées par un titre
170 206
128 048
129
DIAC SA – Etats financiers sociaux
31 décembre 21
(En milliers d'euros)
Note 14 : Autres passifs
Ventilation par nature
12/2021
23 352
12/2020
20 539
Etat
Fourn d'immos
5 053
79 516
14 020
53 135
66
4 373
75 792
110 062
94 133
166
Dettes sociales
Créditeurs divers
Dettes rattachées sur créditeurs divers
Dépôts de garantie reçus sur opérations de crédit-bail et assimilées
Total des autres passifs
175 142
305 065
(En milliers d'euros)
Note 15 : Comptes de régularisation
Ventilation par nature
12/2021
12/2020
13 464
Produits à répartir sur primes d'émission des emprunts
Produits constatés d'avance sur opérations de crédit-bail et assimilées
Produits constatés d'avance sur opérations avec la clientèle
Autres charges à payer
9 717
247 944
16 393
45 877
154
274 406
13 710
38 242
29 492
Autres comptes de régularisation passif
Total des comptes de régularisation
320 085
369 314
130
DIAC SA – Etats financiers sociaux
31 décembre 21
(En milliers d'euros)
Note 16 : Provisions
Reprises
Autres (*)
variations
Ventilation par nature
12/2020
265
Dotations
12/2021
104 678
Utilisées
Non utilisées
Provisions sur opérations bancaires
Engagements par signature
104 571
156
(157)
(1)
265
(157)
(1)
263
Autres risques et charges
104 415
104 415
Provisions sur opérations non bancaires
Engagements de retraite
40 598
27 416
10 661
599
10 727
(10 522)
(5 609)
(6 677)
28 517
21 112
5 302
525
9 397
(9 024)
(6 677)
Plans sociaux et de restructuration
Autres litiges avec le personnel
Autres risques et charges
(5 359)
(130)
1 330
(1 274)
(224)
1 922
(120)
1 578
Total des provisions
40 863
115 298
(10 679)
(5 609)
(6 678)
133 195
(*) Autres variations = Reclassements et fusion
Aucun des litiges connus, dans lesquels la société est impliquée, ne devrait entraîner des pertes significatives n’ayant
pas été provisionnées.
Une provision de restructuration constituée en 2020 au titre du plan de dispense d’activité pour 10 661 K€ a été utilisée
à hauteur de 5 302 KE sur l’exercice 2021. Il s’agit d’une provision pour plan social (départ anticipé pour retraite).
Dans les autres provisions pour risques et charges sur opérations bancaires, une provision spéciale d’un montant de
104 415 K€ est comptabilisée en miroir du profit constaté au moment de la première cession de contrats au FCT CARS
Alliance Auto Leases France RV MASTER. Le montant de cette provision correspond à la valeur nette comptable des
valeurs résiduelles titrisées à la date de première cession de contrats au FCT CARS Alliance Auto Leases France RV
MASTER. La provision est reprise en fonction de l’amortissement des encours de référence et du débouclage de
contrats, que le client exerce ou non son option d’achat.
131
DIAC SA – Etats financiers sociaux
31 décembre 21
(En milliers d'euros)
Note 16.1 : Provisions pour engagements de retraite et assimilés
Valeur
Valeur
Engagements
nets des
fonds investis
Ecarts
actuariels
Provision au
bilan
Ventilation par nature
actuarielle des actuarielle des
engagements fonds investis
Solde au 31 décembre 2019
Charge nette de l'exercice 2020
Prestations et contributions payées
Ecarts actuariels
41 211
2 562
(3 053)
221
0
0
0
41 211
2 562
(3 053)
221
(13 304)
27 907
2 562
(3 053)
(221)
Solde au 31 décembre 2020
Variation de l'exercice 2021
Prestations et contributions payées
Ecarts actuariels
40 941
(3 957)
(2 347)
(2 298)
40 941
(3 957)
(2 347)
(2 298)
(13 525)
27 416
(3 957)
(2 347)
2 298
Solde au 31 décembre 2021
32 339
32 339
(11 227)
21 112
Principales hypothèses actuarielles retenues
12/2021
12/2020
67 ans
Age de départ à la retraite
67 ans
1,82%
0,92%
6,48%
Evolution des salaires
2,20%
0,60%
5,75%
Taux d'actualisation financière
Taux de départ des salariés de l'entreprise
(En milliers d'euros)
Note 16.2 : Provisions sur opérations bancaires
Autres (*)
variations
Ventilation par nature
12/2020
129 748
Dotations
Reprises
12/2021
153 393
préciation
143 714
(120 069)
Opérations avec la clientèle
129 748
143 714
(120 069)
153 393
Provisions sur opérations bancaires
Engagements par signature
265
104 571
156
(157)
(1)
104 678
263
265
(157)
(1)
Autres risques et charges
104 415
104 415
Total
130 013
248 285
(120 226)
(1)
258 071
(*) Autres variations = Reclassements et fusion
Les dépréciations d’opérations avec la clientèle afférentes à des encours douteux sont de 16 351 K€, les provisions
afférentes à des encours compromis sont de 117 466 K€.
132
DIAC SA – Etats financiers sociaux
31 décembre 21
(En milliers d'euros)
Note 17 : Dettes subordonnées
Ventilation par nature
12/2021
9 188
12/2020
9 188
Titres participatifs
Dettes rattachées sur titres participatifs
127
127
Total des dettes subordonnées
9 315
9 315
Ventilation par durées résiduelles
12/2021
12/2020
Inférieur à 3 mois
De 3 à 12 mois
De 1 à 5 ans
127
127
Supérieur à 5 ans
9 188
9 188
Total des dettes subordonnées
9 315
9 315
Les titres participatifs ont été émis en 1985 par Diac SA pour un montant de 500 000 000 Francs
Le système de rémunération comprend :
une partie fixe égale au TAM (Taux Annuel Monétaire)
une partie variable obtenue en appliquant à 40 % du TAM le taux de progression du résultat net consolidé du
dernier exercice sur celui de l'exercice précédent.
La rémunération annuelle est comprise entre 100 % et 130 % du TAM, et est assortie d'un taux plancher de 6,5 %.
L’emprunt est perpétuel.
133
DIAC SA – Etats financiers sociaux
31 décembre 21
(En milliers d'euros)
Note 18 : Capitaux propres
Affectation
Résultat 2020
Variation
2021
Ventilation par nature
12/2020
415 101
12/2021
415 101
Capital souscrit
Réserve légale
6 100
(618)
35 410
1 162
41 510
7 221
Report à nouveau
Résultat de l'exercice
6 677
105 112
(105 112)
(22 986)
(22 986)
Total des capitaux propres
525 695
(68 540)
(16 309)
440 846
Le capital est constitué de 96 535 000 actions ordinaires d'une valeur nominale de 4,30 euros conférant à leurs
propriétaires les mêmes droits.
La variation de 6 677 K€ dans le report à nouveau correspond à l’impact du changement de méthode induit par la
modification de la recommandation de l’ANC du 5 novembre 2021 relative aux règles d’évaluation et de
comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires.
(En milliers d'euros)
Note 19 : Engagements donnés
Ventilation par nature
12/2021
836 756
12/2020
544 671
Engagements de financement
Ouverture de crédits confirmés en faveur de la clientèle
Autres engagement en faveur des établissements de la clientèle
834 359
2 397
542 783
1 888
Engagements de garantie
67
67
Cautions, avals et autres garanties d'ordre d'établissements de crédit
67
67
Autres engagements donnés
480 863
685 570
Valeurs affectées en garantie
480 863
685 570
Total des engagements donnés (*)
1 317 686
1 230 308
(*) Dont entreprises liées
67
67
Ventilation par durées résiduelles
12/2021
12/2020
Inférieur à 3 mois
De 3 à 12 mois
De 1 à 5 ans
1 315 439
67
1 228 607
67
Supérieur à 5 ans
2 180
1 634
Total des engagements donnés
1 317 686
1 230 308
134
DIAC SA – Etats financiers sociaux
31 décembre 21
(En milliers d'euros)
Note 20 : Engagements reçus
Ventilation par nature
12/2021
12/2020
Engagements de garantie
4 220 720
10 489
3 844 196
11 669
Cautions, avals et autres garanties reçus d'établissements de crédit
Cautions, avals et autres garanties reçus de la clientèle
Gages et autres suretés réelles reçus de la clientèle
Engagement de reprise des véhicules loués
553 473
2 050
531 554
2 050
3 654 708
3 298 923
Total des engagements reçus (*)
4 220 720
3 844 196
(*) Dont entreprises liées
1 466 571
1 324 432
Ventilation par durées résiduelles
12/2021
12/2020
Inférieur à 3 mois
De 3 à 12 mois
De 1 à 5 ans
1 239 195
1 238 178
1 743 347
1 022 015
1 042 103
1 780 078
Supérieur à 5 ans
Total des engagements reçus
4 220 720
3 844 196
135
DIAC SA – Etats financiers sociaux
31 décembre 21
(En milliers d'euros)
Note 21 : Instruments financiers à terme et change au comptant
VNC
12/21
Juste valeur
12/21
Ventilation par nature
Moins 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans
Couverture du risque de taux
Swap de taux
Achats (Emprunts) de swaps de taux
1 112 022
1 112 022
1 112 022
1 112 022
Ventes (Prêts) de swaps de taux
VNC
12/20
Juste valeur
12/20
Ventilation par nature
Moins 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans
Couverture du risque de taux
Swap de taux
Achats (Emprunts) de swaps de taux
1 290 214
1 290 214
1 290 214
1 290 214
Ventes (Prêts) de swaps de taux
Les opérations sur instruments financiers de taux d'intérêts sont réalisées dans le cadre de la couverture globale du
risque de taux d'intérêt. Les interventions sur les marchés d'instruments financiers à terme, principalement effectuées
sur des marchés de gré à gré, ont essentiellement pour but de minimiser l'exposition aux risques de taux d'intérêt.
136
DIAC SA – Etats financiers sociaux
31 décembre 21
(En milliers d'euros)
Note 22 : Intérêts et produits assimilés
Ventilation par nature
12/2021
29 967
12/2020
14 600
Intérêts et produits sur opérations avec les établissements de crédit
Intérêts et produits sur opérations avec la clientèle
Intérêts et produits sur obligations et autres titres à revenu fixe
Intérêts et produits sur autres opérations
91 596
11 321
3 747
129 728
4 741
1 120
Total des intérêts et produits assimilés
136 631
150 189
(En milliers d'euros)
Note 23 : Intérêts et charges assimilées
Ventilation par nature
12/2021
12/2020
Intérêts et charges sur opérations avec les établissements de crédit
Intérêts et charges sur opérations avec la clientèle
(108 333)
(11 413)
(3 712)
(601)
(125 322)
(16 684)
(1 123)
(601)
Intérêts et charges sur obligations et autres titres à revenu fixe
Intérêts et charges sur dettes subordonnées
Total des intérêts et charges assimilées
(124 059)
(143 730)
137
DIAC SA – Etats financiers sociaux
31 décembre 21
(En milliers d'euros)
Note 24 : Produits nets sur opérations de crédit-bail et assimilées
Ventilation par nature
12/2021
12/2020
Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées
Loyers
2 244 744
1 423 352
1 258
2 179 320
1 721 652
1 242
Intérêts de retard
Plus-values sur cession immobilisations
Perte sur créances irrécouvrables (part intérêts)
Reprises de provisions
820 788
(1 530)
903
457 452
(1 605)
893
Dotations aux provisions
(27)
(314)
Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées
Dotation aux amortissements
(2 074 833)
(1 913 203)
151
(1 961 539)
(1 817 565)
82
Reprises d'amortissements
Etalement des commissions et autres charges versées
Moins-values sur cession immobilisations
Autres charges
(15 381)
(136 908)
(9 492)
(99 765)
(33 257)
(11 034)
Total sur opérations de crédit bail et assimilées
169 911
217 781
La société DIAC cède ses créances au profit du FCT CARS Alliance Auto Leases France RV MASTER pour la valeur
de son capital restant dû, c’est-à-dire la valeur financière du contrat comprenant son amortissement financier calculé
selon l’échéancier client, sur la durée du contrat, sur une base hors valeur résiduelle. La valeur de l’actif au bilan social
de Diac est calculée selon un amortissement linéaire sur la base de la valeur brute du contrat y compris valeur
résiduelle.
La plus-value réalisée correspond à la différence entre l’amortissement social et l’amortissement financier calculée pour
chaque contrat titrisé, pour sa partie loyer et pour sa valeur résiduelle.
(En milliers d'euros)
Note 25 : Revenus des titres à revenu variable
Ventilation par nature
12/2021
172 214
12/2020
131 450
Revenus du portefeuille de placement
Revenus des titres détenus à long terme
2
1
Total des revenus des titres à revenu variable
172 216
131 451
Les revenus du portefeuille de placement correspondent à la rémunération de la part résiduelle dans les FCT.
138
DIAC SA – Etats financiers sociaux
31 décembre 21
(En milliers d'euros)
Note 26 : Commissions
Ventilation par nature
12/2021
19 783
12/2020
9 737
Commissions (Produits)
Commissions clientèles
Commissions titres
52
19 645
86
36
9 608
93
Commissions autres
Commissions (Charges)
(1 444)
(635)
Commissions autres
(1 444)
(635)
Total des commissions
18 339
9 102
(En milliers d'euros)
Note 27 : Gains ou pertes sur portefeuilles de négociation ou de placement
Ventilation par nature
12/2021
12/2020
3 013
Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation
Opérations de change
4 296
51
(60)
Opérations de taux
4 245
3 073
Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilées
247
Gains ou perte sur opérations de portefeuilles de placement et assimilées
247
Total des gains ou perte sur opérations financières
4 543
3 013
139
DIAC SA – Etats financiers sociaux
31 décembre 21
(En milliers d'euros)
Note 28 : Autres produits d'exploitation
Ventilation par nature
12/2021
176 495
12/2020
165 955
Autres produits d'exploitation bancaire
Produits des prestations accessoires aux contrats de financement
Transferts de charges (dt ind. d'assurances reçues sur sinistres véhicules)
Autres produits d'exploitation bancaire
144 899
30 296
1 300
134 827
30 341
787
Autres produits d'exploitation
2 380
2 077
303
2 092
2 091
1
Produits des prestations des activités de service
Autres produits d'exploitation
Total des autres produits d'exploitation
178 875
168 047
(En milliers d'euros)
Note 29 : Autres charges d'exploitation
Ventilation par nature
12/2021
12/2020
(27 977)
Autres charges d'exploitation bancaire
(34 635)
(23 974)
(1 006)
(9 775)
120
Charges des prestations accessoires aux contrats de financement
Opérations faites en commun
(21 152)
(1 222)
(5 603)
Autres charges d'exploitation bancaire
Variation des provisions pour risques et charges d'exploitation bancaire
Autres charges d'exploitation
(17)
Autres charges d'exploitation
(17)
Total des autres charges d'exploitation
(34 652)
(27 977)
140
-
DIAC SA – Etats financiers sociaux
31 décembre 21
(En milliers d'euros)
Note 30 : Charges générales d'exploitation
Ventilation par nature
12/2021
(65 168)
12/2020
(64 225)
Frais de personnel
Salaires et traitements
(99 121)
(11 757)
(39 351)
(3 887)
(1 583)
85 172
5 359
(92 539)
(10 324)
(38 996)
(5 430)
(1 437)
88 460
Charges sociales sur retraites
Autres charges sociales
Participation des salariés
Intéressement des salariés
Refacturation des frais de personnel
Autres frais de personnel
(3 959)
Autres frais administratifs
(281 879)
(24 340)
(79 342)
(218 572)
74
(243 307)
(17 023)
(70 671)
(200 458)
751
Impôts et taxes
Travaux, fournitures et services extérieurs
Commissions non étalables versées au réseau commercial
Variation des provisions sur autres frais administratif
Refacturation des frais administratifs
40 301
44 094
Total des autres charges générales d'exploitation (*)
(347 047)
(307 532)
(*) dont honoraires de commissariat aux comptes
(263)
(237)
Effectif moyen
12/2021
12/2020
Employés
Agents de maîtrise
Cadres
530
640
926
4
807
2
Contrats à durée déterminée
Total
1 460
1 448
141
DIAC SA – Etats financiers sociaux
31 décembre 21
(En milliers d'euros)
Note 31 : Coût du risque par catégorie de clientèle
Ventilation par nature
12/2021
(55 767)
12/2020
(6 533)
Coût du risque sur opérations de location
Dotations aux provisions
(62 704)
48 142
(8 205)
2 196
Reprises de provisions
Abandons de créances
(54 583)
13 378
(14 177)
13 653
Récupérations sur créances amorties
Coût du risque sur opérations de crédit
Dotations aux provisions
(102 887)
(78 922)
67 966
(82 676)
(32 063)
30 897
Reprises de provisions
Abandons de créances
(93 509)
1 578
(83 913)
2 403
Récupérations sur créances amorties
Coût du risque sur autres opérations avec la clientèle
Dotations aux provisions
25
(21)
29
54
(76)
80
Reprises de provisions
Abandons de créances
(38)
55
(50)
100
Récupérations sur créances amorties
Coût du risque sur autres opérations
Dotations aux provisions
1
(156)
157
36
(159)
195
Reprises de provisions
Total du coût du risque
(158 628)
(89 119)
Note 32 : Impôts sur les bénéfices
La charge d'impôt figurant au compte de résultat représente uniquement l'impôt exigible en France au titre de l'exercice
et ne tient pas compte des éventuels actifs ou passifs latents d'impôt.
La société est intégrée fiscalement par la société Renault SA. L’impôt comptabilisé correspond à celui qui aurait été
supporté par la société en l’absence d’intégration fiscale.
142
DIAC SA – Etats financiers sociaux
31 décembre 21
(En milliers d'euros)
Note 33 : Résultat par secteurs d'activité
Ventilation par nature
12/2021
12/2020
Financement Clientèle
Produit net bancaire
413 329
405 274
Résultat brut d'exploitation
Résultat d'exploitation
107 239
5 229
137 026
95 630
95 630
Résultat courant avant impôt
5 229
Financement Réseaux
Produit net bancaire
108 473
61 710
5 092
102 601
57 295
9 572
Résultat brut d'exploitation
Résultat d'exploitation
Résultat courant avant impôt
5 092
9 572
Autres activités
Produit net bancaire
2
2
2
2
1
1
1
1
Résultat brut d'exploitation
Résultat d'exploitation
Résultat courant avant impôt
Toutes activités
Produit net bancaire
521 804
168 951
10 323
10 323
507 876
194 322
105 203
105 203
Résultat brut d'exploitation
Résultat d'exploitation
Résultat courant avant impôt
143
DIAC SA – Etats financiers sociaux
31 décembre 21
TABLEAU DES FILIALES ET DES PARTICIPATIONS
(En milliers d'euros)
Résultats nets
Tableau des filiales et des participation
Détail des participations
dont la valeur excède 1% du capital de la société
(en KEUR)
Capitaux
propres (hors
capital social)
Capital
social
% de
Pays
du dernier
détention
exercice clos
Filiales détenues à + de 50%
Diac Location SA 14, avenue du Pavé Neuf 93168 Noisy le Grand
France
29 241
885 161
100,00%
(10 447)
Renseignements globaux
sur toutes les filiales et participations
(en KEUR)
Filiales
Participations
Françaises Etrangères
Autres sociétés
Françaises
Etrangères
Françaises
Etrangères
Valeur comptable brute des titres détenus
Valeur comptable nette des titres détenus
81 347
81 347
40
40
0
0
Prêts et avances consentis par la société
Cautions et avals donnés par la société
Dividendes encaissés par la société
1
144
 
Groupe DIAC – Rapport Financier Annuel
31 décembre 2021  
HONORAIRES
DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
31 Décembre 2021  
146  
Note 28 : Honoraires des commissaires aux comptes
Au titre de l'exercice 2021
montants en milliers d'euros
KPMG
Montant
MAZARS
Montant
%
%
Mission de certification des comptes
- DIAC S.A.
- filiales intégrées globalement
174,0
110,0
64,0
100%
63%
37%
181,0
117,0
64,0
100%
63%
37%
Services autres que la certification des comptes
- DIAC S.A.
- filiales intégrées globalement
22,0
18,0
4,0
100%
82%
18%
22,0
18,0
4,0
100%
82%
18%
Total
196,0
203,0
Au titre de l'exercice 2020
montants en milliers d'euros
KPMG
Montant
MAZARS
Montant
%
%
Mission de certification des comptes
- DIAC S.A.
173,6
110,0
63,6
100%
63%
181,0
117,0
64,0
100%
65%
- filiales intégrées globalement
37%
35%
Services autres que la certification des comptes
- DIAC S.A.
2,0
2,0
0,0
100%
100%
0%
2,0
2,0
0,0
100%
100%
0%
- filiales intégrées globalement
Total
175,6
183,0